Vivement ce soir qu on se couche
124 pages
Français

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Vivement ce soir qu'on se couche , livre ebook

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Description

Il y a des jours où tout vous sourit, et d’autres, où dès le lever du soleil vous regrettez d’avoir quitté votre lit.

Comment faire face à un couple de voisins en guerre contre les bruits de la ferme, une belle-sœur en manque d’amour, des parents très présents, deux sœurs, voisines très envahissantes qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas, sans oublier les clients de la chambre d’hôte et la visite d’un mystérieux rendez-vous ?

Oui, vivement ce soir que l'on se couche... car la journée promet d’être mouvementée !

Cette comédie pleine de rebondissements promet aux spectateurs, des rires assurés.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 juillet 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414369034
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Maryse Hanriot-Colin
Vivement ce soir qu’on se couche
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Françoise : femme de Xavier Xavier : mari de Françoise, fils de Mariette et Charles Charles : Père de Xavier et de Charlotte, mari de Mariette Charlotte : Vieille fille, fille de Mariette et Charles, sœur de Xavier Max : voisin retraité, mari de Suzanne Suzanne : voisine, femme de Maxe Mariette : Mère de Charlotte et Xavier, femme de Charles Aglaé : copine de Sidonie et de Mariette Sidonie : copine d’Aglaé et de Mariette Pierre : fils de Françoise et Xavier Philippe : vacancier, mari d’Anne et père d’Aurel Anne : vacancière, femme de Philippe, mère d’Aurel Aurel : fils de Philippe et d’Anne Jules : responsable M S A
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Scène 1 Françoise, Xavier, Charles, Charlotte, Max, Suzanne et Mariette
Les rideaux tirés, on entend un coq chanter, puis le rideau s’ouvre sur une cuisine de ferme rustique. Un homme est assis à table, il boit un café dans un gros bol. De toute évidence c’est le matin. Sa femme arrive.
Françoise : Bonjour mon chéri. Xavier : Bonjour ! Tu te lèves déjà ?
Françoise :
Oui, j’ai une nouvelle famille qui arrive aujourd’hui. Xavier : Tu as le temps, elle n’arrive qu’en début d’après midi.
Françoise :
Tu sais bien que j’aime que tout soit prêt. Je vais aller chercher les saucisses pour les pendre dans la cheminée.
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Xavier : N’oublie surtout pas, ça fait vraiment de l’effet quand ils passent la porte.
Françoise :
Ils se retrouvent catapultés dans un autre monde.
Xavier : Comme si à la campagne, rien n’avait changé. Ils exagèrent quand même !
Françoise :
Ne te plains pas, ça nous arrange bien si nos chambres d’hôtes marchent si bien, c’est justement pour leur côté rustique.
Xavier : Les parents n’ont jamais si bien fait que de nous laisser la ferme, même s’ils ont du mal à nous laisser gérer seuls notre affaire.
Françoise :
Il faut les comprendre, tout change si vite… Et puis, il reste tes parents et tous les petits services qu’ils nous rendent sont les bienvenus (on entend un chien qui aboie)Je crois bien que c’est ton père, il trouve le temps long et tu vas te faire houspiller.
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Xavier : (prenant une grosse voix)
De mon temps on ne laissait pas les bêtes attendre.
Charles : (ouvrant la porte)
Qu’est ce que tu fabriques… De mon temps on ne laissait p… (Françoise et Xavier se regardent et rient)et en plus vous vous foutez de ma fiole !
Françoise :
Non ! Non ! On ne se moque pas de vous. Xavier : Papa, tu nous connais on n’oserait pas. Charles : Justement, je vous connais… Bon t’arrives ! Xavier : OUI !!!(Il s’approche de Françoise et la prend dans ses bras)A tout à l’heure ma chérie. Charles : Bon t’as pas assez de la nuit pour ça, ma parole ! De mon temps, on n’avait pas le temps pour les galipettes, on bossait nous ! Xavier : C’est ce que j’ai cru comprendre, toi et maman vous n’avez jamais fait l’amour… Dans ta vie il n’y a que le travail qui compte. Heureusement pour moi et pour Charlotte le saint esprit s’en est mêlé ! Charles : Arrête ! Tu sais très bien ce que je veux dire.(Il sort
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vexé en claquant la porte)
Françoise :
Je crois que tu l’as vexé. Xavier : Il m’énerve avec ses « de mon temps », Si je l’avais écouté on passerait encore la charrue avec les chevaux, merde ! Il peut faire un effort non.
Françoise : (l’embrassant)Chut ! Va vite le retrouver, il rouspète, mais dans le fond, il est fier de toi.
Xavier : Ben, on ne le dirait pas.
Françoise : Ce n’est pas facile à dire pour lui, mais crois moi, il t’aime. Xavier :
T’as raison, je vais aller l’entendre me dire tendrement « dépêche-toi… de mon temps on ne trainait pas dans les jupons de sa femme », Bisous.(Il sort)
Charles voix off :
Ça y est ? Quand même, les vaches vont bientôt avoir le temps de faire du fromage avant que t’arrives !
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Xavier voix off :
Oui ! Oui ! Allez viens.
Françoise :
Ah ! Ces deux là, on ne les changera pas. Ce n’est pas le tout ma fille, au boulot. (Elle se met à ranger quand le téléphone sonne) Tiens, déjà ! Qui c’est ? (elle décroche) Allo !… Qui ?… Quoi ?… Vous voulez isoler mes combles pour un euro… C’est bien gentil à vous mais je vis dans une ferme, alors… Mais il n’y a pas de comble, je vous dis…… Non c’est non et rayez mon numéro de votre liste s’il vous plaît. Au revoir. (Elle raccroche) Ce n’est pas vrai ! Ils ne dorment jamais ceux-là. A ce moment une femme entre. C’est Charlotte, sœur ainée de Xavier. Vieille fille aigrie, elle vit encore chez ses parents. Elle vient aider Françoise pour les chambres d’hôtes.
Charlotte :
Tu causes toute seule maintenant ?
Françoise :
C’est les pubs au téléphone qui commencent depuis le grand matin et ça m’agace. Mais toi, tu es déjà là ! On a le temps tu sais, ils n’arrivent pas avant cette après-midi.
Charlotte :
C’est Xavier, il m’a dit que tu étais déjà en plein travail, je ne veux pas être à la traîne… Comme ça on ne me reprochera rien.
Françoise :
Arrête ! On ne te reproche rien, tu sais bien… (Elle change vite deconversation) La famille que nous attendons vient de Lyon et tu sais bien que pour eux tout est à
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découvrir… La ferme… Les vaches… Les engins agricoles… tout les intéresse, même nous, ils nous regardent comme des extraterrestres.
Charlotte :
On n’est pas des extraterrestres ! On est comme eux…… Qu’est ce qu’ils croient ? Moi, ça me tape sur les nerfs.
Françoise :
Ne te fâche pas. C’est grâce à ça que nous avons autant de succès. Tout citadin a un ancêtre qui vient de la campagne, ou des souvenirs qu’il aimerait faire revivre… Alors, va chercher les saucisses et allume le feu dans la cheminée. Ils aiment le rustique, on va leur donner du rustique.
Charlotte : Pfff ! Comme si des saucisses pouvaient changer quelque chose à la vie. Françoise : (en souriant)
Allez, il faut y croire.
Charlotte :
Tu parles ! (Elle sort)
Françoise : (se parle à elle-même en se remettant au travail)
Pauvre Charlotte ! J’aimerais tant qu’elle trouve quelqu’un… Peut-être que ça lui donnerait le sourire… Mais ce n’est pas ici qu’elle va trouver… Ils viennent tous en famille alors !!!
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