Dalí
154 pages
Français

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Description

Salvador Dalí (1904-1989) est connu pour son style unique et saisissant au répertoire artistique varié, mêlant cinéma, peinture, photographie et sculpture. alors que ce nom est le plus souvent rapproché au surréalisme, dalí révèle également une maîtrise certaine dans des styles différents tels que le classicisme, l’art moderne et le cubisme. Figure cruciale de l’histoire de l’art, dalí a inspiré de nombreux textes littéraires, et ce best of édifiant offre aux lecteurs un aperçu fascinant de la vie et de la carrière de l’un des pionniers les plus controversés de l’art.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 juillet 2023
Nombre de lectures 1
EAN13 9781783102907
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Auteur :
Eric Shanes

Mise en page :
Baseline Co. Ltd
61A-63A Vo Van Tan Street
4 e étage
District 3, Hô-Chi-Minh-Ville
Vietnam

© Confidential Concepts, worldwide, USA
© Parkstone Press International, New York, USA
Image-Bar www.image-bar.com

Tous droits d’adaptation et de reproduction, réservés pour tous pays.
Sauf mentions contraires, le copyright des œuvres reproduites appartient aux photographes, aux artistes qui en sont les auteurs ou à leurs ayants droit. En dépit de nos recherches, il nous a été impossible d’établir les droits d’auteur dans certains cas. En cas de réclamation, nous vous prions de bien vouloir vous adresser à la maison d’édition.

ISBN : 978-1-78310-290-7
Eric Shanes




Salvador Dalí

Sommaire


Introduction
Les Chefs-d’œuvre
Bibliographie sélective
Biographie

A
L’Ange de Port Lligat, 1952.
L’Angélus, vers 1932.
L’Angélus, 1857-1859 , Jean-François Millet .
L’Angélus architectonique de Millet , 1933
L’Apothéose d’Homère , 1944-1945
Appareil et main , 1927
Apparition d’un visage et d’un compotier sur une plage , 1938
Architecture surréaliste , vers 1932
Autoportrait au cou de Raphaël, 1921.
Autoportrait cubiste , 1923
Autoportrait mou avec lard grillé , 1941

B
Baigneuse , 1928

C
Le Cabinet anthropomorphique , 1936
Canapé Boca , 1938
Chapeaux dessinés pour Elsa Schiaparelli, 1936.
Le Château de Gala à Púbol, 1973.
Cheval surréaliste – Cheval-Femme, 1933.
Le Christ de saint Jean de la Croix , 1951
Cinquante Images abstraites qui vues à 2 mètres se changent en trois Lénine masqués en Chinois et qui vues à 6 mètres apparaissent en tête de tigre royal , 1963
Le Colosse de Rhodes , 1954
Composition satirique (La Danse de Matisse) , 1923
Construction molle aux haricots bouillis (Prémonition de la Guerre civile) , 1936
Couple aux têtes pleines de nuages , 1936
Couverture du n o 8 de la revue « Minotaure » , 1936.
Cygnes reflétant des éléphants , 1937

D
Dalí de dos peignant Gala de dos éternisée par six cornes virtuelles provisoirement réfléchies par six vrais miroirs (inachevé), 1972-1973.
Débris d’une automobile donnant naissance à un cheval aveugle mordant un téléphone, 1938.
La Découverte de l’Améri q ue par Christophe Colomb , 1954
Dématérialisation du nez de Néron, 1947.
La Désintégration de la persistance de la mémoire , 1952-1954
Les Désirs inassouvis , 1928
Dessin pour la décoration intérieure de la bibliothèque-étable , 1942
Le Devenir géologique, 1933.
Dormeuse, lion, cheval invisibles , 1930

E
Écho morphologique , 1936
L’Énigme d’Hitler , 1939
L’Énigme de Guillaume Tell , 1933
L’Énigme du désir : ma mère, ma mère, ma mère , 1929
Espagne, 1938

F
Ma Femme nue, regardant son propre corps devenir trois marches, trois vertèbres d’une colonne, ciel et architecture, 1945.
Femmes aux têtes de fleurs retrouvant sur la plage la dépouille d’un piano à queue, 1936.
La Fille de Figueres , 1926
Folle Folle Folle Minerve, 1968.

G
Gala et l’Angélus de Millet précédant l’arrivée imminente des anamorphoses coniques , 1933
La Gare de Perpignan , 1965
Girafe en feu, 1937
Gradiva, 1933.
Le Grand Masturbateur , 1929
Le Grand Paranoïaque , 1936
Guillaume Tell , 1930

H
Hallucination partielle. Six images de Lénine sur un piano , 1931
Hercule soulève la peau de la mer et demande à Vénus d’attendre un instant avant de réveiller l’amour , 1963

I
Impressions d’Afrique , 1938

J
Jeune Fille debout à la fenêtre , 1925
Jeune Vierge autosodomisée par sa propre chasteté , 1954
Jour et nuit du corps, 1936.

L
L é da atomi q ue , 1949

M
Le Machaon (Série des catastrophes) , 1983
La Madone de Port Lligat , 1950
La Madone de Raphaël à la vitesse maximum, 1954.
Marché d’esclaves avec apparition du buste invisible de Voltaire , 1940
Métamorphose de Narcisse , 1937
Le Miel est plus doux que le sang, 1941.
Montre molle blessée, 1974.
Le Moment sublime , 1938
Le Mouton , 1942

N
La Naissance des désirs liquides , 1931-1932
Nature morte vivante , 1956
Nez de Napoléon transformé en femme enceinte promenant son ombre avec mélancolie parmi des ruines originales, 1945.

O
L’Œil, dessin pour La Maison du docteur Edwardes, 1945.
Œufs sur le plat sans le plat, 1932.
L’Oiseau blessé , 1928
Ombres de la nuit tombante , 1931
Ossification prématurée d’une gare , 1930

P
Palais du vent, 1972.
Paysage près de Cadaqués , 1920-1921
La Pêche aux thons, 1967.
Penya Segats (Femme assise sur les rochers), 1926.
La Persistance de la mémoire , 1931
Le Pharmacien d’Ampurdan ne cherchant absolument rien , 1936
Poésie d’Amérique, 1943.
Port de Cadaqués, de nuit, vers 1918
Portrait d’Isabel Styler-Tas , 1945
Portrait de Gala , 1935
Portrait de Gala avec deux côtelettes d’agneau en équilibre sur l’épaule, 1933.
Portrait de la vicomtesse Marie-Laure de Noailles , 1932
Portrait de Lawrence Olivier dans le rôle de Richard III , 1955
Portrait de Luis Buñuel , 1924
Portrait de Maria Carbona, 1925.
Portrait de mon frère mort , 1963
Portrait de Paul Éluard , 1929
Portrait de Picasso , 1947
Portrait équestre de Carmen Bordiu-Franco, 1974.
Le Premier Jour du printemps , 1929

R
Le Rêve , 1931
Rêve causé par le vol d’une abeille , 1944

S
Le Sacré-Cœur (Parfois je crache par plaisir sur le portrait de ma mère) , 1929
Le Sacrement de la dernière Cène, 1955
Santiago el Grande , 1957
Le Sevrage du meuble-aliment , 1934
Singularités, 1937.
Le Sommeil , 1937

T
Téléphone-homard , 1938
La Tentation de saint Antoine , 1946
La Tête d’Helena Rubinstein émergeant d’une falaise , 1942-1943
Tête raphaélesque éclatée , 1951
Têtes molles avec œuf sur le plat sans le plat, anges et montres molles dans un paysage angélique, 1977.
Le Toréador hallucinogène , 1969-1970
Tristan et Iseult (rideau de scène pour le ballet Mad Tristan), 1944.

V
La Vache spectrale, 1928.
Vénus de Milo aux tiroirs , 1936
Vestiges ataviques après la pluie , 1934
Visage de la guerre , 1940
Le Visage de Mae West pouvant être utilisé comme appartement , 1934-1935
Autoportrait au cou de Raphaël, 1921.
Huile sur toile, 41,5 x 53 cm .
Teatre-Museu Dalí, Figueres.
Introduction



Salvador Dalí est, à n’en pas douter, l’un des artistes les plus célèbres du XX e siècle. Son œuvre explore les domaines universels de l’esprit qui échappent ainsi au temps. La majorité de ses tableaux font preuve d’une maîtrise de la représentation traditionnelle devenue rare de nos jours. Beaucoup de gens admettent qu’ils ont été attirés par l’œuvre de Dalí à cause de cette maîtrise technique que plus tard, le peintre privilégiera pour pallier le déclin progressif de son art.

Par ailleurs, Dalí a probablement été le plus doué des agents d’autopublicité en ce siècle où, comme l’a remarqué Igor Stravinsky en 1970, la publicité concerne « tout ce qui reste des arts » et Dalí, soutenu par sa femme et copublicitaire Gala, s’est montré expert en ce domaine durant la plus grande partie de sa vie.

Pourtant l’immense popularité de Dalí est aussi assez absurde, car son travail, dans sa phase la plus parfaite pour le moins, constitue une attaque des mœurs sociales, sexuelles et culturelles de cette même société qui le fête. La notion selon laquelle un artiste devrait être culturellement subversif, s’est avérée au centre de la pratique d’art du modernisme. C’était d’ailleurs certainement un trait essentiel du surréalisme, qui avait comme but de déstabiliser la base prétendument rationnelle de la société elle-même. Au cours du temps, la subversivité de Dalí s’est adoucie et, avant le milieu des années 1940, André Breton, principal porte-parole du surréalisme, écartait peut-être à juste titre, le peintre comme un pur esbroufeur et un traître à la cause des surréalistes. Mais bien qu’il y ait une évolution dans l’art de Dalí aux alentours des années 1940, ses premiers travaux contiennent sans aucun doute sa capacité de déconcerter, de choquer et d’intriguer, tout en maîtrisant aussi inventivement l’expression de la réalité et des apparences. Pareillement, le comportement de Dalí en tant qu’artiste après les années 1940 élucide la culture fondamentalement superficielle qui était la sienne. Cela semble aussi valoir la peine d’être abordé, ne serait-ce que pour déchiffrer l’homme derrière les mythes que Salvador Dalí a créés de lui-même.

Salvador Felipe Jacinto Dalí i Domènech est né à Figueres, petite ville de la province catalane de Gérone située dans le Nord de l’Espagne, le 11 mai 1904. Il était le fils de Salvador Dalí i Cusi et de Felipa Domènech. Son père, un notable local respecté, était notaire à Figueres. C’était un homme très vigoureux et l’on dit qu’il avait causé la mort du frère aîné de Dalí, dont le nom était aussi Salvador. Il était né en 1901 et décédé en 1903. Officiellement, son décès était dû à une bronchite et une gastro-entérite, mais Dalí prétendait que la mort de son frère était due à une méningite peut-être causée par un coup sur la tête. La mort de leur enfant laissa les parents de Dalí en plein désarroi ce qui exerça une profonde angoisse sur le jeune Salvador, parce qu’ils projetaient sans cesse sur lui le souvenir du frère décédé, comparant les deux enfants, habillant Salvador avec les vêtements de son frère aîné, et lui donnaient les mêmes jouets et le traitaient comme la réincarnation de leur fils défunt et non comme un individu à part entière.

Devant la négation de son moi, Dalí se révolta, affirmant son identité en même temps qu’il se rebellait contre l’image idéalisée de ce frère disparu que ses parents s’efforçaient d’imprimer sur lui. Plus tard, le peintre relatait ainsi son enfance :

« Chaque jour, je me débrouille pour trouver un moyen nouveau pour porter mon père au paroxysme de la fureur ou de la peur, ou de l’humiliation, et l’obliger à me considérer, moi, son

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