103
pages
Français
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2011
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Ebook
2011
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Publié par
Date de parution
14 octobre 2011
Nombre de lectures
6
EAN13
9782312006000
Langue
Français
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Date de parution
14 octobre 2011
Nombre de lectures
6
EAN13
9782312006000
Langue
Français
LE CERCLE DES PRIERES
Christophe Plomion
LE CERCLE DES PRIERES
Fantastique
LES EDITIONS DU NET
70, Quai Dion Bouton - 92800 Puteaux
© LES EDITIONS DU NET 2010
ISBN : 978-2-312-00600-0
Introduction
Ce que vous allez lire est une invitation au rêve. Laissez-vous guider au fil des pages, redevenez un enfant, celui qui croit aux contes, aux Fées et en leur magie. Ce livre est une quête pour réveiller l’enfant qui sommeille en vous. Certains de nos rêves sont une suite d’images sans logique et d’autres sont le langage utilisé par mère Nature pour communiquer avec notre âme et nous transmettre des messages qui peuvent nous mener vers des sentiers inexplorés de notre inconscient et ainsi ouvrir des portes vers des mondes d’imagination aux frontières du rêve et de la réalité.
Ce n’est pas en regardant la lumière qu’on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité.
Carl Gustav Jung
Le voyage est un retour vers l’essentiel.
Proverbe tibétain
Le temps est un enfant qui joue…
Héraclite
Chapitre 1 Rêves Étranges
Je suis seul au milieu de cette forêt, qu’est-ce que j’y fais ? Personne ne le sait.
Comment j’y suis arrivé ? Là encore, c’est une énigme. Je regarde tout autour de moi, je vois des arbres à perte de vue ; je regarde le ciel et, très haut, je vois un oiseau qui tourne en cercle, je décide donc de suivre le chemin tout en suivant cet oiseau.
Quarante-huit heures plus tôt…
Je me suis réveillé, perturbé par un rêve étrange. Une femme s’était présentée comme une des sœurs de Sébastien.
Elle m’avait dit : « Tu ne me connais pas, mais tu partiras seul. Chris, tu dois la rencontrer, elle t’attend ! »
À peine réveillé, j’étais parti dans la salle de bain avec ces mots dans la tête.
Elle t’attend !
Mais, qui m’attendait ?
Je faisais ces rêves étranges depuis mon enfance, et c’étaient toujours des scènes appartenant au passé ; j’y voyais des mammouths, des Indiens, des symboles étranges et tout un tas de choses auxquelles je ne prêtais plus aucune attention. Je sortis de la salle de bains alors que Sébastien était encore au travail. Il était dix heures trente et j’étais seul à la maison. Le téléphone sonna, c’était Manu mon meilleur ami. S’il y en avait un qui connaissait toutes ces choses, c’était bien lui. C’était un Maître, un expert de la culture nordique et de tout ce qui touchait aux légendes scandinaves. Le langage des Runes – ce sont des symboles venant des pays scandinaves empreints de magie et de mystère –, c’était son domaine ; il y voyait des tas de choses et il était d’une exactitude à faire peur.
— Salut Manu !
— Hey toi, comment vas-tu ? Alors, prêt pour tes vacances, plus que quarante-huit heures et vous serez dans l’avion, en route vers le Canada.
— Bien ! Justement, je souhaitais t’en toucher un mot !
— Ça ne va pas avec Sébastien ?
— Si, mais j’ai fait un rêve très étrange.
— Raconte-moi…
— Voilà, tu sais tout sur cette mystérieuse femme maintenant.
— O.K. Ne t’inquiète pas, je te fais un tirage de Runes et je te recontacte.
— Merci, que ferais-je sans toi !
Je raccrochai le téléphone et je commençai à m’activer en me lançant dans la préparation de ma valise. Pendant que je pliais tranquillement mes affaires, je suis tombé sur une pierre. Elle était ronde, plate, d’une vingtaine de centimètres, elle était douce et rugueuse à la fois mais, en la touchant, je me suis senti partir, ma tête est devenue très lourde, tout a commencé à tourner, je perdais pied avec la réalité, ma chambre disparaissait.
Je suis dans une forêt, cerné d’arbres de toutes tailles, je marche durant des heures, je suis perdu, je ne sais pas où je vais. Je vois un oiseau dans le ciel foncer vers moi et remonter dans l’azur ; c’est un gros corbeau noir qui plonge vers moi en croassant, son cri est insupportable, il fait des allers et retours. Je commence à comprendre que je dois le suivre. Je le suis donc à travers cette forêt très dense lorsqu’il se pose enfin sur la branche d’un arbre.
Je remarque que cette branche indique l’est, je le sais grâce à la position du soleil dans le ciel, ce sont des restants de scoutisme.
Je m’engage alors vers un chemin pavé de cailloux ; je n’ai pas une goutte d’eau mais je continue en priant pour que j’arrive quelque part. Là, j’arrive en haut d’une petite colline, celle-ci forme une cuvette. En son centre, j’aperçois deux cercles de pierres, l’un à l’intérieur de l’autre, avec quatre rayons venant des points cardinaux. Je m’approche du cercle et là, une lumière m’aveugle, tous mes sens sont bloqués et je suis aspiré au centre des cercles.
Lorsque je rouvris mes yeux, je me trouvais dans ma chambre à coucher, avec cette même pierre dans la main, excepté à un détail près, un symbole était apparu, un cercle rouge avec une croix au centre de celui-ci. Ça alors ! Mais qu’est-ce qui se passe ? Je rappelai aussitôt Manu.
Maudit répondeur !
— Salut, c’est Moa (J’imite souvent le cri du corbeau). Je voudrais que tu me rappelles, c’est urgent.
Je regardai mon mobile, trois appels en absence. Le téléphone vibra.
— Allô ? Manu.
— Oui, j’ai essayé de te joindre, mais sans succès.
— Je sais, c’est de ma faute. Bref, j’ai quelque chose d’important à te raconter !
Après une demi-heure de récit, il me dit :
— Au fait, j’ai fait ton tirage de Runes, Tiwaz affirme que tu voyageras seul.
— Oui, je pense que je dois me faire une raison.
— Mais que penses-tu de cette vision ?
— C’est une femme, un guide. Elle est venue jusqu’à toi pour te montrer quelque chose, c’est pour cela que Sébastien ne pourra pas venir avec toi au Canada.
— Que penses-tu de ce symbole apparu sur la pierre ?
— Hum ! Je vais faire des recherches sur internet, O.K. ?
— Je te remercie.
Je terminai de faire ma valise et je m’aperçus qu’il était déjà dix-sept heures, le temps passait trop vite. Mon portable sonna, le nom de Sébastien s’afficha.
— Coucou, mon chéri ! Comment vas-tu ?
— Je me sens très mal, je ne comprends pas pourquoi j’ai de la fièvre. Depuis ce cauchemar où j’ai senti que quelque chose s’approchait de moi. En conséquence, je quitte le travail avant de faire un malaise.
— Ne bouge pas, je viens te chercher.
— Non inutile, c’est une collègue qui me ramène en voiture.
— O.K. À tout à l’heure.
Je commençais à voir ce qui se tramait derrière mon rêve et le tirage de Runes de Manu. Tout commençait à s’emboîter dans mon esprit. J’avais tellement hâte de lui présenter Lyse et sa charmante famille québécoise.
À dix-huit heures trente, j’entendis un bruit de clé dans la porte, il était devant moi en train d’agoniser. Il entra, je l’invitai à s’allonger sur le canapé. Il me regarda les yeux baissés et il m’annonça la terrible nouvelle.
Je m’assis à mon tour, bien que je susse, depuis ce matin, que quelque chose n’allait pas. C’était le coup de bambou. Pourquoi lutter, lorsque les choses ont déjà été décidées pour nous, cela ne sert à rien. Il me regarda d’un air tellement triste que j’étais incapable de lui en vouloir. Je lui fis un baiser sur le front en lui disant qu’il guérirait vite. Sébastien s’endormit enfin, épuisé par ce malaise mystérieux.
La soirée arriva et je commençai à repenser à tous ces événements, tout en prenant mon repas seul. Je débarrassai la table, me lavai, puis j’allai me glisser dans les draps chauffés par mon chéri qui dormait depuis maintenant plusieurs heures. Ma nuit fut très courte car, une fois de plus, j’étais reparti pour un autre délire…
Je suis dans un couloir où les murs sont recouverts de portes gravées de symboles.
Je remarque qu’aucune d’elles ne ressemble à l’autre ; une de ces portes est en forme de triangle marqué de l’œil d’Oud jât. Elle est en or avec l’œil bleu lapis-lazuli. Je me sens attiré vers elle quand une main invisible me saisit pour me repousser violemment. Je comprends que cette porte n’est pas pour moi. Je continue d’avancer dans le couloir et j’aperçois une porte gravée d’un symbole identique à la pierre trouvée dans ma chambre. Je me dirige vers elle quand j’entends un rire strident, suivi d’une voix qui me dit :
— Crois-tu que je vais te laisser passer aussi facilement… ? Ha, ha, ha ! Essaye d’abord de trouver la bonne porte !
À ce moment-là, mon rêve tourne au cauchemar car le même symbole s’inscrit sur toutes les portes. Une écharpe vole à travers les airs, elle est tressée avec du coton de couleur, elle porte également un symbole, celui d’une marmotte multicolore. J’enten