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Description
Informations
Publié par | Encyclopaedia Universalis |
Date de parution | 07 juin 2017 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782341006675 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 1 Mo |
Informations légales : prix de location à la page 0,0224€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Universalis, une gamme complète de resssources numériques pour la recherche documentaire et l’enseignement.
ISBN : 9782341006675
© Encyclopædia Universalis France, 2019. Tous droits réservés.
Photo de couverture : © Johnkwan/Shutterstock
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Musique sérielle et dodécaphonisme
Introduction
Le besoin d’établir l’existence d’une « démocratie » sonore, c’est-à-dire de définir les bases d’un langage où la « tyrannie de la dominante » ne s’exercerait plus, se fit sentir très tôt. Sans remonter jusqu’au chromatisme de Cypriano de Rore (1516-1565) ou de Gesualdo da Venosa (1560 env.-1614), des faits comme l’apparition de l’accord de septième diminuée ou de quinte augmentée répondaient obscurément à ce besoin. De même, la prolifération des « notes à côté », qu’elles fussent résolues ou non, montrait une volonté d’émancipation qui s’affirmait avec chaque génération.
En harmonie classique, chaque accord peut être identifié grâce à un chiffrage conventionnel (basse chiffrée). À la fin du XIX e siècle, notamment avec le chromatisme wagnérien et sa « mélodie infinie », les règles de l’analyse harmonique ne suffisent plus pour rendre compte, de manière satisfaisante, de l’émiettement que subit la tonalité, voire pour chiffrer avec certitude certains agrégats sonores, tel l’accord fameux du prélude de Tristan . Mais l’ensemble du problème n’est posé clairement que dans les premières années du XX e siècle.