À l encre de mon obsession
283 pages
Français

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À l'encre de mon obsession , livre ebook

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Description


DARK ROMANCE



Aya est enlevée et conduite dans un entrepôt désaffecté.
Lorsque ses yeux y croisent ceux de Ash, son premier amour, elle se pense à l’abri, mais la réalité est autrement plus violente.
Celui dont elle a été éperdument amoureuse est désormais son bourreau.
En la sauvant autrefois, Ash a cédé son âme à la Familia. Aujourd’hui à la tête d’un réseau de traite de blanches, il s’assure de gravir les échelons au sein de l’Organisation.
Ses plans sont clairs, son avenir tout tracé, et rien ne se mettra en travers de sa route, notamment celle qui mène à la vengeance.
Oui, tout est méticuleusement calculé, anticipé. Tout, excepté que la déesse de son passé lui soit livrée dans le dernier convoi.
Elle ne devait être rien de plus qu’une marchandise. Sa marchandise. Sa possession.
Si le combat de la trop fougueuse et indomptable Aya consiste à survivre jusqu'à sa vente, Ash, lui, doit lutter contre son corps et son âme que la belle égyptienne met à mal.
L’histoire semble se répéter, Aya est à nouveau son point faible.
Lorsque complot, trahison et jalousie se mêlent à la partie, il n'y a plus d'échappatoire possible.
Leur chute est inéluctable, mais parviendront-ils à se retrouver dans l’obscurité ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 mai 2022
Nombre de lectures 9
EAN13 9782379933103
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

À l’encre de mon obsession
 
 
 
TOTAIME
&
MANON DONALDSON
 
 
 



 
Les auteures sont représentées par Black Ink Éditions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : À l’encre de mon obsession
Auteures : Manon Donaldson & Totaime
Suivi éditorial : Sarah Berziou
 
© Black Ink Éditions
Dépôt légal mai 2022
 
Couverture © Black Ink Éditions
Réalisation : Juliette Bernaz
Photographe : Miguelanxo Photograph
Modèle : Renzo Augusto Perrone Parente
ISBN 978-2-37993-310-3
 
Black Ink Éditions
27 rue Vivonne - 17220 La Jarne
Numéro SIRET 840 658 587 00026
 
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com

Table des matières
Partie 1 : Aya
Prologue
Chapitre 1 - Captive
Chapitre 2 - Je peux faire de ta vie un enfer
Chapitre 3 - Juste une petite pute
Chapitre 4 – La reine des putes
Chapitre 5 - Au nom de notre passé
Chapitre 6 – La récompense de l’obéissante
Chapitre 7 - Tu ne veux pas me voir mourir
Chapitre 8 - Méfie-toi de Mina
Chapitre 9 – Un putain d’étalon
Chapitre 10 – Une beauté fatale
Chapitre 11 - En plein enfer
Chapitre 12 - Tu ne représentes rien pour moi
Chapitre 13 - Le docteur
Chapitre 14 - Je ne voulais pas t’oublier
Chapitre 15 - L’ultime test
Chapitre 16 - J’ai choisi la mienne, patron
Chapitre 17 - Encore maintenant, tu gardes tes œillères
Chapitre 18 - Quand tout ceci sera fini, ce sera toi et moi. Ensemble
Chapitre 19 - Mon destin est scellé
Chapitre 20 - À cet instant, il est mon obsession
Chapitre 21 - La couleur du sang
Partie 2 : Ash
Chapitre 1 – Je me souviens
Chapitre 2 – Réunion au sommet
Chapitre 3 – Fils à son papa
Chapitre 4 – No fucking messie
Chapitre 5 – Mon pote le désosseur
Chapitre 6 - Mirage
Chapitre 7 – Bluff ou pas bluff
Chapitre 8 – L’unique leçon
Chapitre 9 – Poison mortel
Chapitre 10 – La pute et le lâche
Chapitre 11 – Protéger ses acquis
Chapitre 12 – La mort dans l’âme
Chapitre 13 – L’ambition de la catin
Chapitre 14 – À mains nues
Chapitre 15 - Priorité
Chapitre 16 – Héritage mortel
Chapitre 17 – Il n’est rien
Chapitre 18 – Le cœur net
Chapitre 19 – T’es ma pupute
Chapitre 20 – Tu m’as tué
Chapitre 21 – Est-ce que t’es si conne ?
Chapitre 22 – La loi des lois
Chapitre 23 – Ne nourrissez pas les psychopathes
Chapitre 24 – Une bouffonne sans King
Chapitre 25 – Aussi violent et sec que le désert
Chapitre 26 – Un silence lourd de vérité
Chapitre 27 - Un homme mort c’est bien, quatre c’est mieux.
Chapitre 28 – Toutes des catins
Chapitre 29 – Reine des poufiasses
Chapitre 30 – C’est toi ? Non, c’est moi ! Ou c’est plutôt elle ?
Chapitre 31 – Une claque n’attend pas l’autre
Chapitre 32 – Le serpent sans sonnette
Épilogue
Remerciements

 
 
 
 
Partie 1 : Aya
 
 

Prologue
 

 
Les coudes tanguant sur le zinc et la tê te plong ée dans mes mains moites, j’essaie d’endiguer les remontées acides qui tentent une percée par mon œsophage. Je n’ai plus la force de me lever et encore moins celle de demander de l’aide à Stan, mon pote barman, pour appeler un taxi. Ma seule option pour ne pas régurgiter les – trop – nombreuses tequilas avalées reste de me concentrer sur ma respiration. Désordonnée et fébrile, mais présente malgré tout. Mes copines sont parties depuis un moment maintenant, mais prise dans l’euphorie de la soirée, je n’ai pas voulu les suivre. Mon entêtement est devenu une routine, elles ne persistent même plus à me faire entendre raison lorsque je me mure dans mon délire. Me voilà donc en plein milieu de la nuit, seule et complètement saoule, à prier pour ne pas vomir mes tripes sur ma petite robe fleurie. Quand soudain une voix que je crois connaître traverse le brouillard de mon cerveau, m’obligeant à me redresser. Un sourire reconnaissant se dessine sur mes traits fatigués. Stan, sauveur de mes cuites, dépose un grand verre d’eau fraîche et un comprimé devant moi.
—  Avale ç a et rentre chez toi, Aya. Tu sais que je t’adore, mais tu as atteint tes limites pour ce soir ; et ne compte pas sur moi pour te porter jusqu’à la sortie. Encore moins dans mon lit si c’est ce que tu attends.
Ce gentleman de bas étage qui me sert également d’ami et occasionnellement d’amant espère une réaction de ma part.
—  J’ai le droit de finir ma séance de sophrologie avant de me faire virer ?
—  Je ne suis pas un mufle, prends tout ton temps. Non, oublie ce que je viens de dire. Tu as cinq minutes, pas une de plus. Je t’ ai command é un taxi, il doit déjà être en chemin. Alors fais ce qu’il faut, mais tu repars sur tes deux jambes dè s que tu as aval é le médoc.
—  Quand tu me parles de cette manière, je ne sais pas si je dois te remercier ou t’insulter. Et je t’assure que tu as de la chance d’être trop loin de moi pour que je puisse te corriger.
Un sourire canaille agrémenté d’un clin d’œil charmeur, et il m’abandonne pour aller s’ occuper d ’une table derrière. Je sens pourtant son attention sur moi alors que je porte le verre à mes lè vres. Apr ès plusieurs gorgées rafraîchissantes, j’avale le cachet en espérant qu’il fasse rapidement effet. Même très vite, vu la douleur fulgurante qui me broie la tête lorsque le tabouret d’à côté grince sur le parquet au moment o ù une personne prend place.
—  Dure soirée ?
J’ avise l ’homme qui s’adresse à moi, croyant que je suis disposée à taper la causette. De type caucasien, grand, mince, plutôt mignon, mais je n’y accorde pas plus d’importance, d’autant que je ne m’en souviendrai plus au réveil. Tout ce que je remarque, c’est sa fa ç on peu discrète de me reluquer malgré la visi ère de sa casquette qui lui masque une partie du visage. Son sourire charmeur mais trop travaillé me laisse de marbre.
—  Que fait une si belle jeune femme seule dans un bar miteux au beau milieu de la nuit ?
Le timbre de sa voix lui confère un aspect chaleureux pourtant.
—  Il est évident que tu n’es pas d’ici, alors si tu ne veux pas que Stan, le proprio de ce bar miteux, te vire à coups de pied dans le cul : la musique ne couvre pas tout, encore moins les insultes sur l’endroit le plus réputé du coin. Et ton compliment n’en était pas un.
Pas le moins du monde déstabilisé par mon manque d’enthousiasme, il fait pivoter son siège vers moi et émet un léger rire. Voilà, je l’ amuse.
—  Comment sais-tu que je suis seulement de passage ?
—  C’est une petite ville, tout le monde se connaît, et toi, clairement, je ne te connais pas.
Comme si mes mots étaient une invitation, il tend une main vers moi. Ç a y est, c ’est officiel, je suis agacé e.
—  Je m’appelle Max, et toi ?
Je regarde sa paume toujours dans les airs, qui attend que je la serre.
—  Je ne suis pas intéressé e.
Cette fois il se marre ouvertement. Il ré cup ère sa main en secouant la tê te, incr édule. Probablement pour se donner une certaine contenance, il tapote l’écran de son téléphone tout en continuant de sourire et de me jeter des œillades.
—  Je te demande pardon ?
Il semblerait que ce Max soit peu habitué à se faire rembarrer. J’avoue qu’il est loin d’être moche, mais vu mon état, je ne suis pas encline à le laisser me draguer, je veux simplement aller me coucher. Seule. Je me lève laborieusement et tangue légèrement quand mes pieds touchent le sol, ce que mon nouveau pote collant ne manque pas de repérer.
— É coute, t’as une belle gueule, mais tchatcher avec la meuf bourrée dans le premier bar venu, ç a fait juste de toi un gros connard. Alors tu peux te la mettre derrière l’oreille et te la fumer plus tard.
Alors que je ré cup ère mon sac et tourne les talons pour foutre le camp, ses doigts se referment autour de mon poignet dans le but de me retenir, mais je m’ en d égage d’un mouvement brusque. Le mec lève les mains en guise d’excuse et n’esquisse plus le moindre geste tandis que je reprends ma route à reculons vers la sortie. Si jusque-là sa tentative m ’amusait à moitié, là, ce n’est plus du tout le cas.
—  Touche-moi encore une fois et je te broie les couilles, c’est clair ?
Face à mon ton mena ç ant, il hoche la tête d’un air entendu, mais le regard libidineux qu’il coule sur moi me déplaît au plus haut point. J’avertis Stan de mon départ en l’interpellant, mais il n’y prête pas vraiment attention, trop occupé à débarrasser les tables vides. L’heure de la fermeture n’est plus loin. Lorsque je quitte le bar, le vent frais de la nuit sèche mes sueurs froides et m’aide à mieux respirer. Durant d’interminables minutes, je patiente sur le trottoir, en piétinant ou plutôt en me bousillant les orteils dans mes nouveaux escarpins, quand soudain une berline noire ralentit jusqu’à s’arrêter à ma hauteur. Soulagée de voir enfin mon taxi arriver, je ne réfléchis plus et m’engouffre dedans. Je dicte mon adresse au chauffeur, mais celui-ci ne semble pas pressé de démarrer alors que je ne rê ve que d ’une chose : mon lit douillet.
—  Loin de moi l’idée de vous brusquer, mais j’ai eu une longue nuit et j’aimerais vraiment rentrer avant que la ville ne se réveille.
Le type tapote du bout des doigts le cuir du volant de manière stressée – et stressante, par la mê me occasion  –, sans prendre la peine de me répondre. Bordel, cette fin de soirée est de pire en pire, les hommes de la Terre se liguent contre moi.
—  Hey, mec, le compteur tourne et je n’ai plus vraiment de tunes sur moi, alors si tu veux être payé, il serait peut-être temps de décoller.
—  Y a pas de compteur dans ma caisse, petite pute ! Maintenant, ferme ta gueule, on va bientô t y aller.
Moment de bug. Je reste de longues secondes sur la banquette à me demander o ù je suis tombée avant que mon cerveau fonctionne à nouveau. Traquenard ou juste connard, je ne souhaite pas m’éterniser une seconde de plus dans cet

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