Angel Ice
255 pages
Français

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Angel Ice , livre ebook

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Description


Un BOSS richissime, pris entre deux feux.



Une étudiante perdue.



Une relation amoureuse naissante... sous très haute tension.



Percutée par une voiture, Angela est emmenée en urgence à l’hôpital.


Nathaniel, paniqué, ne peut imaginer la perdre.


Entre cet accident, ses parents qui ne cautionnent pas leur relation, le passé d’Angela qui les rattrape, il ne sait plus où donner de la tête. À qui accorder sa confiance.


Rapidement, il comprend que le pire n’est pas derrière eux, mais à venir.




Dans ces moments de doute, de peur, d’incertitude, l’amour peut-il triompher de tout ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 février 2023
Nombre de lectures 18
EAN13 9782376527053
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

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Titre de l'édition originale : Angel'Ice #2
Copyright © Butterfly Editions 2023
Couverture © Butterfly Editions - Depositphotos
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-705-3
Dépôt Légal : mars 2023
29022023-1730-VF
Internet : www.butterfly-editions.com
contact@butterfly-editions.com
Céline Chaudey
Angel'Ice #2
ISBN : 978-2-37652-705-3
À ma famille, Le socle de ma vie.
Angela
Prologue
— Papa, demi-tour, vite! m’écrié-je subitement. Totalement affolée, je tapote une fois de plus auto ur de mon cou, regarde sous mon débardeur, farfouille dans ma veste de survêtem ent, vérifie dans mes poches de jogging. — Quoi? Pourquoi? Que se passe-t-il? me demande mon père, inquiet, en garant la voiture sur le bas-côté. — Je n’ai pas mon pendentif. — Tu en es sûre? — Tu as regardé dans ton sac? s’enquiert ma mère dans un soupir agacé. — Deux fois et je ne le trouve nulle part. J’ai dû l’oublier dans ma chambre. Papa, s’il te plaît, ramène-nous à la maison. Tu sais que sans lui, jamais je n’y arriverai… — On n’a pas le temps, Angie… commence ma mère. — Eh ben, on va le prendre, l’interrompt mon père e n manœuvrant le break afin de revenir sur nos pas. Tu sais aussi bien que moi com bien son pendentif est important pour elle. — N’empêche, elle aurait dû mieux vérifier ses affa ires avant de partir, réplique ma mère avant de se retourner vers moi pour me sermonn er. Tu dois absolument apprendre à mieux t’organiser. Comment géreras-tu l orsque tu seras aux Jeux olympiques? Dis-moi? — Eh doucement, Délie, intervient mon père, en s’em parant de sa main afin de la calmer. Elle ne l’a pas fait exprès. Et puis, elle stresse suffisamment comme ça, inutile d’en rajouter. Dieu bénisse mon père! Que ferais-je sans lui? Je ferme les yeux et tâche de me concentrer sur ma respiration dans le but de refouler l’angoisse qui me ronge depuis des jours e t semble avoir atteint son paroxysme, ce matin. Depuis mon réveil, je me sens comme une véritable boule de nerfs. J’ai un trac terrible pour ce qu’il va suivre. Aujourd’hui, je passe les dernières éliminatoires d ans le but de représenter les États-Unis aux prochains Jeux olympiques, dans la c atégorie patinage artistique, en individuelle. Et ça me met une pression monstre. Je suis morte de trouille à l’idée de perdre. Car, dans ce cas, que se passera-t-il? Certes, je pourrais toujours persévérer et retenter ma chance dans quatre ans. Néanmoins, j’hésite. J’adore le patinage. Il s’agit bien plus que d’une passion. Ça représente ma raison de vivre. Cependant, pour atte indre mon niveau actuel, j’ai dû m’entraîner comme une folle dans l’optique d’être p rête pour tout à l’heure. Si j’échoue, cela signifiera quoi exactement? Que je devrais bosser encore plus durement? Me sens-je parée pour cela? Et si là aussi, les choses ne se déroulent pas co mme je l’espère, qu’adviendra-t-il de moi? M’obstinerai-je une fois de plus? Et ensuite?... Dernièrement, je n’arrête pas de m’interroger sur m on avenir. D’un côté, je me questionne énormément sur ma carrière de patineuse : le jeu en vaut-il la chandelle? De l’autre, je me demande souvent ce que je deviend rais si je cessais de patiner : que ferais-je de mon existence?
Dans quinze jours, je dois intégrer Dartmouth, dans le New Hampshire, où l’on m’a offert une bourse sportive, qui me permettra, à la fois de patiner et de poursuivre mes études. En parallèle, la fac de Seattle m’a égaleme nt octroyé une bourse pour mes brillants résultats scolaires. J’ai également été a cceptée à l’université de Chicago et NYU. J’ai prévu d’y suivre un cursus dans la financ e. En effet, j’aime beaucoup les chiffres et tout ce qui s’y rapporte. Toutefois, je doute. Où un diplôme de ce genre peut-il conduire? Et puis, ai-je envie de me bâtir une vie dans ce domaine? Compte tenu de tout cela, je me dis avoir tout inté rêt à donner le meilleur de moi-même et à gagner. Surtout que si je remportais ce c hampionnat, il s’agira de la concrétisation de milliers d’heures de travail acha rné, et aussi la réalisation d’un rêve. Depuis l’âge de trois ans, où j’ai chaussé les pati ns pour la première fois, je ne vis que pour un moment comme celui-ci. Maintenant qu’il se trouve en voie de se réaliser, j’ai la frousse. Ai-je l’étoffe pour entrer dans la cour de s grands? Je sais être douée sur la glace – j’ai suffisamment de trophées pour le prouv er! –, mais cela suffira-t-il pour pouvoir prétendre rivaliser avec les plus grands pa tineurs du monde entier? La voiture remontant l’allée de la maison m’extrait de ma crise existentielle. Je m’efforce de chasser toutes ces pensées de mon espr it et de me concentrer sur le présent, à savoir retrouver mon collier. Pour la su ite… eh bien, on verra plus tard, le moment venu! Mon père a à peine le temps de se garer, je saute d u break et cours jusqu’à la porte d’entrée. Mes mains tremblent tellement que j e dois m’y prendre à deux fois avant de réussir à enfoncer la clé dans la serrure. Dès q ue j’ai réussi, je me rue dans ma chambre et me mets à la recherche de mon pendentif en bois. Mon grand-père me l’a sculpté et offert pour ma pre mière compétition, quand j’avais quatre ans. Depuis ce jour, il ne m’a plus jamais quittée et je le porte à chaque championnat comme un porte-bonheur. Il représente u n ange, aux ailes déployées, chaussé de patins. À mes yeux, il incarne l’être qu i veille sur moi quand je me trouve sur la glace. Pour les autres, il s’agit de moi : A ngel’Ice. Ne le voyant nulle part, je me mets à quatre pattes pour regarder sous mon lit, au cas où il soit tombé pendant que je préparais mes a ffaires ce matin. Au même instant, je perçois mon père approcher, puis se mettre à che rcher avec moi. — Je l’ai trouvé, annonce-t-il au bout d’une minute à peine. — Où était-il? — Dans son écrin, sur ton bureau. Sous tes livres p our l’université. — Merci, Papa, t’es le meilleur! m’exclamé-je en me jetant à son cou et en déposant un baiser sur sa joue. Il me rend mon étreinte et nous demeurons ainsi jus qu’à ce que le klaxon de la voiture retentisse et que l’on entende Maman s’épou moner : «Dépêchez-vous, là-haut, on n’a plus une seconde à perdre!» — Nous ferions mieux d’y retourner, commencé-je. Mais mon père m’interrompt : — D’abord, j’aimerais te dire que quoi qu’il se pro duise tout à l’heure, ta mère et moi sommes extrêmement fiers de toi et le serons to ujours, d’accord? déclare-t-il en nouant la ficelle en cuir, de mon pendentif, autour du cou. — Merci, Papa, lui réponds-je, émue. — Et une dernière chose, je t’aime, ma puce. — Moi aussi, je t’aime, mon papa. Il me prend dans ses bras et me serre étroitement c ontre lui. Je me repais de sa chaleur, de sa puissance et de sa confiance. Pour l a première fois depuis le début de la journée, j’ai enfin la sensation de pouvoir respire r correctement. — Bon, vous venez, Maman va bientôt péter un câble, intervient brusquement Tobias, en déboulant dans ma chambre. — Tu as raison, fiston.
— C’est quoi la durée de vie d’un klaxon? demandé-je à mon frère, tandis que nous descendons tous les trois au rez-de-chaussée s ous le cri strident de l’avertisseur de la voiture. — Trop longue, à mon avis! Beaucoup trop longue! En bouclant ma ceinture, je me sens mieux, nettemen t plus sereine que la fois précédente. Ce petit moment avec mon père m’a fait énormément de bien. En une phrase, il a réussi à balayer tout le poids que je portais sur mes épaules depuis des jours. Grâce à lui, j’appréhende beaucoup moins cet te compétition. L’enjeu demeure important, toutefois, je sais que tout s’y passera bien. Surtout que, maintenant, je porte mon pendentif porte-bonheur. Alors, comme le dit si bien Bobby McFerrin : «Don’t worry, be happy.» Comme s’il avait lu dans mon esprit, Papa m’adresse un clin d’œil via le rétroviseur. Puis, il démarre, direction l’aéroport , où nous décollerons pour Anchorage, là où se dérouleront les sélections. Afin de rattraper le temps perdu, il emprunte un ra ccourci, nous permettant de contourner la ville, plutôt que la traverser. Nous quittons rapidement Fairbanks. Malgré cela, nous ne semblons pas rouler assez vite au goû t de ma mère qui le supplie d’appuyer sur le champignon. Celui-ci lui cède et a ccélère jusqu’à atteindre la limite de vitesse autorisée, même si le chemin ne s’y prête g uère. L’endroit est magnifique, mais très dangereux. De n ombreux accidents s’y produisent chaque année. La route zigzague au milie u d’une forêt épaisse, limitant ainsi grandement la visibilité. Cependant, j’ai tou te confiance dans les talents de pilote de mon père. Pour la peine, je me perds en contempl ation et observe le paysage défiler de l’autre côté de la vitre. Lorsque, d’un seul cou p, j’aperçois un arbuste bouger. Je n’ai pas le temps d’émettre un son qu’un orignal mâle, adulte, déboule juste devant nous. J’entends mon père jurer, ma mère rete nir son souffle et vois mon frère lever des yeux catastrophés autour de lui pendant q ue moi, je demeure là, à regarder cet énorme cervidé, sans penser ni bouger. Papa donne un brusque coup de volant pour tenter d’ éviter cet animal de cinq-cents kilos. Ce dernier, effrayé, déguerpit et reto urne à l’abri dans la forêt. Durant ce temps, notre voiture devient incontrôlabl e. Elle tournoie sur elle-même avant de heurter le bord de la route. À ce moment-l à, elle part en de nombreux tonneaux. J’ai par instant la tête en bas, puis, la seconde d’après, de nouveau en haut avant de retomber en bas, et ainsi de suite durant ce qui me semble durer une éternité. Toutes nos affaires volent dans l’habitacle, mon sa c de sport, celui de ma mère, la console de Tobias. Nous sommes bringuebalés de tous les côtés. Nous crions de terreur quand, soudain, après un épouvantable bruit de carrosserie froissée, tout s’arrête. J’ignore ce qu’il s’est produit par la suite. Je sa is juste avoir perdu connaissance. Combien de tempsent où j’ouvre? Je n’en ai pas la moindre idée. Toutefois, au mom les yeux, je ressens une violente douleur au niveau de la cuisse. J’essaye de bouger la jambe afin de sortir de la voiture, mais je n’y arr ive pas. La souffrance est insupportable. J’examine partout autour de moi et d écouvre une scène digne d’un film d’horreur. — PAPAe tenait un peu plus tôt.!!! hurlé-je en avisant l’état de l’endroit où il s Il ne s’y trouve plus. À la place se dresse un arbre. Affolée, je regarde à droite, puis à gauche, et rec onnais le pull rouge qu’il avait enfilé ce matin, étendu par terre à deux mètres de la voiture. — PAPA, PAPA! m’écrié-je de plus belle, en tapant contre la vitre miraculeusement intacte, dans l’espoir de le voir se lever et venir m’aider. J’ai beau m’époumoner de toutes mes forces, il ne b ouge pas. Je continue à l’appeler encore et encore, sans relâche, tout en a ttendant un signe de vie de sa part. En vain, hélas. Il reste là, allongé sur le sol…
Au bout d’un moment, je prends conscience qu’il ne peut pas me secourir. Alors, je cherche de l’aide ailleurs. Je me tourne vers mon f rère, inconscient, à côté de moi. Une plaie profonde cisaille son crâne et lui macule le visage de sang. Je le secoue, le supplie de se réveiller, malheureusement rien n’y f ait. Il n’y a qu’un affreux râle pour s’échapper de ses lèvres. — Maman, aide-nous! Je t’en prie, Maman! je l’enjoins en me penchant vers son siège. Or, là aussi, une vision cauchemardesque s’offre à moi. Il y a du sang absolument partout. Sa tête repose sur le tableau de bord. Con trairement à Tobias, ses yeux sont grands ouverts, néanmoins ils paraissent voilés, fi gés pour l’éternité. — Non, Maman, suffoqué-je à la seconde où je compre nds qu’elle ne me répondra plus jamais. Je me détourne de ce spectacle et me concentre sur mon petit frère. Il semble respirer de plus en plus difficilement. Je force me s méninges à s’activer pour dénicher une solution. Je me repasse en boucle toutes les le çons de secourisme que mon père m’a données, cependant rien ne me vient à l’esprit. Je me sens désemparée. Je ne sais absolument pas quoi faire, hormis le supplier, en sanglotant. — Toby, ne m’abandonne pas! Aussi brusquement que la voiture avait stoppé sa co urse folle, ses râles cessent. Le silence envahit l’habitacle. Un silence assourdi ssant, qui me terrifie, m’épouvante. — NON, TOBY, NON, m’écrié-je au comble de l’affolem ent. Je tends le bras, m’empare de son poignet et palpe là où je devrais sentir son pouls battre. Je ne perçois rien, pas même le plus infime frémissement. — Non, pas toi, aussi, éclaté-je en sanglots, en me rendant compte que mon petit frère s’est éteint. Je hurle ma douleur jusqu’à ne plus avoir de voix. Ensuite, je demeure, là, prostrée, anéantie. Rien ne bouge autour de moi, pas même une branche n i une feuille. Le temps semble s’être suspendu autour de moi. Je suis seule . J’ai peur. J’ai mal. J’ai froid, de plus en plus froid. Mon corps s’engourdit progressi vement. Je ne sens plus ma jambe. Ma conscience faiblit. Finalement, je cesse de lutter. Je ferme les yeux e t laisse l’obscurité m’engloutir…
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