Another life
151 pages
Français

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Another life , livre ebook

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Description

La vie ne distribue pas les mêmes cartes à tout le monde.


Elijah le sait et pour subvenir aux besoins de sa famille, il est prêt à tout, même à prendre des risques irréversibles.


Quant à Rafaël, il purge sa peine dans une prison au milieu des dealers, des barons de la drogue et des psychopathes.



En un regard, ils comprennent qu’ils viennent de lier leur destinée à tout jamais. Mais leur avenir s’éclaircira-t-il ou provoquera-t-il une chute inévitable ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 avril 2022
Nombre de lectures 15
EAN13 9782493219558
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Another
Life
 
 
Dédicace
 
 
 
 
ANDRÉA CLARKE
 
 
Another
Life
 
«Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»
 
©2022, ANDREA CLARKE
Édition : Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne, 62117 Brebières.
Siret : 84469800100014
Dépôt légal : 04/2022
ISBN numérique : 978-2-493219-55-8
ISBN papier : 978-2-493219-56-5
ANDRÉA CLARKE
 
Maman de deux grands enfants avant d’être auteure, je partage mon temps entre mon foyer, un travail à temps plein et ma passion livresque.
 
Je suis originaire de l’Indre-et-Loire et vis en Touraine. Grande passionnée de lecture, j’affectionne plus particulièrement les romans qui me font voyager et me tiennent en haleine.
 
J’écris depuis peu, mais ma passion pour la lecture est apparue depuis que je suis en âge de lire.
 
Mes romans sont pour moi un défi et l’accomplissement d’un projet qui me tenait à cœur. Défi que j’ai pu réaliser, car j’ai la chance d’avoir le soutien de mon entourage et ma famille.
 
Cette aventure livresque n’est qu’un début et je compte écrire encore beaucoup d’autres histoires.
 
 
Table des matières
 
CHAPITRE 1 : ELIJAH
CHAPITRE 2 : RAFAËL
CHAPITRE 3 : ELIJAH
CHAPITRE 4 : RAFAËL
CHAPITRE 5 : ELIJAH
CHAPITRE 6 : RAFAËL
CHAPITRE 7 : ELIJAH
CHAPITRE 8 : RAFAËL
CHAPITRE 9 : ELIJAH
CHAPITRE 10 : RAFAËL
CHAPITRE 11 : ELIJAH
CHAPITRE 12 : RAFAËL
CHAPITRE 13 : ELIJAH
CHAPITRE 14 : RAFAËL
CHAPITRE 15 : RAFAËL
CHAPITRE 16 : ELIJAH
CHAPITRE 17 : RAFAËL
CHAPITRE 18 : ELIJAH
CHAPITRE 19 : RAFAËL
CHAPITRE 20 : ELIJAH
CHAPITRE 21 : RAFAËL
CHAPITRE 22 : ELIJAH
CHAPITRE 23 : RAFAËL
CHAPITRE 24 : ELIJAH
CHAPITRE 25 : RAFAËL
CHAPITRE 26 : ELIJAH
CHAPITRE 27 : RAFAËL
CHAPITRE 28 : ELIJAH
Remerciements

 
Prologue
La sueur me coule dans le dos, j’ai les mains tellement moites qu’elles n’arrivent pas à s’accrocher au volant. Je suis sûr que mon teint cramoisi va me trahir à peine aurai-je franchi la frontière. Il faut vraiment que je me calme. Ce n’est pas la première fois que je fais ça, mais après plusieurs années d’inactivité pour me consacrer à ma famille, j’ai la pression.
Les voitures sont ralenties avant chaque examen minutieux de leur habitacle. Les douaniers font du zèle maintenant, ça ne présage rien de bon. Putain, il fallait que ce soit aujourd’hui ! Ils doivent sûrement chercher quelque chose ou quelqu’un, c’est bien ma veine.
J’avance de quelques mètres et me retrouve de nouveau au point mort. Je ne peux m’empêcher de me tortiller sur mon siège, la chaleur devient étouffante et je peine à respirer calmement. Mon téléphone ne cesse de vibrer, annonçant l’appel de Maya que je rejette dans la foulée. Impossible de lui parler pour le moment, je dois rester concentré.
Ma femme est magnifique, même après avoir donné naissance à deux bambinos, les prunelles de mes yeux. C’est pour eux que je fais ça. Ce n’est pas seulement pour les nourrir, mais aussi parce que je veux pouvoir leur payer des études et leur assurer une vie meilleure que celle de leurs parents.
Nous vivons à Tijuana. Sur le papier, le Mexique fait rêver, mais dans la réalité, il en est tout autre. On peut même dire que cette ville est le prolongement de San Diego version délabrée, à peine à vingt kilomètres l’une de l’autre. Elles sont entrecoupées par San Ysidro, la ville qui sert de poste-frontière et qui longe la côte ouest des États-Unis, lieu où je me trouve actuellement. Le sous-coffre de ma bagnole est rempli de cigarettes bon marché. Je suis ce que l’on appelle un contrebandier. J’achète et je revends au plus offrant des cartouches de cigarettes à un prix défiant ceux du commerce américain. Ce n’est pas un business très lucratif, mais il a le mérite de faire rentrer du cash rapidement, enfin si l’on ne se fait pas chopper !
Cela fait des mois que je ne trouve plus de boulot à Tijuana. Mes compétences en mécanique sont limitées, ayant été formé uniquement sur le tas. Pas d’études, pas de diplôme, donc pas de place stable dans un vrai garage. C’est mon père qui m’a tout appris et je l’en remercie. J’étais une telle tête brûlée que je ne voulais pas faire d’études, je le regrette aujourd’hui. C’est pour ça que je me battrai pour que mes enfants puissent s’en sortir.
 
— Avanzar 1  !
 
Merde, je suis à deux bagnoles du poste et ce con de douanier a l’air coriace. Il inspecte tous les recoins. Cet enfoiré ne lâche pas son os. Le téléphone vibre encore, si je ne l’éteins pas, il va finir par attirer leur attention. Et ce n’est pas bon, pas bon du tout, surtout que je suis du mauvais côté de la frontière. Si je me fais pincer, la sentence sera bien plus lourde qu’aux États-Unis, ou du moins, bien plus dure. J’ai déjà entendu dire que des mecs se sont pris quinze ans de taule pour petits trafics.
 
— Avanzar !
 
C’est bientôt mon tour. Le gars a le regard d’un tueur, il se tient droit comme un piquet, son arme accrochée à sa ceinture et la main posée dessus, prête à dégainer son joujou sur quiconque lui paraîtra suspect. Un mal de bide vient me tirailler, je n’ai jamais été aussi inquiet. C’est comme un sixième sens qui s’infiltre dans mon esprit, j’ai la nette impression que c’est la fois de trop. Celle qui va me propulser directement en enfer.
 
— Avanzar !
 
Ouais, ouais, j’ai compris, j’avance, connard. Ce mec a vraiment la tête d’un robot, pas une seule expression ne se dessine sur son visage, à croire qu’il s’est pris une bonne dose de lifting ce matin qui paralyse son faciès.
 
— Algo que declarar 2  ?
— No, sólo un aspocas compras personales 3 .
 
Je suis américain, mais je vis depuis six ans au Mexique, j’en maîtrise parfaitement la langue. Il vaut mieux se fondre dans la masse si l’on veut passer inaperçu, d’autant que ma gueule d’Américain pur souche n’est pas toujours bien vue. Châtain, les yeux bleu clair et la peau pâle, il m’est difficile de me faire passer pour un ressortissant mexicain. Je crois bien d’ailleurs que ma bouille d’ange ne lui revient pas.
 
— Bajarse del vehículo 4 .
 
Eh merde ! Cet enfoiré ne va pas me lâcher. J’attrape mes papiers d’identité, prêt à lui coller sous le nez avant qu’il ne s’énerve, mais visiblement, je ne vais pas assez vite pour lui.
 
— J’ai dit, sortez du véhicule et mettez vos mains bien en évidence.
 
Il positionne sa main sur son arme en réitérant son ordre, mais cette fois, en anglais pour être sûr que je comprenne bien la menace.
 
— Pourquoi ? Je n’ai rien de spécial. Regardez par vous-même. Ce sont seulement quelques achats, des cadeaux pour la famille.
— Pour la famille, hein ? Vous, les Américains, vous nous prenez vraiment pour des cons. Mettez-vous sur le côté, on va examiner le véhicule.
 
Les cartouches sont dissimulées au fond, sous un deuxième niveau du coffre. Ce n’est pas très subtil, mais c’est la seule chose que j’ai réussi à bricoler avec les moyens du bord. On m’a toujours dit que ce qui était mis en évidence pouvait être la meilleure des cachettes. Mais à cet instant, j’ai un gros doute. Je peux même dire que je suis mort de trouille. J’aimerais tellement enfouir mes mains au fond de mes poches pour arrêter leur tremblement, mais il m’a bien fait comprendre de les laisser en évidence. Alors, je les cale le long de mes cuisses en espérant que cela ne paraîtra pas trop suspect.
Ses potes cow-boy ont commencé leur fouille intensive. Ils balancent le moindre objet sans se préoccuper de l’état dans lequel ils vont le laisser. Ça n’a aucune valeur pour moi, mais pour donner le change, je pousse des petits bruits de mécontentement. Ce qui n’échappe pas à monsieur le douanier zélé.
 
— Quelque chose à dire ?
— Ces cadeaux ne pourront plus être offerts, m’insurgé-je.
 
C’est avec dédain qu’il se tourne vers ses coéquipiers sans une once de remords. Voilà, comment on traite la population ici.
 
— Chef, il y a un truc bizarre, venez voir.
 
Je suis mort ! Les battements de mon cœur frappent mes tempes à m’en faire péter le cerveau. Mes membres sont tétanisés par la peur et empêchent mon sang de circuler. Je suis une véritable statue de pierre prête à se craqueler sous l’impact de ce qui va me tomber dessus dans trois, deux, un…
 
— On en tient un, crache l’un d’entre eux.
 
Je suis immédiatement plaqué contre l’avant de la voiture, le visage collé au capot, les mains tirées dans le dos et menottées sans ménagement. On me récite mes droits en espagnol. Les mots résonnent dans mon crâne comme une petite mort qui s’infiltre doucement dans tout mon être. Je suis fini, ma vie va s’arrêter aujourd’hui, à quelques mètres de la frontière de mon pays natal. Je vais crever dans une prison mexicaine, loin de ma famille, de ma femme et de mes enfants. La seule chose qui me vient à l’esprit est que j’ai échoué. Je ne les verrai pas grandir, ils ne feront pas d’études et finiront soit délinquants, soit morts. Mon épouse , ancienne prostituée, retournera sur le trottoir.
J’ai échoué !
Je n’ai pas réussi à les protéger et leur assurer une vie confortable comme l’homme de famille que je suis. J’ai trente-trois ans, et je vais passer des années derrière les barreaux, abandonnant ceux qui me sont les plus chers.
J’ai échoué !
Toute ma vie, je n’ai fait que des mauvais choix. Incapable de subvenir à leurs besoins, ils vont

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