Cambriolages en série
60 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Cambriolages en série , livre ebook

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
60 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description


Un cambriolage a lieu dans la Tourmaline, immeuble parisien où vivent Élise et son chat Milord. Curieusement, le voleur n’a presque rien dérobé, mais pour une raison obscure, il a pratiqué un trou dans une cloison. Aidés de leur voisin Marius, et de sa grand-mère surnommée Mamystère, Élise et Milord vont mener une enquête semée de dangers, et tenter de trouver le mystérieux cambrioleur.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 février 2023
Nombre de lectures 6
EAN13 9782371690844
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table des matières
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Le catalogue d'IL ÉTAIT UN EBOOK / IL ÉTAIT UN BOUQUIN
Textes : Olivier DUPIN
Illustrations intérieures et de couverture : Michael SCHAUSS
Direction éditoriale : Cécile DECAUZE
Réalisation de la couverture : Maisel Communication
ISBN : 978-2-37169-084-4
Publication jeunesse selon la loi n°49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse, modifiée par la loi n°2011-525 du 17 mai 2011.
Dépôt légal internet : mars 2023

IL ÉTAIT UN EBOOK SAS 14 avenue de la Libération 24700 MONTPON-MÉNESTÉROL Représentante légale : Cécile Decauze (présidente)

« Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur, ou de ses ayants droit, ou ayants cause, est illicite » (article L. 122-4 du Code de la propriété intellectuelle). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par l’article L. 335-2 du Code de la propriété intellectuelle. Aux termes de l’article L. 122-5, le Code de la propriété intellectuelle n’autorise, d'une part, que les copies ou les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et, d'autre part, les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration.
Enquête à la Tourmaline :
Tome 1 : Cambriolages en série
Prologue

Dans son immeuble familial, au terme de sa vie, Honoré de Terves s’ennuie.
Alors, il invente des farces, des énigmes.
Il contemple avec mélancolie le tableau représentant ses parents. Soudain, une lueur jaillit dans ses yeux. Il sort une feuille de papier de son tiroir, trempe sa plume d’oie dans l’encrier et rédige une dernière blague.
Chapitre 1

Milord se dégourdit les pattes sur le toit de la Tourmaline, son immeuble. Le sol est humide, un peu glissant même, mais Milord est un chat aguerri. Il en a connu, des toits, dans sa longue vie.
De celui en tuiles, de la maison de campagne où il a grandi, au zinc du toit de l’immeuble où il vit aujourd’hui, en compagnie de sa jeune maîtresse Élise et de son père Paul, on peut dire que Milord a vu du pays.
Tous les matins, il quitte l’appartement du premier étage en sortant par la chatière de la porte d’entrée, puis grimpe les escaliers du vieil immeuble dans l’obscurité pour arriver au vieux grenier, dont la porte est toujours entrouverte. De là, il emprunte la lucarne et gravit le toit jusqu’à la cheminée. Il s’installe et trône face au paysage féerique qu’offre le lever du jour au-dessus du dôme de la basilique du Sacré-Cœur.
« Le prince des toits », comme il se fait appeler, se tourne ensuite vers la cour intérieure de l’immeuble. Il observe les habitants, qui s’éveillent les uns après les autres, dans un rituel qui ne varie pas. Mme Blandin, du deuxième étage, est la première à allumer. Elle navigue à pas lents dans son appartement, portée par ses vieilles jambes, tasse de café à la main.
Puis c’est au tour du concierge, M. Gardie, au rez-de-chaussée. Ce matin, il va chercher les bennes déposées la veille dans la rue, puis les replace dans la cour intérieure.
Ensuite vient le tour de Paul, au premier. Il commence par ouvrir ses rideaux, puis la fenêtre, avant de respirer l’air frais du matin.
Mais, aujourd’hui, Milord n’y assistera pas. Il est assis sur la cheminée, attendant que le soleil pointe son nez derrière la basilique, quand une ombre file derrière lui et s’engouffre dans la petite lucarne du grenier.
« Un chat ? », se demande Milord. Sûrement pas. Les chats du quartier le connaissent bien et savent qu’on ne passe pas sur le toit du « prince » sans prendre la peine de le saluer. Milord est un chat respecté. Sa prestance naturelle est accentuée par son regard si particulier, qui impressionne les chatons quand ils le rencontrent pour la première fois. Car Milord a les yeux vairons — une caractéristique assez répandue chez les chats de la race turc de Van. Un œil bleu azur et l’autre jaune doré. Avec ses longs poils blancs, il a cet aspect royal qu’il revendique.
De toute façon, l’ombre n’était pas celle d’un chat, elle était bien trop imposante. Un homme, sans doute. S’il avait ses yeux de jeune chat, il l’aurait certainement mieux vu, mais à onze ans, sa vision et ses réflexes ne sont plus ce qu’ils étaient.
Milord entre à son tour dans le grenier, puis dans la cage d’escalier de l’immeuble, mais il n’y a personne. Peut-être a-t-il rêvé, finalement.
Chapitre 2

Élise adore les vacances d’été. Il est neuf heures, elle est encore au lit et elle compte bien y rester un moment. Il n’y a pas un bruit dans l’appartement, car elle est seule. Son père, Paul, est au travail. Il n’est pas bien loin, sa boutique est au rez-de-chaussée. La vitrine donne sur la petite rue pavée devant l’immeuble. Paul est potier. Sa boutique est aussi son atelier. Il passe ses journées devant son tour, à modeler des boules d’argile, qui deviennent, par la magie de son art, des bols, des vases ou des coupes. Il sait que sa fille, bien qu’elle ait seulement neuf ans, peut rester seule une matinée entière. De toute façon, elle fait généralement la grasse matinée jusqu’à dix ou onze heures. À midi, Paul ferme la boutique et va déjeuner avec elle. Ensuite, la grand-mère d’Élise vient s’en occuper durant tout l’après-midi.
La jeune fille somnole. Ses rêveries l’emportent dans un pays lointain. Elle est à dos d’éléphant en pleine savane africaine. Tout à coup, des pas résonnent derrière elle : un troupeau de zèbres qui galopent dans sa direction et…
Élise sursaute. Les bruits de pas sont réels. Elle descend de son lit et se dirige vers la porte d’entrée.
Elle grimpe sur un petit tabouret et regarde par le judas ce qui se passe sur le seuil. Deux policiers montent à pas lourds, suivis d’un homme portant une combinaison blanche, comme les experts de la police scientifique qu’elle a vus à la télévision.
Elle aperçoit M. Gardie, le concierge, qui descend. C’est un homme âgé. Il a les cheveux longs et filandreux, et la bouche quelque peu édentée, ce qui lui donne un air de pirate. Son langage douteux et sa façon de grogner complètent parfaitement le tableau.
Élise descend du tabouret et ouvre la porte.

— Monsieur Gardie ! Qu’est-ce qui se passe ? demande la jeune fille.
Le concierge est déjà parti. Comme souvent, il n’a pas entendu. Il est de plus en plus sourd avec l’âge , pense Élise.
Tout à coup, une tête familière apparaît dans l’escalier. C’est Marius, son meilleur ami. Il n’habite pas la Tourmaline, mais l’immeuble d’en face.
— Salut ! s’écrie Élise. Je suis contente de te voir. Tu sais ce qui se passe ?
Marius offre un sourire timide laissant entrevoir ses « dents du bonheur ». C’est sa façon à lui de dire bonjour. Il a des étincelles dans les yeux, comme c’est le cas quand il est face à une nouvelle énigme.
— Je ne sais pas, répond-il en entrant dans l’appartement. Quand j’ai vu les voitures en bas, je suis venu.
Élise referme la porte et se dirige vers la cuisine, avec Marius, quand un petit grincement caractéristique annonce que Milord entre par la chatière.
— Coucou, Milord, répond sa jeune maîtresse. Si tu savais parler, tu pourrais nous renseigner sur l’agitation dehors.
Marius se penche vers le chat et passe la main dans son épaisse fourrure. Milord l’aime bien. Il a une bouille de bébé, avec des yeux aussi bleus que son œil droit, grossis par ses lunettes aux verres épais.
— Je vais prendre mon petit déjeuner, dit Élise, après on téléphonera à mon père, il est forcément au cour…
La fillette n’a pas le temps de terminer sa phrase que le téléphone sonne.
— Oui ? répond Élise en mettant le hautparleur.
— C’est moi, dit Paul. J’espère que je ne te réveille pas, ma puce. Il y a des policiers dans l’immeuble, je t’expliquerai ce midi. Alors, j’ai demandé à ta grand-mère de venir dès ce matin. Je me sentirai plus rassuré.
— D’accord, mais dis-moi ce qui…
— Je te laisse, à tout à l’heure.
Élise regarde le téléphone, dépitée.
— Mince, il a déjà raccroché. Il aurait quand même pu me dire pourquoi les policiers sont là !
— Ne t’inquiète pas, dit Marius en souriant, avec ta grand-mère, on saura !
Chapitre 3
Milord est allongé sur le canapé. Il regarde d’un œil distrait sa maîtresse Élise, son ami Marius et la mère de Paul, qui vient d’arriver. La grand-mère, surnommée mamie Adélaïde, a les cheveux gris, mais un visage jeune. Milord est bercé par leur conversation.
— D’après ce que j’ai entendu, dit la grand-mère, un cambrioleur serait entré dans l’appartement de Mme Blandin par une fenêtre.
— La pauvre, souffle Élise, elle doit être dans tous ses états !
— Je ne l’ai pas vue, mais je la connais un peu. Elle doit être effrayée, poursuit mamie Adélaïde.
Milord trouve la conversation un peu trop sonore à son goût. Ça ne le berce pas, ça le réveille. Alors, il descend du canapé et se dirige vers la porte d’entrée. Il passe la chatière et monte l’escalier. Le grenier sera parfait pour sa sieste du matin.
Il passe devant les appartements du second étage, celui de Mme Blandin, dont la porte est grande ouverte, et celui du discret M. Brossier. Milord se demande même s’il habite encore ici, tellement cela fait longtemps qu’il ne l’a pas croisé.
Dans le grenier, le prince des toits s’installe dans un grand carton affaissé, rempli de vieux rideaux. Un matelas un peu poussiéreux, certes, mais moelleux.
— Bonjour !
Milord lève la tête et aperçoit Gribouillis, son petit protégé. C’est un jeune chat de gouttière, au pelage gris clair, finement zébré d’anthracite.
— Bonjour, fiston, répond Milord.

— Vous savez ce qui se passe ici ? demande le jeune chat. Il y a beaucoup d’agitation en dessous !
— Vaguement… il y

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents