Coup de foudre dans l'autobus

Danielle Gonai

Description

Nouvellement bachelière, Aurelie doit faire face à l'après BAC, sortir de sa ville natale et rencontrer les réalités de déplacement d'une étudiante de famille modeste au XXIème siècle. C'est par le pur des hasards et dans un environnement non moins insolite qu'elle fait la connaissance d'un parfait inconnu : Jonas, étudiant également, qui va venir bouleverser son quotidien. Dans cette oeuvre, l'auteure Daniel Gonai souhaite montrer les opportunités que l'on peut tirer de toutes les situations de la vie et lever les barrières culturelles.

Sujets

• Afrique
• Europe
• Littérature
• Littérature française
• Poésie
• Amour
• Littérature d'enfance et de jeunesse
• Fiction
• Littérature européenne
• Romantique
• Rencontre
• Romance
• Afro-Américains

Informations

• Publié par: Challenges Littéraires Editions
• Date de parution: 18 juin 2019
• Nombre de lectures: 14
• EAN13: 9782490414048
• Langue: Français

Extrait

Coup de foudre dans l'autobus



de

Danielle GONAÏ
Édition originale publiée par
Challenges Littéraires Éditions, 2019, pour la présente édition

Tous droits réservés. Cette œuvre ne peut être reproduite, de quelque manière que ce soit, partiellement ou dans sa totalité, sans l’accord écrit de la maison d’édition, a l’exception d’extraits et citations dans le cadre d’articles de critique.

Cette œuvre est réservée à tout public.

ISBN : 978-2-490414-04-8
Dépôt légal : Juin 2019

Édité en France
Email : [e-mail]
Site internet : www.challengeslitteraireseditions.fr
Table des matières



Avant-propos


Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 9

Chapitre 10

Chapitre 11


Notes
Avant-propos

Je suis Aurélie. C’est mon histoire !
On dit que la distance tue l’amour, mais j’ai résisté à 1 973 km de distance.
Le sourire que j’ai sur mon visage aujourd’hui c’est le cadeau que je m’offre à moi-même pour être survivante d’une relation à distance.
Je veux être avec toi mon amour, aujourd’hui et pour toujours, lorsqu’il n’existera plus rien sur terre.
Chapitre 1

Je n'étais qu'une jeune fille sans histoire alors il a fallu porter de l'encre à mon existence trop plate, modifier la forme triangulaire de mes trajets anodins : maison - école - église.
Jusqu'à mes 18 ans, je ne savais que peu de choses à l'amour véritable. Toute ma vie je ne la vivais qu'entre les lignes de quelques poèmes dont mon âme enchantée soufflait quelques vers...
Je pouvais écrire pour mes amours secrets, mes amours avortés, mes amours mort-nés.  L'amour m’effrayait.  L'on racontait tant qu'il faisait mal. Mais du fond de mon cœur rêvant j'avais hâte de vivre mon histoire à moi. 
Octobre 2011...me voilà bachelière. Nouvelle à la fois réconfortante car l'année académique avait été validée de justesse cette année-là.
Un grand soulagement se lisait sur le visage de ma famille qui savait combien passer ce cap était une grâce inouïe.
Trois mois se sont écoulés dans les préparatifs de cette rentrée académique. Entre recherche de bourse pour une bonne école et préinscription - selon l'offre du ministère de l'éducation nationale en côte d'ivoire - .
L'attente était longue mais mon père par le biais d'un cousin a pu m’obtenir une bourse pour le groupe ESAM 1 avec une scolarité qu’il pouvait supporter et que dans ma famille certains ont refusé  car estimant la distance et le moyen de locomotion trop difficiles. Alors la sage Aurélie qui ne se plaignait jamais s'embarqua dans l'univers des bus et tout ce qui va avec sur le trajet Bingerville - Plateau. Une année s'est écoulée. Cette première année d'Assistanat de Direction Bilingue s'est sanctionnée par 13 de moyenne sur 20.
Le trajet bien trop long m'avait enlevé de la tête toute idée de balade. D'ailleurs ce n'était pas mon genre. Je voyais certaines de mes amies profiter des cartes de bus de la SOTRA 2 pour honorer des rendez-vous les jours de classe dont le programme était léger. J'en entendais converser sur des petits copains dont elles étaient si convaincues des sentiments.
Depuis Ourega, ma voisine parlant de son prince charmant, à Djénéba en passant  par Méredine. Ah que c'était beau l'amour ! Me disais-je intérieurement.
Pour la deuxième année, mon père avait décidé d'alléger mon supplice en me rapprochant un peu du centre-ville. L'école avait délocalisé notre filière du Plateau vers Treichville à l'immeuble d’un grand centre commercial au rond-point de la Gare de Bassam. 
Je m'en étais donc rapprochée le mieux possible en vivant désormais chez papa à la Riviera 2.


J'ai toujours  eu ce goût de la vie,
La tête sur les épaules
Et le rêve dans le cœur.
Mers vers  coulaient à flot
Je ne sais pas pour qui, mais je savais qu'un  jour
Je mettrai un visage sur ces mots.
Dans ce quartier de la Riviera 2 les jardins, ma nièce Christelle, plus âgée que moi d’un an du fait des merveilles de mon père, était ma voisine de chambre. Elle était déjà bien expérimentée à matière d'amour, mais l'amour dont je rêvais moi et pour lequel mon cœur battait si souvent c'est celui qui sait s'exprimer comme tel. Je rêvais d'un homme qui m’aimerait, me comprendrait, me bercerait et parlerait mon langage. Un homme qui serait romantique et tous ces hommes que je voyais au coin de nos rues n’étaient que des hommes durs qui se vantaient de prouesses sexuelles uniquement. 
La rentrée académique était déjà lancée à nouveau. Je me levais le matin,  prenais soigneusement ma douche et me rendais à l'arrêt de bus.  J'étais si matinale mais c'est à croire que d'aucuns passaient la nuit au quai.
Un jour, sur les pas silencieux de ce trajet anodin, dans la file indienne où je prenais...