Dangerous craving - 1 - On the surface
104 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Dangerous craving - 1 - On the surface , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
104 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Romance contemporaine - 170 pages



Elle ne dort plus, hantée par ses secrets.



Il a une revanche à prendre sur le destin.



Ils ont besoin l’un de l’autre. Mais ils ne savent pas jusqu’à quel point...




Uma a deux objectifs dans la vie : obtenir son doctorat en science de l’environnement et gagner assez d’argent en convoyant des bateaux pour épauler son parrain qui l’a élevée.



Mais quand son voilier est attaqué par des pirates au large des côtes africaines, elle ne peut compter que sur l’aide de son passager inattendu. Bien qu’il ait été embauché pour veiller sur son insolite cargaison, Uma se méfie de lui. Son passé dramatique lui a appris qu’elle ne pouvait pas faire confiance aux hommes. Quels qu’ils soient.



Pitt sait qu’il est pourtant celui de la situation ! Ancien militaire, il dirige aujourd’hui une société de protection privée. Il pensait que ce job serait facile : une simple traversée sous le soleil...





Aussi dangereuse que devienne sa mission, Pitt comprend qu’il risque sa vie autant que son cœur lorsque l’attirance éclate en lui !




Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 janvier 2023
Nombre de lectures 6
EAN13 9782379614835
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Dangerous craving – 1 – On the surface


Caroline Costa
 


Caroline Costa


Mentions légales
Éditions Élixyria
http://www.editionselixyria.com
https://www.facebook.com/Editions.Elixyria/
ISBN : 978-2-37961-483-5
Prologue

Canberra, Australie
Il étudiait la carte de la région d’un air concentré. Dehors, le ronronnement des moteurs s’élevait depuis la piste. Il n’eut pas besoin de consulter sa montre pour savoir qu’il s’agissait des derniers vols de la journée. Bientôt, le calme de la nuit retomberait sur le Tarmac.
Sur le papier, les contours du sultanat d’Oman n’avaient désormais plus aucun secret pour lui. C’est là qu’il devait se rendre. Ses yeux couleur d’opale verte fixaient la croix désignant le port de Salalah, au sud du pays. Les rouages de son cerveau tournaient à plein régime. Le voilier partirait de cet endroit rejoindre les côtes du Kenya. Son index glissait sur l’étendue bleue représentant la mer d’Arabie. La traversée durerait à peine quelques jours. Il avait été missionné pour un boulot facile. Ce serait un peu comme des vacances…
Ses lèvres s’étiraient en un sourire satisfait. Il inspira profondément. De légers effluves de kérosène montaient jusqu’à lui. Elles lui étaient si familières qu’elles avaient sur lui les mêmes attraits qu’un parfum capiteux.
— Je vais choper un ulcère à cause de toi, Pitt Falk !
La voix grave résonna dans le hangar, à l’étage. La porte s’ouvrit à la volée, faisant trembler les vitres de la mezzanine.
— Tu ne peux pas faire comme tout le monde et répondre au téléphone quand on t’appelle ?
Son ami et associé, Danny Giordino, le fusillait du regard. Il contourna le bureau avant de s’y asseoir, tournant le dos aux étagères couvertes de manuels de pilotage qui côtoyaient des maquettes de vieux biplans. Un casque en cuir avec des lunettes vintage y trônait en bonne place.
— Oui. Tu sais ? Ce petit machin qui sert à se tenir informé, reprit-il en agitant son smartphone. Quand il sonne, ça veut dire que quelqu’un veut te joindre.
D’un geste nerveux, il déboutonna ses poignets et retroussa ses manches. Pitt se demandait toujours pourquoi son ami s’entêtait à porter des chemises. Si elles lui conféraient une incontestable élégance, rien ne valait le confort d’un tee-shirt !
— Puisque tu es là, dis-moi tout, partner .
— Tu vas pas aimer, confessa Danny avec une grimace.
— J’imagine. Sinon tu ne te serais pas déplacé en personne.
Son partenaire tendit la main pour se saisir d’une photo au milieu des papiers étalés. Il observa un bref instant le bateau aux lignes racées qui y figurait. Deux grandes voiles largement déployées se détachaient sur l’horizon. La coque immaculée semblait fendre les vagues sans effort. L’image de papier glacé aurait été parfaite pour un magazine nautique.
— Le départ est avancé, l’informa Danny en la lui montrant.
Fronçant les sourcils, Pitt interrogea son ami du regard. Son plan ne se déroulerait pas comme prévu.
—  La Gazelle quitte le port plus tôt que prévu, lui confirma Danny.
Pitt comprit qu’il devait réagir sans attendre. Un flot d’adrénaline se déversa dans ses veines. Son rythme cardiaque s’accéléra. Une alarme venait de s’allumer dans son esprit.
— La fille se doute de quelque chose ? demanda-t-il.
— Non, elle n’est pas encore au courant. L’affrètement a été plus rapide que prévu. On est dans la mouise.
Avec agacement, son ami jeta la photo sur le bureau. Puis il arpenta la pièce, les mains enfoncées dans les poches. Par la baie vitrée depuis l’étage, son regard fut attiré par les derniers rayons du soleil qui accrochaient le métal des hélices. Les appareils s’alignaient sur le sol en ciment. L’odeur de l’huile de vidange imprégnait les vieux coucous, comme une fragrance signant leur appartenance à une époque révolue.
— Un aussi gros contrat, c’était trop beau, poursuivit Danny. La fille est déjà sur place. Ça lui fait une sacrée longueur d’avance sur nous.
Son intonation était empreinte de fatalisme. Il s’était déjà résigné.
— Faudra modifier notre organisation, déclara Pitt. Rien n’est joué encore.
Déjà, il se levait, dépliant son mètre quatre-vingt-dix. Le pilote ressembla les cartes et les photos. Dans sa précipitation, il fit tomber quelques feuilles qui s’éparpillèrent à terre.
— On décolle immédiatement, décida-t-il. Je m’occupe du plan de vol.
— Ça risque d’être un poil juste, mon pote…
— On nous a confié cette mission. Je compte bien la remplir. Il ne s’agit que d’un simple contretemps.
Pitt ouvrit le tiroir de son bureau et se saisit de l’arme qui s’y trouvait. La lumière de son bureau se refléta sur le canon en acier. Un Glock 9 mm qu’il glissa dans la ceinture de son treillis.
— Tu lâches jamais l’affaire, toi ! lança Danny avec un sourire ravi.
La main sur la poignée de la porte, Pitt se tourna vers son ami. Son visage affichait une expression résolue.
—  Jamais .
Chapitre 1

Port de Salalah, sultanat d’Oman
Sur le cockpit, Uma offrait son visage à l’air marin. Elle passa la pointe de sa langue sur ses lèvres. Les embruns y avaient laissé un goût salé. La large roue se manœuvrait avec aisance. Le bois lisse glissait sans aucun à-coup sous sa paume. Derrière elle s’éloignaient les reliefs du sultanat d’Oman. Une brume de chaleur s’élevait au-dessus des terres ocre. Quelle aubaine de pouvoir quitter le port de Salalah plus tôt ! La mer d’un bleu soutenu s’ouvrait devant elle comme un boulevard.
Depuis qu’on la lui avait décrite, Uma avait hâte de naviguer sur La Gazelle . Des picotements d’impatience avaient couru le long de ses bras pour remonter jusqu’au creux de ses épaules. Un véritable coup de foudre ! Mais comment aurait-il pu en être autrement ? Ses lignes sportives et équilibrées lui avaient paru prometteuses. Longuement, elle l’avait admirée alors qu’elle était encore amarrée au quai. Avec sa coque effilée mesurant vingt mètres de long, on aurait dit une antilope prête à s’élancer. Aucun navire n’aurait mieux porté ce nom.
Une fois au large, les grandes voiles avaient immédiatement accroché le vent. Uma le laissa soulever ses cheveux courts. L’air s’insinuait entre les cordages, jouant une musique que seuls les initiés pouvaient apprécier. Les pieds nus sur le plancher en teck, elle sentait le moindre roulis du pont. Grâce à la force de l’habitude, elle ajustait sa posture à chaque vague.
Cette traversée allait être un enchantement ! À bord, Uma se sentait délivrée de toutes ses entraves. Le bateau était neuf et ce devait être une de ses premières traversées. Chen Wang, le milliardaire chinois, heureux propriétaire de La Gazelle , n’avait pas lésiné sur les moyens. Il avait d’ailleurs pensé aux arrangements intérieurs pour y placer la cargaison. Ne restait qu’une chambre, la cuisine et la salle de bains. Les autres pièces avaient été condamnées pour y entasser les grosses caisses de bois.
La fierté gonfla le cœur d’Uma. L’euphorie se répandait dans ses vaisseaux comme un sirop tiède et sucré. Quel honneur pour elle de veiller sur un chargement aussi rare et précieux ! Elle passa devant une barque de pêcheurs qui remontait ses filets. À bord de cette dernière, un garçonnet tourna la tête et lui adressa un signe enthousiaste de la main. Qui aurait pu deviner la valeur de ce qu’elle transportait en ce moment même ? Ce gamin en aurait eu les yeux écarquillés de surprise s’il avait su.
Uma lui répondit puis réajusta la fine monture en métal sur son nez. Tout le monde lui disait que les lentilles étaient si pratiques. C’était vrai quand elle pratiquait la plongée. Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, elle était à la barre et inspirait à pleins poumons. Et tant pis si ses verres se constellaient de gouttelettes.
L’étrave ouvrait un sillage blanc sur la mer. La Gazelle semblait survoler la surface avec aisance. Délivrée de ses amarres, elle caracolait comme un mustang sauvage épris de liberté. Sentiment que partageait pleinement Uma. Cette pause arrivait à point nommé.
Voilà bientôt huit ans qu’elle étudiait à l’université de Johannesburg. Bientôt, elle décrocherait son doctorat en Management environnemental. Protéger la planète lui paraissait une évidence. Il y avait tant de problèmes à résoudre, entre le réchauffement climatique, la pollution, la déforestation, l’érosion des sols…
En amenant ce voilier et son chargement à destination, la jeune femme gagnerait assez d’argent pour financer la fin de son cursus. Plus besoin de dépendre des autres. Elle consulta les commandes des voiles et des enrouleurs. Tout était en ordre. À bord de La Gazelle , loin des terres, personne ne pouvait l’atteindre.
Chapitre 2

Mer d’Arabie, au large du sultanat d’Oman
— Alors, comment se passe la balade ?
Son téléphone portable venait de sonner. Avant même de décrocher, Uma savait qu’il s’agissait de Bongani, son parrain. Un sourire attendri monta instantanément à ses lèvres.
—  Sawubona  ! le salua Uma en langage zoulou. Un vrai régal. J’ai l’impression que l’océan m’appartient.
Le rire énorme de Bongani résonna à son oreille.
— Montre-moi ça, tu veux ?
Uma sélectionna le mode visio de son smartphone. Aussitôt, l’expression avenante de Bongani apparut. Elle lui rendit son sourire et tourna l’écran en direction de la mer. Son parrain émit un sifflement admiratif. Elle fit à nouveau face à la caméra et demanda :
— Je suppose que tu n’as pas la même vue d’où tu es ?
— L’horizon est moins beau, imbali .
« Fleur ». Malgré les années, Bongani n’avait jamais cessé de la surnommer ainsi. Comme il n’avait jamais cessé de la soutenir. Il l’avait quasiment élevée. Lui, le Zoulou, chef polygame de sa tribu, s’était attaché à la petite Sud-Africaine déracinée qu’elle était. Que serait-elle devenue sans lui ?
— As-tu vérifié les colis ? poursuivit-il.
— Oui, dès mon arrivée au port. Ne t’inquiète pas : tout est impeccable.
— Chen Wang a assez d’argent pour faire correctement les choses.
Uma ne pouvait qu’acquiescer. Tandis qu’elle raffermissait ses doigts sur la barre, une joie grisant

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents