Drunk on love
242 pages
Français

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Drunk on love , livre ebook

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Description

Emma, vingt-six ans, sage-femme et célibattante : sympa, non ?


Oui... si seulement c'était vrai ! Ça c'est la vie que je me suis inventée pour impressionner Lucas, le beau baroudeur aux milliers d'abonnés sur les réseaux sociaux. LE Lucas dont j'étais raide dingue en secret, de la maternelle au lycée !


Alors quand ce dernier me propose de traverser l'Atlantique pour nous revoir, forcément, ça coince. En reine de la débrouille, j'ai tout prévu pour le faire craquer. Sauf de me retrouver en plein désert pour une méga bringue, et face à...


Lui.


Sacha Kerbrat, son meilleur ami, l'autre fantôme de mon passé. Hyper canon, sexy et charismatique.


Problème ? Je le déteste pour nous avoir trahis de la pire des façons.


La solution ?


L'éviter comme la peste.


Mission impossible, quand Monsieur s'amuse à percer tous mes petits secrets...



Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 septembre 2022
Nombre de lectures 28
EAN13 9782379933608
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0019€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Drunk on Love
 
 
 
 
 
FERYEL
 
 
 
 
 

 
 
L’auteure est représentée par Black Ink Éditions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : Drunk on love
Auteur : Feryel
Suivi éditorial : Sarah Berziou
 
© Black Ink Éditions
Dépôt légal septembre 2022
 
Couverture © Black Ink Éditions
Réalisation : Juliette Bernaz
Crédit photo : Istock
ISBN  978-2-37993-360-8
 
Black Ink Éditions
27 rue Vivonne - 17220 La Jarne
Numéro SIRET 840 658 587 00026
 
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Aux histoires qu’on n’oublie jamais…
 
Table des matières
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Épilogue
Épilogue (le vrai   !)
Remerciements

 
 
Prologue
 

 
Désert de Black Rock, Nevada.
 
— Asseyez-vous, je vous en prie.
À la lueur de sa lampe torche, l’homme me désigne une chaise pliante gainée de velours comme on en voit dans les banquets. J’accueille l’invitation avec un profond soulagement   ; mes jambes chancellent, elles ne m’auraient pas portée plus loin. Je tire vers moi le siège poussiéreux, prends place sur l’assise au bordeaux décati, les yeux rivés sur mes godasses. D’où vient cette atmosphère de tribunal, comme si se profilait un réquisitoire à charge contre moi   ? À côté, mon voisin exhibe son sourire d’une insolente désinvolture. Voire machiavélique, à la lueur des guirlandes rouges décorant la tonnelle qui nous abrite. Me pointer là n’était sans doute pas l’idée du siècle... Encore moins avec lui. Clairement. Alors qu’est-ce que je fiche ici   ?
— Mademoiselle   ?
Ah, le monsieur sévère m’a parlé. Je pose enfin mon regard sur mon interlocuteur, ourle les lèvres dans un rictus gêné quand il se focalise sur mes mains que je triture nerveusement. Cette nuit pas comme les autres s’étire à n’en plus finir... Les émotions succèdent aux verres à moitié vides et malgré tout, je refuse de quitter la partie.
— ... Oui   ?
Pour le ton assuré, on repassera. Je m’éclaircis la voix afin d’effacer cette espèce de couinement sorti de ma bouche tandis qu’il démarre son speech.
— Votre âge   ?
Honneur aux dames, je dois répondre en premier. Quitte à braver l’égalité des sexes, je peux lui rappeler qu’on ne demande pas ce genre de choses à une femme   ?
— Il veut s’assurer que tu n’es pas mineure.
Je me tourne vers le grand brun qui m’accompagne et qui s’amuse de mes tergiversations.
— Est-ce qu’il peut aussi s’assurer que tu la boucles un peu   ?
— Peu importe, on n’est pas venus ici pour palabrer, que je sache   ?
Je me rembrunis face à sa énième provocation. L’employé devant nous s’impatiente, en témoignent ses phalanges tapotant la table sur tréteaux.
— Vingt-six ans, marmonné-je.
— Vingt-sept, déclare mon meilleur ennemi.
— Parfait, merci. Inutile de vous rappeler les règles affichées à l’entrée   ? Pas de téléphone, d’appareil photo, ni de caméra. Pas de personnes seules, vous récupérez vos affaires en sortant de la tente et ne laissez surtout rien traîner. OK   ?
— OK.
Le nez dans ses listings alors qu’il nous gronde, c’est à peine s’il nous regarde. Il doit sûrement y passer ses soirées... Dans la pénombre, les halos écarlates qui dansent au gré du vent et se reflètent sur son crâne rasé lui confèrent des airs de cerbère tout droit échappé des Enfers.
— Vous êtes sobre   ?
Euh...
— Vous avez discuté avec votre partenaire des pratiques sexuelles auxquelles vous souhaitez vous livrer   ?
Je manque de m’étouffer avec ma propre salive pendant que mon partenaire se retient de pouffer. Le type aux allures d’armoire à glace nous dévisage, sourcils froncés   ; je reprends contenance et lui réponds par l’affirmative... les doigts croisés sous le plateau.
— Bon. Passons au plus important, poursuit-il solennellement. Selon l’option choisie, recherchez toujours le consentement de l’autre. Vous voulez regarder le couple d’à côté ? Vous demandez. Envie de jouer avec eux, ou à plusieurs   ? Vous demandez. La réponse doit être ferme, sans équivoque. Un  Oui   !  ou  Putain, oui   ! plutôt qu’un  D’accord  ou  Pourquoi pas . Compris   ? Et surtout, soyez précis, posez les bonnes questions. «  Est-ce que je peux toucher vos seins   ? Ou bien, M’autorisez-vous une petite gâterie   ? Accepteriez-vous que j’honore votre derriè... »
—  C’est bon   ! m’étranglé-je. Oui, putain, oui, on a compris   !
Je me rends compte que je me suis limite levée de ma chaise, et qu’une jolie teinte écrevisse égaye ma carnation. Quant à mon cavalier pour la soirée, le regard ambigu qu’il m’adresse n’arrange en rien mon cas. Sombre ou piquant, trouble puis taquin   ; il cultive le doute et l’envie à la manière d’une boîte de Petri.
— Très bien.
D’un geste mécanique, il nous tend un long formulaire, ainsi qu’un stylo.
— Signez la décharge, et patientez ici jusqu’à ce qu’on appelle votre numéro.
Pourquoi j’ai l’impression de faire la queue à la sécu   ? Enfin, plutôt, d’attendre ma gynéco pour un frottis   ? Tout ça à cause d’un foutu pari... Ou comment se retrouver dans une orgie en plein désert avec un homme qu’on a tant détesté. Un homme, que dis-je, un adversaire, et des plus redoutables puisqu’il me connaît mieux que personne. Ses prunelles malicieuses s’arriment aux miennes tandis qu’il rend son Bic   ; ses lèvres s’étirent puis s’incurvent, délivrent au ralenti le message qui m’est personnellement adressé : «  À toi de jouer, Emma... » Notre hôte nous interpelle, je sursaute et me retourne.
— Ah, j’oubliais   ! Si vous êtes à court de munitions, nos condoms fairies  1 vous fourniront de quoi vous amuser pour la nuit.
OK. J’aurais peut-être dû rester à Bordeaux, moi.
 
Chapitre 1
 

 
Bordeaux, trois semaines plus tôt.
 
At first I was afraid, I was petrified... 2
Merde.
Kept thinking I could never live without you by my side... 3
Dans les films, c’est le moment où le héros explose son réveil contre le mur de la chambre. Mais mon iPhone, j’y tiens autant que ma banquière s’accroche à ses agios. Alors, je fais le truc le plus sensé, celui qui m’évitera de vendre un troisième rein pour m’en payer un neuf : du bout des doigts, je tâtonne à sa recherche, avant que Gloria Gaynor ne me débite son refrain survivaliste. Plus tard, je réfléchirai à deux fois au choix de la sonnerie... À quatre pattes au pied du lit et les cheveux en bataille, je tends le bras, tente d’atteindre le démon électronique qui crache son remake de la World Cup 98. Ah, j’y suis presque   ! Encore un petit effort et...
— Maman   !
Re-merde. Mathis est déjà debout   ? Je lève la tête, souffle sur une mèche qui barre mon visage.
— Oui, mon loulou   ! Tu veux quoi   ?
Ma voix semble rassurante   ; en réalité, mon cerveau se déclare en PLS. Sept heures trente du matin... Cette connerie de téléphone coincé entre le mur et le sommier... La tonne de poussière sous le matelas qui colle à mes doigts... Argh   !
— Maman   ! Tu m’as sorti les chaussettes du jeudi   !
Hein, quoi   ? J’abandonne la diva du disco à sa rage de cœur pour filer vers la chambre de mon fils, rangée au carré. J’en serais presque jalouse.
— Qu’est-ce qu’elles ont, les chaussettes du jeudi   ?
Face à moi, un petit bonhomme de sept ans au caractère d’ordinaire posé me toise de ses yeux azur.
— Maman   ! On est mercredi   ! Ils vont se moquer de moi au centre aéré   !
Les gamins, de nos jours... Moi qui stressais à son âge parce qu’elles étaient trouées   ! Je soupire et fouille ses tiroirs à la recherche du Saint Graal.
— Mathis, elles sont où, tes chaussettes   ?
Trafic de socquettes à l’école   ? Disparition dans ce triangle des Bermudes qu’est devenue ma buanderie   ?
— Au sale. T’as oublié de les laver ce week-end.
C’est qu’entre les courses, les heures sup' au magasin et les factures à payer, j’ai légèrement zappé cette partie, moi   ! Je secoue la tête pour me reprendre, puis attrape un feutre noir dans son pot à crayons et biffe la lettre U sur la paire.
Mathis récupère le vêtement, l’étudie, fronce le sourcil.
— Jedi   ?
— Jedi. Tu peux enfiler tes nouvelles chaussettes Star Wars , mon bonhomme   ! Allez, on se dépêche, on va se mettre en retard   !
Disons qu’à force de me retrouver les trois quarts du temps dans la mouise, j’ai développé une certaine faculté à m’en sortir avec les moyens du bord. Avec plus ou moins de succès : le soupir de Mathis traînant ses savates vers la salle de bains en atteste.
Il est près de huit heures quand je me rends dans la cuisine, après une douche rapide et un habillage express. Robe cache-cœur sur silhouette un peu pulpeuse, check . Mon carré long ramassé dans une pince, check   ; lunettes noires pour gagner trois minutes sur le maquillage, check . D’ailleurs, je n’en utilise quasiment jamais. Loin de moi l’idée de jouer les stars, mais j’ai tout de même de sacrés atouts   ! Des yeux noisette, un teint caramel, une chevelure légèrement ondulée aux nuances miel et chocolat... De quoi rendre vert de jalousie un étal de boîtes de müesli. En fait, je ne prends même plus le temps de me regarder

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