Fractures vitales

Jules Verbois

Description

De ces ondes tourmentées
Resurgissent des volutes
En spirales enchantées
Déformant de vieilles luttes.

Quand le passé poudreux,
Du fond de sa solitude,
Aura recouvert, heureux,
En projetant l'hébétude,

L'humeur teintée de silence,
Alors l'existence d'avant,
Qui réduit le rêve dense,
L'éclaboussera de sang.

Je côtoie ici l'archange
Des errements trop cendrés,
Qui reviennent comme fange,
Pour toujours, si terrassé.

De ces ondes tourmentées
Resurgissent des volutes
En spirales enchantées
Déformant de vieilles luttes.

Sujets

• Poetry
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: L'Empire de l'Ame
• Date de parution: 26 mai 2023
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782365220682
• Langue: Français

Extrait

Jules Verbois


Fractures vitales
Poèmes





L’Empire de l’Âme Éditions

























ISBN 9782365220682


Couverture Jules Verbois
© L’Empire de l’Âme Éditions, 2023

PROLOGUE


De ces ondes tourmentées,
Resurgissent des volutes
En spirales enchantées
Déformant de vieilles luttes.

Quand le passé poudreux,
Du fond de sa solitude,
Aura recouvert, heureux,
En projetant l'hébétude,

L’humeur teintée de silence,
Alors l'existence d'avant,
Qui réduit le rêve dense,
L’éclaboussera de sang.

Je côtoie ici l’archange
Des errements trop cendrés,
Qui reviennent comme fange,
Pour toujours, si terrassé.


De ces ondes tourmentées,
Resurgissent des volutes
En spirales enchantées
Déformant de vieilles luttes.

TEMPS DE L’AVEU



Cette nuit, je m’enfonce. C’est la rupture.
J’ai l'âme qui claudique dans une veille aliénante : mes efforts s’éloignent de la réalité en fuyant mon attention.
Et si elle revenait la nuit prochaine ?
La repousserais-je encore ?
L’idée tournoie, tournoie dans mon esprit, sous un cristal d’émotions. Où est le vrai ? Où se trouve ce qui n’est pas ? Elle m’effraie tellement et m'attire en même temps. Je l’attends depuis si longtemps. Non ! Je la désire depuis un temps infini.
Et si elle revenait la nuit prochaine ?
La repousserais-je encore ?
Cette nuit, je m’enfonce. C’est la rupture.
Me faire violence dans un détachement salutaire et providentiel. Un puits qui fait sens. Une inaction qui prend corps.
La revoilà ! décidée à m’éclabousser de son inertie.
Je lui cède, je l’embrasse, je fusionne avec elle.
Impuissance ! tu es mon refuge !



L’AUBE


Le combat nocturne se dissipe dans l’air,
Se retire devant la lumière naissante,
Quand l’élévation s’accomplit loin dans l’éther,
Pour que l’existence dynamique enfante.

Poésie dévoilée au masque lumineux,
Saluée par un concert de vrais cris triviaux
Pris dans un tourbillon ascensionnel radieux
Conduit de toute éternité par l’astre beau.

L’incandescence se révèle lentement,
Tandis qu’oiseaux et primates sont à la fête.
Le vent imite le ressac de l’océan
Dans les frondaisons qu’il secoue comme une bête.

Le maître s’est paré de sa livrée solaire
Chassant les ténèbres, promettant le renouveau
Dans une célébration cosmique temporaire,
Reflet de cette victoire sur le chaos.



LE MATIN


Ô Renaissance éternellement quotidienne !
Sous une voûte solaire qui n'est plus tienne,
Tu t’éloignes sans regret du combat nocturne.
Alors que mon âme s’en remet à Saturne.

Fini le vil chemin des angoisses froissées,
Qui glissent vers les seules humeurs policées.
Je sens, je pressens, je ressens l'apaisement
Qui parcourent les méandres du détachement.

L'intuition est forte en mon for intérieur
(Monolithique, puissant toujours vainqueur)
Quand l'éveil revivifie ses espoirs
En repoussant l’instant dans le peut-être butoir.

Le voile se lève devant de sages promesses
Où l’entrain s’étire en un lacis explosif
Qui, vite, plonge dans la détresse
Avant de se briser clairvoyant sur le passif !



LE MIDI
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