Guide pour apprivoiser un dragon
159 pages
Français

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Guide pour apprivoiser un dragon , livre ebook

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Description

Arthur MacArthur a besoin d’un emploi, et ce n’est pas qu’une question d’argent. Avant de laisser tomber les cours pour s’occuper de sa petite sœur, il adorait être assistant de recherches à l’université. Mais travailler pour un dragon, l’une des créatures magiques les plus rares et incomprises, mène à quelques complications. Si Arthur est le seul candidat à ne pas craindre Philbert Jones sous sa forme de dragon, l’attirance qu’il ressent bouleverse son monde.


Philbert – Bertie – est un historien brillant, mais incapable de retrouver ses notes sans aide. Sa maison est un labyrinthe de livres et d’antiquités, d’où la nécessité d’avoir un assistant. Organiser tout cela est un rêve devenu réalité pour Arthur, qui souhaitait ardemment devenir archiviste. Mais il ne comprend pas l’intérêt que lui porte Bertie. Après tout, les dragons collectionnent les trésors, et Arthur n’a rien d’extraordinaire...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 avril 2018
Nombre de lectures 1
EAN13 9782375745700
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

R. Cooper
Guide pour apprivoiser un dragon
( Bestiaire amoureux - T.2 )

Traduit de l'anglais par Camille Wright


MxM Bookmark
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Le piratage prive l'auteur ainsi que les personnes ayant travaillé sur ce livre de leur droit.
Cet ouvrage a été publié sous le titre original :
A Boy and His Dragon
MxM Bookmark © 2018, Tous droits réservés
Copyright © 2013, by Dreamspinner Press
Published by Arrangement with Dreamspinner Press, 5032 Capital Circle SW, Ste 2, PMB# 279, Tallahassee, FL 32305-7886 USA
Traduction © Camille Wright
Suivi éditorial © Julie Nicey
Correction © Emmanuelle Lefray
Illustration de couverture © E-Dantes
Toute représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit est strictement interdite. Cela constituerait une violation de l'article 425 et suivants du Code pénal.
ISBN : 9782375745700
Existe aussi en format papier
Ce que l’on sait des Dragons

1 – Ils existent dans la plupart des cultures humaines et ce, avant même les premières traces écrites.
2 – Ils sont « sortis du placard » au début du siècle dernier, lorsque les autres Êtres magiques ont commencé à arrêter de se cacher, pendant et après la Première Guerre mondiale, même si beaucoup ne se sont pas fait connaître du grand public avant l’exode de masse des Êtres vivant dans des pays déchirés par la Seconde Guerre mondiale. Russie, Chine, Afrique du Nord, îles du Pacifique ainsi que la plupart des pays d’Europe.
3 – À l’instar des Fées, ils posséderaient une puissante magie.
4 – ?
Chapitre 1
Le dragon le dévisageait.
Arthur ne pouvait bouger. En fait, il ne pouvait, littéralement, plus faire le moindre geste. Ses jambes ne le lui auraient pas permis. Il était même certain que s’il essayait de reculer vers sa porte de sortie et son vélo, il s’écroulerait sur le sol et alors… et alors, il ne savait pas ce qu’il adviendrait, mais ce serait sans doute tout sauf agréable. Dans le meilleur des cas, il n’aurait pas le boulot, et il avait besoin de ce boulot. Dans le pire des cas… le dragon le dévorerait.
Ce qu’il avait pu lire ne comptait plus en cet instant. Oublié, qu’aucun cas de dragon ayant dévoré un humain n’ait été reporté depuis des décennies. Rien de tout cela n’importait, parce qu’il avait suffi d’un regard sur la taille du dragon, sur ses mâchoires puissantes et ses dents blanches et dangereuses, pour savoir que cette créature pouvait l’avaler tout rond si elle le désirait.
S’ il le désirait, se corrigea Arthur, légèrement hystérique. Ce dragon était un mâle, c’était un Jones par-dessus tout, et personne ne devrait être si menaçant avec un tel nom de famille. Lorsque Arthur avait quitté le bureau du professeur Gibson muni de ses coordonnées, il avait même trouvé ça drôle que le dragon qui avait besoin d’un assistant soit un docteur Jones. Docteur Jones, historien. Peut-être pas archéologue, mais c’était tout comme. En se préparant pour cet entretien, Arthur s’était même surpris à espérer que le boulot ne soit pas trop dur, qu’il puisse le décrocher malgré ses modestes qualifications, et peut-être, pouvoir souffler un peu et avoir un semblant de maîtrise sur son avenir, pour une fois.
Il inspira, avant de s’étrangler et de se demander si son visage s’était empourpré. C’était gênant, mais ça aurait tout aussi bien pu être causé par la chaleur qui régnait ici, et c’est d’ailleurs ce qu’il répondrait si on le lui demandait. Il avait tellement chaud. Il était resté gelé par la fraîcheur automnale même après avoir traversé la moitié de la ville en pédalant, et maintenant la chaleur étouffante régnant à l’intérieur de la maison était en train de le rendre indolent.
S’il tournait de l’œil, que ce soit à cause de la chaleur ou de la peur, il n’aurait pas ce travail. Il avait besoin de ce boulot, se força-t-il à se rappeler. Il se concentra sur les appels téléphoniques, les lettres de relance, et sa sœur, qui comptait sur lui. Et reporta son attention sur la créature qui l’étudiait depuis le palier du premier étage.
La créature, le dragon, le fixa encore un instant, puis il darda une longue langue fourchue de sa gueule. Arthur détourna vivement les yeux de ce museau béant et de ces crocs qui lui faisaient penser à ceux des tigres à dents de sabre ou à des dagues en ivoire.
La rampe était faite d’un bois noir, avec des balustres incurvés qui ne cachaient hélas rien du dragon qui se tenait – se dressait – sur quatre pattes tout en le regardant. Il avait l’air figé, donnant l’impression qu’Arthur l’avait surpris, ce qui ne pouvait être le cas puisque ce dernier aurait pu jurer qu’il avait entendu une voix caverneuse lancer un « Entrez » lorsqu’il avait frappé à la porte.
Il ne savait pas si les Dragons pouvaient parler sous cette forme, et n’était de toute façon pas prêt à regarder à nouveau cette bouche. Il se concentra donc sur les griffes : aiguisées, très aiguisées, cinq sur chaque main, ou patte. Il se souvint de ses lectures en vue de cet entretien, que la représentation de ces cinq griffes était importante dans beaucoup de sociétés de Dragons. Lectures qu’il avait effectuées jusque tard dans la nuit tout en dressant une liste des faits irréfutables sur les Dragons. Arthur savait que c’était un truc de geek, mais il avait toujours aimé dresser des listes de faits, et il avait vraiment pris du plaisir en effectuant ces recherches pour aujourd’hui. Pour éviter de se ridiculiser. Clairement, c’était raté.
Il prit une profonde inspiration d’air chaud et entendit le dragon faire de même. Arthur essaya de se concentrer sur sa liste de faits.
Le nombre de griffes des Dragons sur les images était un signe de noblesse : plus il y avait de griffes, plus le dragon était de haut rang. Ou l’aurait été à l’époque, avant de vivre librement parmi les humains, à l’instar des autres Êtres. Arthur se souvint de cela et se concentra dessus. Les faits étaient des ancres solides, même s’ils pouvaient évoluer. C’était pour ces raisons qu’il aimait apprendre, et cela expliquait qu’il ait choisi une orientation principale qui lui permettait de s’entourer de livres. Les faits étaient rassurants.
Il leva la tête pour regarder à nouveau le dragon. Le corps de ce dernier était un peu plus grand que celui d’un homme, et l’était bien davantage avec sa queue. Il avait des ailes sur son dos – de petites ailes parcheminées comme celles des Dragons européens qui ne pouvaient voler – mais à l’inverse de ces derniers, celui-ci avait une crinière, d’un noir d’ébène et qui semblait plus légère que l’air, mouvant au gré d’une brise invisible. Elle avait l’air douce, tout comme la petite barbichette sous son menton. Arthur se rappela distraitement que celle-ci se retrouvait d’ordinaire chez les Dragons asiatiques. Ce dragon était bâti comme un asiatique également. Il n’atteignait pas des hauteurs gigantesques dressé sur ses pattes arrière, il n’avait pas un gros ventre, ni n’arborait de plaques écailleuses sur le dos, comme les dinosaures des vieux livres. Il était mince, pareil à un grand lézard, et était recouvert d’écailles noir brillant qui miroitaient comme de l’eau lorsqu’il bougeait.
Les légendes disaient que ces Dragons possédaient quatre-vingt-une écailles sur le dos et que chacune d’elles renfermait plus de magie que la majorité des humains ne pourraient rêver d’en voir. Ces légendes disaient aussi que les Dragons se repaissaient de ceux qui essayaient de les leur voler, mais les offraient volontiers à ceux qu’ils en jugeaient dignes.
Arthur déglutit. Le dragon siffla, le faisant tressauter. Il essaya de repousser l’idée des écailles volées et des prix exorbitants que les gens payaient au marché noir pour des bouts de dragon. Il imagina ce dragon en petits morceaux et se sentit malade. L’argent ne devrait pas avoir une telle importance, mais il savait que c’était pourtant le cas et le serait toujours pour certains, les plus désespérés.
Il repensa à sa sœur, aux messages sur son répondeur. Puis il fronça les sourcils et planta son regard dans celui du dragon puisque celui-ci le fixait toujours.
Le dragon – le docteur Jones, se força-t-il à se rappeler, c’était le docteur Jones – ramena sa langue d

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