Il n'y a pas que la neige qui tombe à noël

Charlie Dark

Description

Scott, un jeune Américain, décide de quitter sa famille, pour gagner New York. Il veut s’engager dans l’armée et défendre son pays qui entre en conflit avec l’Allemagne.

Il ne s’attendait pas, à l’aube de Noël, à ce que le bureau de recrutement soit clos. Perdu et ne sachant où aller, il erre au hasard dans les rues. Le froid le pousse alors à pénétrer dans un restaurant, où il fait la connaissance de Tony, un serveur italien qui le prendra sous son aile. Scott, qui n’a jamais rien connu d’autre que sa campagne, se laisse gagner par le charme de cette grande ville que Tony lui fait découvrir alors que la neige tombe en continu.

Si au départ, cette rencontre ne doit durer que le temps d’un week-end, les deux hommes, pris au milieu de cette guerre, feront tout pour se retrouver à chaque Noël.

Commence alors une histoire qui devra traverser les années. Une romance entre devoir et amour impossible débute pour Tony et Scott qui se retrouvent séparés par bien plus qu’un océan.

Pourtant, la neige revient chaque année à Noël, alors, pourquoi pas Scott ?

Sujets

• Romance
• Romance historique
• Toute la romance
• LGBTQ+
• Époque contemporaine
• Fiction historique
• Gay
• Fiction
• XXe siècle
• Littérature

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 15 décembre 2022
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782384403073
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Il n’y a pas que la neige qui tombe à Noël
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
© 2022 Charlie dark
Relecture et correction par Sandrine Joubert, Valérie Million
 
Conception graphique : © LJ Designs
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-307-3
Première édition : décembre 2022
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Pour toutes les personnes qui rêvent du grand amour ou qui l’ont déjà rencontré. L’amour peut parfois représenter une épreuve en soi, je voulais rendre hommage à ces couples du passé pour qui rien n’était acquis.
Merci d’avoir ouvert la voie <3
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Merci à ma femme, Trinity, que j’aime toujours autant et qui embellie ma vie depuis plus de 20 ans, tu es le cœur et le moteur de chacune de mes histoires, sans toi elles ne seraient pas aussi belles, pas aussi vraies.
Je t’aime.
Merci à Mes ami. e. s qui rendent ma vie si passionnante, merci JS, Coco, JL, My, Alex, je vous aime <3
Merci à l’incroyable Team Juno qui accomplit bien des miracles tout au long de l’année et pas uniquement au moment de Noël !
Merci parce que sans votre soutien, vos bons mots, vos sourires et vos rires, mon travail serait plus fastidieux et lent hi hi
Merci à vous qui m’avez lu, j’écris ces histoires pour vous et j’espère, le temps d’une lecture vous avoir fait voyager avec moi.
N’hésitez pas à venir échanger avec moi sur mes réseaux : Instagram, Facebook et Tik Tok.
Je serais toujours ravie de discuter <3
 
 


 

 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Le tourbillon emporta devant les pas de Scott un mélange de flocons de neige et de papier de journaux. Le jeune homme originaire de la Pennsylvanie découvrait, en ce soir de décembre, la ville tentaculaire et bruyante de New York. Si en arrivant à la gare Grand Central il avait été impressionné par l’architecture du lieu et par le nombre considérable de voyageurs, ce n’était rien comparé au choc qu’il avait reçu en quittant le bâtiment. Les immenses rues quadrillées de la ville l’avaient laissé pantois. Et tandis qu’il cherchait son chemin dans ce dédale interminable, il avait sans cesse eu la sensation de n’être qu’une fourmi écrasée par la puissance et la hauteur des immeubles qui l’entouraient.
Pour un gars de la campagne qui avait toujours vécu entouré de champs et dont le bâtiment le plus grand de son village était l’église, ce changement brutal le bouleversait. Il se sentait comme un idiot, car il n’avait jamais pu se figurer à quoi ressemblait réellement « la grande ville ». Pour le coup, il n’était pas déçu et jamais son imagination n’aurait pu le faire fantasmer cet endroit.
Après avoir erré pendant deux heures sans parvenir à comprendre la numérotation des rues, il s’était résolu à demander son chemin.
— Le bureau de recrutement ? avait répété un homme à la moustache pincée. Vous voulez rejoindre l’armée ?
Scott avait acquiescé, l’homme l’avait évalué d’un coup d’œil puis l’avait renseigné, avant de s’éloigner en marmonnant « chair à canon ». Scott avait fini par déboucher sur Lafayette au croisement de la rue Walker et alors que la neige tombait par gros paquets en cette fin de journée, il avait dû reconnaître son échec du jour : le bureau venait de fermer depuis dix minutes. Scott avait tellement perdu de temps à chercher son chemin, à s’obstiner en refusant de demander de l’aide, qu’il avait fini par laisser filer le temps.
Il laissa échapper un juron entre ses dents, avant de se signer une croix sur le torse et de s’excuser à voix haute, comme si la Sainte Vierge en personne se trouvait dans son dos. Furieux d’avoir laissé filer si bêtement l’occasion de s’engager ce soir, Scott colla son front contre la vitre, comme si cela pouvait lui permettre de signer immédiatement son intégration dans l’armée. Dépité, il se rappela qu’en ce vendredi soir, le bureau ne rouvrirait pas avant lundi. Il avait bien sûr connaissance des foires itinérantes où il était possible de s’engager sur-le-champ, mais il ignorait totalement où elles se situaient et il en avait plus qu’assez de tourner en rond. Il commençait à avoir froid et ce n’était certainement pas avec son manteau de laine ni avec son bonnet tricoté par sa mère qu’il allait pouvoir endurer encore longtemps la météo qui se dégradait de plus en plus. Il décrocha son regard de l’affiche immense qui mangeait une grande partie de la vitrine du bureau, ainsi que des deux mannequins en tenue militaire. Un écriteau scandait : Cela pourrait être vous ! Et Scott aurait voulu que ce fût le cas dès ce soir. Il n’avait pas quitté son petit lopin de terre pour venir faire un simple voyage touristique dans la Grosse Pomme.
Il se retourna vers la rue, il y avait de moins en moins de passants, et même les gamins qui proposaient aux badauds d’acheter des bons de soutiens aux armées avaient disparu pour le restant de la soirée. Scott n’avait ni logement ni adresse en poche. Durant un moment il rumina, un peu perdu face à l’immensité inquiétante de New York et puis, la faim et son envie de se réchauffer finirent par le pousser en avant. Il remonta Lafayette en quête du premier restaurant, ou bar qu’il trouverait. Ses parents lui avaient donné un peu d’argent en plus du nécessaire pour le billet de train. Il espérait trouver de quoi manger et pourquoi pas, une chambre à un tarif raisonnable.
En débouchant sur Canal Street, il fut attiré vers la droite par des enseignes éclairées. Il emprunta la rue qui semblait plus animée que les autres, tout en resserrant autour de lui son manteau trempé par la neige qui refusait de cesser de tomber. En pénétrant dans la rue qui se nommait Mulberry, Scott eut l’impression étrange de ne plus être tout à fait à New York, mais ailleurs. La rue était décorée de façon étrange et les façades des immeubles en briques revendiquaient des drapeaux aux couleurs inédites pour Scott : vert, blanc et rouge. L’endroit était rempli de petites boutiques fermées pour l’heure, mais également de quelques restaurants où brillaient de belles lumières. En s’approchant, Scott entendit de la musique, mais il sentit aussi les effluves de repas riches en saveur. Son estomac se mit à gronder, il n’avait rien mangé depuis tôt ce matin, du pain et du lard fumé, rien de plus. Les poings enfoncés dans les poches, il compta ce qu’il lui restait de monnaie, puis, affamé et frigorifié, il se décida à passer la porte du premier établissement sur son chemin. À l’intérieur régnait un sentiment de fête et de bonne humeur. Tout était déjà décoré pour Noël, des guirlandes en papiers crépon pendaient çà et là, des branches de houx ornaient les moulures en bois du plafond et une crèche gigantesque occupait une partie du bar. Scott fixa l’endroit, à la fois surpris par cette débauche de couleurs, par ces odeurs nouvelles et plaisantes, mais aussi par l’ambiance sonore. Toutes les personnes ici présentes ne parlaient clairement pas américain.
Scott, fasciné et presque intimidé, retira son bonnet face à tous ces clients et clientes si bien habillés et chics ; il se sentit presque honteux dans ses simples habits du dimanche. Sa mère avait lourdement insisté pour qu’il mette son costume qu’elle lui réservait habituellement pour l’office du dimanche. Pourtant face à cette foule bigarrée, il eut l’impression d’être, presque, misérable. Scott ne se sentit pas à sa place et recula pour sortir, il irait au restaurant suivant, là-bas, probablement, ce serait moins… ou plus… enfin, cela ne serait pas comme ici.
Un serveur arriva face à lui et avec sa petite moustache fine taillée comme les aiguilles d’une montre, il le toisa avec un air navré.
— Le signore voudrait manger ? questionna-t-il d’une voix où perçait un fort accent que Scott n’avait jamais entendu.
— Je, euh…
Scott était pris au dépourvu ; dans son village, il n’y avait qu’un seul établissement de restauration et il connaissait la maîtresse de maison, car il s’agissait de sa tante, là, il marchait en terrain inconnu. Le serveur face à lui s’impatienta, surtout que dans son dos un homme