(In) destructible
254 pages
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(In) destructible , livre ebook

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Description

Trey est le frère aîné des Parks. Tatoueur et tombeur invétéré, il mène une vie idyllique et sans prise de tête. Mais sa rencontre avec Athéna, artiste itinérante, butée et sauvage pourrait bien remettre en question sa tranquillité. La jeune beauté devient vite une obsession, il tente par tous les moyens de l'approcher, allant jusqu’à lui proposer un job dans son salon.
Athéna n’a qu’un objectif : se faire un maximum d'argent pour reprendre la route et régler ses soucis, certainement pas de succomber à ce mec imbuvable, têtu, déterminé et beaucoup trop sexy.
Pourtant la tâche se révèle plus compliquée qu’elle ne l’avait prévu...
Quand l’une cherche à fuir le danger, l’autre donnerait tout pour la protéger.
Entre lutte, secrets, séduction, disputes et art, ils ont bien plus en commun qu'elle ne veut l'admettre.
Trey n’est peut-être pas ce qu’elle désire, mais il est ce dont elle a besoin.
Parviendra-t-il à le lui faire admettre à temps ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 octobre 2022
Nombre de lectures 14
EAN13 9782379933776
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

In destructible
Les frères Parks : Trey
 
 
 
Manon DONALDSON
 

 
 
 
 
L’auteure est représentée par Black Ink Éditions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : (In)destructible
Auteur : Manon DONALDSON
Suivi éditorial : Sarah Berziou
 
© Black Ink Éditions
Dépôt légal octobre 2022
 
Couverture © Black Ink Éditions
Réalisation : Juliette Bernaz
Crédit photo : depositphotos
ISBN  978-2-37993-377-6
 
Black Ink Éditions
27 rue Vivonne - 17220 La Jarne
Numéro SIRET 840 658 587 00026
 
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com
 
 
Table des matières
Prologue
Chapitre 1 - Encore une poufiasse ?
Chapitre 2 - AA
Chapitre 3 - En série
Chapitre 4 - Tête de bite
Chapitre 5 - BG city
Chapitre 6 - La belle, la bête et la vipère
Chapitre 7 - Pile ou face
Chapitre 8 - Patron
Chapitre 9 - Valse avec la démone
Chapitre 10 - Hiiii haaaan
Chapitre 11 - Agrumes en folie
Chapitre 12 - Petite padawan
Chapitre 13 - Je + tu = nous
Chapitre 14 - Caféinomane
Chapitre 15 - Pas touche !
Chapitre 16 - Pacte avec le diable
Chapitre 17 - Tequila contre-attaque
Chapitre 18 - Le salaud et sa horde
Chapitre 19 - Je ne t’appartiens pas !
Chapitre 20 - Foutues meufs !
Chapitre 21 - Full moon
Chapitre 22 - Projet spécial
Chapitre 23 - Popol
Chapitre 24 - Le tout premier
Chapitre 25 - Terreur nocturne
Chapitre 26 - Trey’s property
Chapitre 27 - Santa Muerte
Chapitre 28 - Là où tu mérites d’être…
Chapitre 29 - Le ripou
Chapitre 30 - Alaina Beach Day
Chapitre 31 - Les frères Parks
Chapitre 32 - Je n’ai pas peur !
Chapitre 33 - Je ne joue plus
Chapitre 34 - Ce qui m’a façonné
Chapitre 35 - La jalousie de l’artiste
Chapitre 36 - Officiel sex friend
Chapitre 37 - Iris Abernathy
Chapitre 38 - Jour des poubelles
Chapitre 39 - Besoin de toi
Chapitre 40 - Tatouage orgasmique
Chapitre 41 - Duchesse et C ie
Chapitre 42 - Avoue que…
Chapitre 43 - La famille S
Chapitre 44 - Sœur Athéna
Chapitre 45 - La vérité toute crue
Chapitre 46 - Surtout, ferme-la
Chapitre 47 - Frère à la rescousse
Chapitre 48 - Cauchemars
Chapitre 49 - Bordel de Jésus
Chapitre 50 - Dans la gueule
Chapitre 51 - Help me !
Épilogue
Remerciements

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Chères lectrices, souvenez-vous de ceci :
Une capote, c’est bien, mais deux seraient peut-être mieux !
Voilà qui conclut l’unique partie éducative de
ce bouquin ! Bonne lecture !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Prologue


 
Bonjour, je m’appelle Trey Parks et je suis un putain d’accro…
Comme mes parents avec la drogue et mes frères avec, respectivement, le sport pour l’un et l’adrénaline pour l’autre, j’ai une addiction avérée. De celle qui me pompe tout, que ce soit mon temps, mon argent, mon esprit et même mon flux sanguin, à des endroits bien malvenus. Une chose qui rend votre cerveau dingo, qui vous obsède au point de vous réveiller la nuit parce que le besoin est trop fort pour être ignoré. Cette pensée qui s’immisce dans votre crâne et qui murmure inlassablement qu’il vous faut votre dose, que vous allez crever si vous en êtes privé et que vous n’êtes pas assez armé pour ne pas y succomber. Je suis un vrai junkie et ma drogue m’est nécessaire pour subsister désormais. Mon poison de prédilection ? Athéna Abbott...
Eh oui, pauvre con que je suis… Ses simples initiales auraient dû être à elles seules un indicateur suffisant… Bah non, je me suis plongé en son sein, dépassant outrageusement la posologie recommandée et abusant à l’excès, jusqu’à me perdre en elle. Tant et si bien qu’à présent, je ne sais plus différencier le « je » du « nous ».
 
 
Chapitre 1 - Encore une poufiasse ?
 
 

— Rassure-moi, Trey, et confirme-moi que tu ne prévois pas d’engager cette connasse ?
Derrière le comptoir d’accueil, Sandy me fixe d’un air furibond, la bouche tordue par un rictus de dégoût.
— Et qu’est-ce qui ne fonctionne pas avec celle-là selon toi ? m’enquiers-je, simplement pour le plaisir de l’emmerder parce que la réponse, je la connais déjà.
— Elle a de trop gros obus, oppose-t-elle sérieusement comme s’il s’agissait à la fois d’une évidence et d’un argument massue.
Je ne peux me retenir de ricaner en la dévisageant.
— Depuis quand c’est une raison pour ne pas considérer une candidature, hein ?
— Depuis quand c’est une raison pour accepter une candidature, hein ? singe-t-elle en imitant, fort mal, mon timbre rauque.
— Touché, concédé-je en éclatant franchement de rire cette fois.
Elle croise ses bras sur sa poitrine généreuse et esquisse une moue contrariée. Ses cheveux aux couleurs de l’arc-en-ciel virevoltent lorsqu’elle secoue, découragée, la tête de gauche à droite.
— Je présume que tu attends que je t’interroge sur ce que tu en penses ?
— Je n’ai jamais eu pour habitude de jouer la midinette qui boude en espérant que le connard devant elle devinera ce qu’elle a dans le crâne. Nan, en réalité, je réfléchis aux candidates qui sont venues parader ici, et elles ont toutes une chose en commun.
— De gros seins ? l’interromps-je sans qu’elle se donne la peine de surenchérir.
— Ce sont toutes des meufs dignes d’être des mannequins de lingerie. Elles arrivent toutes sur leur trente-et-un, en mode je ris comme une gourde et je porte un décolleté pour qu’on oublie que j’ai le quotient d’une ampoule de réfrigérateur.
— Tu exagères ! La rousse n’était pas si conne, m’insurgé-je faussement.
— Tu parles de celle qui sollicite un poste de tatoueuse et qui dessine moins bien que mon chat avec sa queue ? Sérieusement, Trey ?
— Que veux-tu, c’est mon charme irrésistible qui les attire toutes comme du miel.
— Hum, je préfère l’analogie qui dit comme les vers sur un cadavre. Pour autant ça ne règle pas notre problème d’employé, et tu ne pourras pas continuer d’assurer des journées de boulot de l’ouverture à la fermeture.
— J’aime travailler et ça remboursera plus vite l’emprunt, éludé-je en haussant les épaules. C’est pas ma faute si t’es l’unique spécimen qui soit étanche à mon charme, ajouté-je en touchant mon cœur, feignant d’en être blessé.
— Et d’abord, pourquoi il n’y a pas d’hommes qui postulent, hein ? Ça éviterait que tu mettes la future employée dans ton lit et qu’elle démissionne le surlendemain matin lorsqu’elle tombera nez à nez avec celle de la veille !
— Ce n’est arrivé qu’une fois, me défends-je sans grande conviction, en me saisissant d’un rouleau d’essuie-tout sous le comptoir. Et d’abord, si tu arrêtais de traumatiser tous les clients qui passent la porte, ça ne nous nuirait certainement pas.
— J’en ai marre de voir tous ces mecs gonflés aux hormones avec des bras aussi gros que mes cuisses, qui m’appellent bébé et qui deviennent verts quand leur regard observe l’aiguille que j’utilise pour leur Prince Albert. Bande de mauviettes !
Le simple nom et l’image qui se forme dans mon cerveau me filent une crampe de bite. J’en frissonnerais presque, putain.
— Petite nature ! me charrie-t-elle aussitôt.
— Nan, mon corps est mon temple et donc je ne lui prodigue que du bien, annoncé-je en ponctuant la fin de ma phrase d’un haussement de sourcils évocateur. Bon, j’ai un client qui arrive bientôt et je dois préparer ma salle.
Je brandis le rouleau sous ses yeux et m’engouffre dans le corridor.
Si de prime abord, notre duo n’a rien qui colle, elle reste une des rares relations sincères de ma vie. Sandy et Garon, les deux personnes dont je suis le plus proche. Enfin, si je croise ma collègue tous les jours, ce n’est plus le cas avec mon pote et mentor…
Quand Garon, le proprio du Blood’INK , avait été arrêté et placé en détention il y a quelques mois, il m’avait aussitôt demandé de venir le voir en taule. Même si je fuyais cet endroit comme la peste, je n’avais eu d’autre choix que de m’y rendre pour établir avec le patron ce qu’il attendait de nous. J’avais eu droit à l’humiliante fouille à nu, justifiée selon eux, par mon casier judiciaire. Si j’étais déjà de mauvaise humeur en m’installant devant lui, lorsqu’il m’avait expliqué la raison de ma présence, j’avais été sur le cul.
— Je m’apprête à plonger, mon pote, pour de bon cette fois, je te vends donc le Blood’INK .
— Garon, mec, tu n’y penses pas sérieusement ? Ce salon de tatouage, c’est toute ta vie enfin ! Tu peux compter sur nous, on s’occupera de tout d’ici ta libération et…
— Trey, écoute-moi bien, je ne ressortirai plus jamais d’ici, tu comprends ? Tu es le talent le plus pur que j’aie jamais vu, et s’il doit revenir à quelqu’un, c’est à toi. Mais attention, ce n’est pas cadeau. Je te le vends au juste prix, je vais avoir besoin de liquidités pour payer les avocats que j’envisage d’engager.
— Je ne sais pas quoi te dire, réponds-je, scié en deux.
— Pas nécessaire de parler, t’as qu’à prendre rendez-vous avec le notaire et signer les documents. Rassure-moi, t’es au moins capable de faire un « X » ?
J’avais signifié que oui d’un hochement de tête, trop sous le choc pour rire de sa pique. À la fois parce que je récupérais le commerce de mes rêves, celui où Garon m’avait tout appris et où il avait offert une seconde chance au jeunot sans avenir que j’étais quand j’ai passé sa porte. Et de l’autre côté, parce que, putain, je perdais le mec qui avait été, et de loin, ce qui se rapprochait le plus d’une famille dans ma vie. D’ailleurs, je parie qu’il a fait exprès d’entamer la rencontre avec des banalités et d’ainsi gaspiller le temps imparti. De cette façon, il n’avait que ce qu’il fallait afin de me balancer la nouvelle, juste avant que les surveillants annoncent la conclusion des visites. Devant l’insistance de ce faux flic qui s’enflait la tête en m’aboyant de partir, je m’étais levé et avais jeté un dernier

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