Indiana s rivals
261 pages
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Indiana's rivals , livre ebook

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Description

Romance contemporaine - 490 pages


Charly Witt, leader de l’équipe de mécanos du garage Angel’s road, a abandonné ses études à Chicago à la mort de son frère Matt. Elle a ainsi monté son propre business en compagnie de leur ami d’enfance, Aden. La nuit, à bord de son bolide, elle devient Indy, pilote rebelle qui court illégalement lors de races dans les rues d’Indianapolis. Son rêve : pouvoir intégrer une grande écurie. Malheureusement, son palmarès et la prospérité de son garage attirent la convoitise du gang de bikers local.


Miles Rivera, président des Blood Skulls, est implacable. Il n’a qu’un but : le profit. Et vis-à-vis du chapitre-mère de Chicago, faire prospérer son club ne peut que lui être bénéfique. Pour parvenir à ses fins, il est prêt à tout, même à menacer et à extorquer les affaires du pilote de course Indy. Mais il n’était pas prêt à tomber sur une petite furie aux yeux turquoise qui allait le défier avec tant d’insolence.



Elle qui déteste les bikers, la voilà aux prises avec cette engeance de démons. Charly va tout faire pour s’en débarrasser, et Miles va mettre tout en œuvre pour la faire plier... Jusqu’à découvrir son secret... Une relation qui ne peut être qu’explosive.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 août 2022
Nombre de lectures 7
EAN13 9782379614132
Langue Français
Poids de l'ouvrage 11 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Indiana’s rivals


Lina Déranor



Un Blood ne pleure pas, ne fuit pas, n’abandonne pas...
On ne quitte pas les Bloods... Blood jusqu’à la mort !
 


Lina Déranor


Mentions légales
Éditions Élixyria
http://www.editionselixyria.com
https://www.facebook.com/Editions.Elixyria/
ISBN : 978-2-37961-413-2
Photographie de couverture : Georgijevic
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Parce que vous méritez
les émotions les plus intenses !
À toutes celles qui aiment les vilains garçons... et le grand frisson.
Prologue

J’entendis un hurlement strident. C’était le mien, mais j’en eus à peine conscience. Je courais, encore et encore. Mon cerveau ne me commandait qu’une chose : courir. Plus vite. Plus longtemps. Quitte à tomber, quitte à en mourir. Mes poumons étaient en feu, les larmes roulaient sur mes joues. Je poussai violemment les personnes qui se trouvaient sur mon chemin. L’envie de les frapper me submergea, car elles ne bougeaient pas assez vite à mon goût. Mon cœur cognait dans ma poitrine, contre mes côtes. Une douleur aiguë me vrillait le ventre, mon esprit n’assimilait pas encore ce à quoi mes yeux venaient d’assister.
La fumée épaisse montait dans le ciel déjà bien assombri par le crépuscule. La chaleur me percuta alors que je tentais de me rapprocher du véhicule en feu. Elle était en flammes. Sa voiture était en flammes. Mon Dieu ! Et personne ne réagissait pour le sortir de là.
— Matt ! Matt ! hurlai-je.
Des bras m’agrippèrent afin de m’empêcher d’atteindre la carcasse qui noircissait.
— Lâchez-moi, c’est mon frère là-dedans. Faites quelque chose, il faut aller l’aider, le sortir de là.
— Reste ici, ma belle. On ne peut plus rien faire pour lui.
Je me débattis pendant quelques minutes, criant contre les personnes qui me maintenaient au sol. Les gyrophares des ambulances, des véhicules de police et des pompiers m’éblouissaient, me faisant cligner des yeux. Les soldats du feu sortirent leurs lances et arrosèrent la Mustang de Matt. On ne distinguait plus le rouge écarlate de la carrosserie, des milliers de débris jonchaient l’asphalte. Sa portière n’était même plus à sa place. Une sueur glacée descendit le long de mon épine dorsale lorsque je compris que c’était son corps que je voyais brûler dans une position assise, devant le volant.
Un infirmier se dirigea au pas de course vers moi, j’entendis à peine qu’il ordonnait aux personnes autour de moi de me maintenir pendant qu’il m’injectait je ne sais quel produit pour me calmer. La foule était regroupée alentour, des gens pleuraient, certains dissimulaient leur effroi derrière leurs mains. Déjà, je sentais mes mouvements ralentir, je n’arrivais plus à parler. Mes bras et mes jambes pesaient des tonnes alors que mon cœur me criait toujours d’aller sauver mon frère de ce brasier infernal.
— Comment vous vous appelez ? C’était votre frère dans cette voiture ?
— Charly… Charly Wittman. C’est mon frère Matt.
Pourquoi le policier parlait-il de lui au passé ? Je le connaissais. Il allait se pointer au moment où personne ne l’attendrait, avec son sourire ravageur de beau gosse, et toutes les filles rappliqueraient dans la seconde. C’était encore une de ses farces à la con.
— Wittman ? Comme Wesley et James Wittman ?
Je ne répondis pas. Eux, je ne les connaissais plus depuis longtemps. Je n’avais que lui désormais.
— Ça fait longtemps que votre frère participe à des courses illégales ? Avait-il des ennemis ? reprit-il.
— Laissez tomber, avec la dose que je viens de lui injecter, elle est shootée ! Elle ne répondra plus à vos questions ce soir, intervint l’infirmier.
Je ne les voyais pas. Mes yeux étaient toujours rivés sur ce corps calciné qui ne pouvait pas être Matt.
— Ouais, mais il me faut un nom pour mon rapport, et puis, je dois prévenir la famille. Enfin, si ce sont les Wittman auxquels je pense, ils m’enverront paître. 
— Elle a peut-être une pièce d’identité sur elle ? suggéra l’ambulancier.
Une main s’approcha de moi et, malgré la forte dose de produit, je me remis à me débattre. Personne ne me touchait. J’étais une Wittman.
— Bon sang, c’est quoi cette furie ? s’écria le gars qui devait être un policier.
— Laissez-la ! Pauvre gosse, elle vient de voir son frère brûler devant ses yeux, intervint un badaud.
De qui parlaient-ils ? Mes paupières étaient de plus en plus lourdes. Puis j’entendis quelqu’un hurler mon prénom, c’était une voix que je connaissais, mais mon cerveau fonctionnait à deux à l’heure avec la foutue saloperie qu’ils m’avaient injectée.
— Charly ? Bon sang, tu vas bien ? Mais qu’est-ce qui s’est passé ?
— Aden ? tentai-je d’articuler.
— Vous la connaissez ? Vous êtes de la famille ? reprit le policier, en quête d’informations.
— Je m’appelle Aden Prescott. Je suis un ami de son frère.
— Vous avez vos papiers ? enchaîna l’agent des forces de l’ordre.
Aden m’entoura de ses bras, agenouillé à mes côtés. Je l’entendis fouiller dans ses poches.
— Ça va aller, ma belle, murmura-t-il en passant la main dans mes cheveux.
 — OK. Qui est cette jeune fille ? demanda l’officier en lui rendant ses papiers.
— C’est Charly Wittman, et là-bas… c’est son frère Matt, répondit-il d’une voix meurtrie.
— Est-ce que ce sont les Wittman auxquels je pense ?
Mon ami souffla.
— Oui, ce sont eux, mais ils n’ont plus aucun contact avec les Wittman que vous connaissez. Matt et Charly vivaient ensemble. Il prenait soin de sa sœur, elle doit aller à l’université privée de Chicago à l’automne prochain.
— Très bien. Il y en aura au moins une qui sortira de ce bordel !
Je posai la tête contre le torse d’Aden. Il avait chaud, mais moi, je ne sentais plus rien. Mes paupières se fermaient toutes seules.
— Qu’est-ce qui va se passer pour elle, maintenant ? s’inquiéta mon ami.
— Pour l’instant, elle va rester en observation, cette nuit, à l’hôpital. Demain, il lui faudra répondre à d’autres questions, s’occuper des papiers et préparer les funérailles. Elle est toute seule pour gérer ça ?
— Oui… mais je vais rester avec elle.
— Vous la connaissez bien ? le questionna le policier, suspicieux.
— Ça fait trois ans que je les côtoie. Je vais m’occuper d’elle.
— Vous pouvez l’accompagner dans l’ambulance. De toute façon, ici, c’est terminé ! Vaut mieux qu’elle se repose pour affronter tout ça demain matin.
Je me sentis ballottée. On m’étendit sur quelque chose de moelleux. Les sirènes se mirent en route puis on m’emmena loin de mon frère.
— T’inquiète, ma belle ! Je ne te laisserai pas tomber, me murmura la voix d’Aden alors qu’il serrait ma main dans la sienne.
C’est à ce moment-là que mon cerveau décida de se déconnecter, de me plonger dans un sommeil profond et sans douleur… Je n’étais alors pas sûre d’avoir entendu et reconnu le vrombissement reconnaissable de ces engins de malheur.   
Chapitre 1 
Charly
Indiana



Une sonnerie stridente me ramena brusquement dans la réalité de ma chambre. J’abattis la main sur mon portable. Cinq heures trente. Je grognai puis ouvris lentement les yeux pour observer le plafond blanc. Ça faisait bien longtemps que je n’avais plus rêvé de cette nuit-là, qui avait eu lieu six ans plus tôt. Je secouai la tête pour chasser les dernières images de la voiture en feu de mon frère.
J’étais en sueur. Ma couette avait dû perdre la bagarre que j’avais entamée avec elle durant la nuit, car elle gisait au sol. Je roulai sur moi-même pour balancer les jambes sur le côté du lit. Les premières lueurs de l’aube filtraient par les persiennes et se répandaient sur les murs de la pièce. Quelques vrombissements de moteurs appartenant à ceux qui partaient au boulot me rappelèrent que je devais aussi me bouger pour me rendre au mien. Je sortis de ma chambre dans mon petit short blanc et mon t-shirt trop grand des Chicago Bulls. Je devais arborer la même tête que le buffle qui se trouvait sur le vêtement.
Mon appart en périphérie d’Indianapolis n’était pas hyper luxueux, mais il était propre, salubre et, surtout, il comptait une chambre, un salon-kitchenette et une salle de bains. C’était bien assez pour moi seule. Qui plus est, j’avais eu l’accord du proprio pour repeindre les murs dans les couleurs que j’aimais : bleu et gris.
 D’un pas lent, je me rendis jusqu’au comptoir de ma petite cuisine ouverte et saisis la cafetière. Un bon café allait forcément me réveiller. Je sus au moment où mon orteil cogna lourdement le pied du tabouret haut que j’allais être d’une humeur exécrable aujourd’hui. Je n’aurais certainement pas dû assister à cette course, hier soir, mais on ne se refait pas. Tout en avalant une gorgée, je lorgnai la liasse de billets qui trônait sur le comptoir. Cela avait été une bonne soirée, ce qui me redonna le sourire. Peu de choses le pouvaient, mais ça, c’était un remontant express !
 Automatiquement, mon esprit s’envola de nouveau vers cette chaude nuit de juin. La fameuse nuit où j’avais assisté à l’explosion de la voiture de mon frère. À cette époque, je vivais heureuse et presque insouciante dans son petit appartement. C’était un défilé permanent de filles quasiment chaque matin, c’est vrai, mais au moins, j’avais encore une famille et des projets d’avenir, comme faire mon droit à la prestigieuse université privée de Chicago. Ambitieuse, j’avais à l’époque travaillé comme une forcenée pour décrocher une bourse et j’en étais fière, Matt aussi. Il voulait autant que moi que je sorte de la bulle malfaisante de notre famille. Malheureusement, après cet événement, ma vie avait pris un virage à quatre-vingt-dix degrés. J’avais plaqué la fac avant même d’y avoir mis un pied. Il m’avait fallu débloquer le peu d’argent que j’avais réussi à mettre de côté grâce à de petits jobs d’étudiant pour régler les funérailles de mon frère. Et, après tout ça, trouver un vrai travail… juste pour survivre !
Accro aux voitures et à la vitesse, comme l’était Matt, je m’étais servie de quelques compétences de base en mécanique, qu’il m’avait apprises, et de mon opiniâtreté pour

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