L amour, non merci !
100 pages
Français

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L'amour, non merci ! , livre ebook

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Description

Auteure d'une romance à succès, Adèle croque la vie à pleines dents ! Pourtant, il reste un sujet auquel elle ne croit plus : l'amour.


À même pas trente ans, elle a enchaîné les rencards ratés et a toujours été déçue par ce sentiment soi-disant merveilleux. Le tout après avoir vécu une histoire passionnelle durant son adolescence... qui a pris fin aussi vite qu'elle avait commencé. Après ça, Adèle s'est renfermée sur elle-même, essayant de laisser une place à l'amour, en vain. Elle ne compte plus les belles paroles, les attentions et les gestes dignes des plus grands gentlemen qui ne durent jamais.


Bien que sa meilleure amie, également célibataire, la traîne de speed-datings en speed-datings, Adèle préfère mener une vie sans hommes.


Alors que faire quand ses choix et ses pensées ne sont plus en accord ? Qui faut-il écouter ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 mars 2023
Nombre de lectures 3
EAN13 9781801165273
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table of Contents
Page de titre
Retrouvez-nous... Mentions légales
PROLOGUE
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
CHAPITRE 25
CHAPITRE 26
CHAPITRE 27
CHAPITRE 28
CHAPITRE 29
CHAPITRE 30
CHAPITRE 31
ÉPILOGUE
REMERCIEMENTS
Retrouvez-nous...
Crédits
 
 
 
 
STACY HAYNE 
 
 
 
 
 
L’amour, non merci !
 
 
 
 
 
 
 
Cherry Publishing
 
 
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© 2022, Cherry Publishing
Première édition : avril 2022
 
ISBN : 978-1-80116-527-3
 
PROLOGUE
 
 
La boule au ventre, j’expire pour essayer d’évacuer l’angoisse déclenchée par cette interview en direct. Plus je me rapproche du plateau, plus la voix de la présentatrice, Nathalie Roussel, et les applaudissements du public me parviennent distinctement.
Tandis que je plaque un grand sourire sur mon visage, l’équipe technique et maquillage s’occupe des dernières retouches. Ensuite, je monte la petite marche qui me sépare de la scène en saluant les spectateurs, avant de m’asseoir devant Nathalie. Essayant de camoufler mon anxiété, j’observe attentivement la femme qui se tient devant moi. Ses cheveux bruns sont coupés en un carré qui s’arrête à peine au-dessus des épaules. Sa robe bordeaux ne vient sûrement pas d’une friperie ni ses chaussures à talon, d’ailleurs ! Comment fait-elle pour les porter ? À sa place, je me casserais les deux chevilles. Lorsque, je regarde son visage, je m’aperçois qu’elle doit être à peine plus âgée que moi, de quelques années seulement. De fines rides se forment sur son front et je remarque que bientôt, je les aurais aussi…
— Bonsoir, je suis actuellement avec Adèle Hamon, auteure de plusieurs livres à succès. Je vous souhaite la bienvenue dans l’émission !
— Bonsoir, merci ! C’est un réel plaisir d’être parmi vous ce soir, lancé-je d’une voix assurée.
— Nous allons parler de votre quatrième roman qui se passe ici même à Paris, dans les années soixante. C’est l’histoire d’une femme qui se bat jour après jour pour être indépendante, qui montre qu’elle porte une voix, une parole, une pensée à faire entendre.
— C’est exact, Amanda veut montrer qu’en tant que femme, elle n’a pas besoin d’hommes pour lui ouvrir la voie. Elle n’a besoin que d’elle-même et de ceux qui sont prêts à la suivre et à la soutenir dans ses projets !
— N’était-il pas trop compliqué d’écrire sur une époque où vous n’avez pas vécu ?
— Aujourd’hui, avec internet, rien n’est très difficile.
Des rires s’élèvent parmi les spectateurs que j’observe quelques secondes avant de croiser de nouveau les yeux verts de Nathalie.
— Il est nécessaire de bien s’informer sur le sujet et si l’on peut, auprès de personnes qui ont connu cette période.
La présentatrice télé me sourit, signe qu’elle approuve ma réponse.
— Vous avez raison ! Autre question : la relation d’Amanda avec César était-elle prévue ?
— Pas du tout ! Ça s’est fait naturellement. Il est arrivé là pour l’aider, l’encourager et il a été une épaule sur laquelle Amanda a pu se reposer, s’évader quelques instants du combat qu’elle menait.
Nathalie me pose d’autres questions sur mon livre. Comment m’est venue l’idée de cette romance ? Les noms des personnages ont-ils une signification personnelle ? Puis vient la fameuse question que je redoutais tant :
— Que pensez-vous du mariage ? Allez-vous franchir le pas comme votre héroïne ?
Je me suis préparée à cette éventualité. Je savais qu’un jour ou l’autre ça arriverait. Durant toutes ces années, j’ai réussi à éviter les questions trop personnelles, jusqu’à aujourd’hui. Je continue à sourire pour ne pas les laisser transparaître mon angoisse et réponds en douceur.
— Pour franchir le pas, il faudrait déjà que mon cœur soit pris ! plaisanté-je en me penchant en avant d’un air faussement désinvolte.
— Vous recherchez donc quelqu’un ?
— Pas vraiment, et pour l’instant mon cœur n’a eu le coup de foudre pour personne malheureusement ! Mais je suis heureuse comme ça, alors tout va bien !
Un rire du public retentit de nouveau dans la salle, alors que je n’ai qu’une seule idée en tête : pouvoir enlever mon sourire de façade au plus vite. L’amour, c’est bien beau lorsqu’on l’écrit ou quand on le voit à la télévision, mais dans la vraie vie… c’est une tout autre chose. Ce n’est qu’une vague de malheurs échappée de l’enfer, comme si Lucifer avait décidé de me punir pour je ne sais quel acte commis.
Il y en a qui ont de la chance, ils trouvent leur amour jeune et vivent heureux jusqu’à la fin des temps. J’ai eu cette opportunité. J’ai connu cette merveilleuse sensation que tout le monde décrit quand il est amoureux. Je l’ai été si éperdument d’ailleurs, amoureuse… C’était durant mes années de lycée. Après avoir obtenu notre diplôme, mon petit ami et moi, nous jouissions de l’été avant le grand saut vers le monde des adultes… puis mon bonheur s’est envolé dans l’obscurité de la nuit, alors que nous rentrions d’une soirée mémorable. Tellement mémorable qu’elle restera ancrée dans mes souvenirs jusqu’à mon dernier souffle.
Antoine.. .
— Vous avez raison, profitez, vous êtes encore jeune !
Sans que je m’en rende compte, une larme silencieuse glisse sur ma joue et je l’essuie d’un revers de la main, adressant un grand sourire à Nathalie qui semble n’avoir rien vu.
— Oui, j’ai encore du temps avant de trouver la perle rare !
— Merci, Adèle, de nous avoir accordé cette interview. J’ai hâte de lire votre prochain roman, qui sortira très vite, je l’espère !
— Je vous le dédicacerai ! lancé-je d’une voix enjouée.
— Je l’attends avec impatience !
Nous échangeons un sourire cordial, puis notre entrevue se termine. Après le départ du public, l’équipe technique m’enlève le micro et je peux enfin rentrer chez moi pour retrouver le calme de mon appartement. Je quitte le studio et monte dans la voiture mise à ma disposition par le journal télévisé, et le chauffeur démarre me ramenant à mon adresse.
Au bout d’une heure de trajet silencieux, la pollution et le paysage encombré de Paris laissent place à la verdure qui borde des champs et à des forêts à perte de vue. Je ressens de nouveau l’apaisement que me procure la campagne. Je pousse un soupir de soulagement à l’idée de quitter la ville. Arrivée devant chez moi, je remercie le chauffeur, puis je pose les yeux sur la pancarte accrochée au rideau métallique de la boulangerie qui me fait face : vendu. Je me demande bien qui a racheté le commerce d’en dessous. C’est vrai que ça manque dans le village. Les habitants doivent être ravis qu’un nouveau propriétaire ait rapidement été trouvé.
Je pousse la porte du bâtiment, monte à l’étage et entre chez moi. À peine ai-je passé le seuil de la porte que des miaulements se font entendre. Moka vient se frotter contre mes jambes pour que je la câline. Une fois mon sac à main posé sur une chaise, je la prends dans mes bras et pars m’allonger sur le canapé. Ma main caressant ses poils tricolores : noir, blanc et marrons, je lui raconte ma soirée.
— Comment vas-tu, toi ? Je suis désolée de t’avoir laissée aussi longtemps toute seule…
Assise sur mon ventre, Moka me fixe comme si elle me comprenait, ronronnant à mes mots. Je repense à cette journée chargée que j’aurais préféré passer chez moi, cloîtrée dans le noir à me remémorer des souvenirs plus joyeux, plus tendres les uns que les autres et à me demander pour la énième fois pourquoi je suis la seule à avoir survécu. C’est une question que je me pose constamment et dont je ne connaîtrai jamais la réponse.
Je m’endors, épuisée par les larmes versées, en ce jour de leur mort.
CHAPITRE 1
 
 
Qu’est-ce que j’ai bien pu faire à Lucifer pour qu’il m’en veuille à ce point ? La sonnette de mon immeuble n’arrête pas de retentir. Je sais qui se cache derrière ce bruit infernal de si bon matin et je vais la tuer !
Je me lève péniblement et appuie sur l’ouverture automatique. Je déverrouille la porte d’entrée de l’appartement et fais volte-face pour aller donner ses croquettes à Moka. Alors que je caresse mon chat, j’entends le bruit sec de talons qui claquent sur le sol, puis une voix claironnante me demandant où je suis.
Quelques instants plus tard, Camille apparaît sur le seuil de la cuisine et vient s’installer autour de la table, sur laquelle elle dépose un sachet de viennoiseries. Ses gestes sont d’une telle délicatesse que je la compare souvent à un éléphant qui marche.
— Tu ne m’as pas répondu hier soir ! lance-t-elle, agacée.
— Camille, par pitié, parle moins fort !
— Ça va, ça va, madame qui fait la grasse matinée. Il est plus de onze heures, j’ai été gentille de t’apporter des croissants, déjà…
Un bref silence s’installe avant que je reprenne :
— Tu es adorable, et je dirais même que tu l’es encore plus quand tu gardes tes décibels à un niveau raisonnable ! répliqué-je en lui donnant son café.
Nous échangeons un regard avant d’éclater de rire.
Oh, Camille !
Elle passe ses mains dans ses cheveux châtains tout en s’esclaffant à pleines dents. Une fois que je lui ai balancé tous mes reproches quant à sa mélodieuse voix, elle me demande comment s’est déroulée ma journée d’hier et c’est tout en déjeunant que je la lui raconte en détail, sans omettre de mentionner que le souvenir d’Antoine est venu hanter mes pensées. À ce moment-là, elle se lève de sa chaise et vient me prendre dans ses bras en me serrant fort contre elle.
— Ce n’est pas ta faute, Adèle, sors-toi ça de la tête.
— Pourquoi je ne suis pas morte avec eux… avec lui ?
— Ce n’était pas ton heure, c’est tout… Et même san

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