La lecture à portée de main
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Je m'inscrisDécouvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Je m'inscrisVous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Description
Informations
Publié par | Éditions AdA |
Date de parution | 20 juillet 2018 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782897864255 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Copyright © 2018 Marc Babin
Copyright © 2018 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Émilie Leroux
Mise en pages : Catherine Bélisle
Conception de la couverture : Mathieu Caron Dandurand
Photos de la couverture : © Thinkstock
ISBN livre : 978-2-89786-423-1
ISBN PDF : 978-2-89786-424-8
ISBN ePub : 978-2-89786-425-5
Première impression : 2018
Dépôt légal : 2018
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada :
Éditions AdA Inc.
France :
D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse :
Transat — 23.42.77.40
Belgique :
D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Babin, Marc, 1981-, auteur
L'odyssée d'un être divin / Marc Babin.
ISBN 978-2-89786-423-1
1. Babin, Marc, 1981-. 2. Accompagnement (Psychologie). 3. Réalisation de soi. 4. Hommes - Québec (Province) - Biographies. I. Titre.
BF109.B32A3 2018
150.92
C2018-940323-3
TABLE DES MATIÈRES
P ROLOGUE
Une expérience hors du commun
V ENDREDI
C HAPITRE 1
L’odyssée
Le garde du corps
C HAPITRE 2
Les mystères de l’espace
C HAPITRE 3
Une rencontre inattendue
Le nom d’un immaculé
C HAPITRE 4
Ce n’était qu’un rêve ?
Un Être fragmenté
C’est une question de temps
Les avenirs éventuels
Les passés supposés
C HAPITRE 5
L’esprit de la montagne
Un moment sacré
C HAPITRE 6
Sur la même fréquence vibratoire
Destiné à choisir ?
C HAPITRE 7
Une force en présence
La vérité, rien que la vérité
Au cœur de la structure
Le combat de l’être
Une fin émotionnelle
C HAPITRE 8
Une tête d’extra
Les dissociations nécessaires
Toute une association
C HAPITRE 9
Pile ou face ?
L’empire de la peur
Le reflet des possibilités
S AMEDI
C HAPITRE 10
La vague d’amour
Une transition remarquable
Vers une nouvelle vie
C HAPITRE 11
De précieux alliés
Complètement dans le champ
D’humain à divin
C HAPITRE 12
Un regard sur un autre monde
Une vue à couper le souffle
C HAPITRE 13
Le retour aux sources
La densité, la dimension
C HAPITRE 14
L’esprit de la plante
La fête au village
D IMANCHE
C HAPITRE 15
La renaissance
C HAPITRE 16
Les guides nocturnes
Un accueil sidéral
É PILOGUE
Le présent moment
Quelques jours plus tard…
B IOGRAPHIE DE L’AUTEUR
À mon père, Réal.
PROLOGUE
Une expérience hors du commun
Qu’est-ce que je fais ici ? Quelle idée folle m’a amené dans cet endroit ? Ces pensées me rendent visite à quelques reprises. Cependant, elles ne restent pas longtemps, elles sont rapidement remplacées par l’expérience abracadabrante de l’instant présent.
Cela doit faire près de douze heures au moins que je suis allongé sur un matelas de quelques centimètres. Heures qui paraissent par moments être des secondes et à d’autres des semaines. Je suis loin d’être confortablement étendu sur le grand lit d’un hôtel cinq étoiles. Un lit comme celui que j’ai eu le plaisir d’expérimenter pour une nuit seulement lors de mon retour de Mont-Shasta (en Californie) il y a quelques semaines. Cependant, ce lit de fortune en mousse est plus agréable que le tapis de yoga qui sert d’intermédiaire entre mon corps et le sol ferme sous ma tente composé de roches, de bouts de bois et de pelouse des multiples campings qui m’ont accueilli au cours des deux derniers mois.
J’ai chaud. J’ai extrêmement chaud. Pourtant, nous sommes à la fin de septembre et l’automne est déjà bien établi. Le froid et l’humidité se côtoient avec grand plaisir lorsque le soleil est camouflé par les nuages, les arbres géants ou les montagnes. Voilà la raison pour laquelle, à mon arrivée vendredi soir, j’ai décidé de m’installer près du poêle à bois en fonte datant d’une autre époque. J’ai choisi la seule et unique place fortement suggérée par mon Être. Je n’ai même pas hésité.
Mon corps physique est actuellement amorphe et me donne l’impression d’être solidement enraciné dans le sol. Bouger est une action possible, mais qui demande une volonté plus qu’habituelle. Si je ferme les yeux, je voyage dans mille et un lieux hors du temps et de l’espace ; si je les ouvre, je suis de retour dans la pièce.
Dans cette charmante yourte, le calme et la paix sont prédominants, toutefois, la cacophonie et l’agitation aiment bien prendre le relais de temps à autre. Et lorsque cela se produit, rien d’autre n’existe dans cette salle.
Je me dois d’accepter un fait : mes sens sont de plus en plus aiguisés. La plus simple odeur est analysée. Le plus minime mouvement dans mon corps est ressenti. Le moindre son est décrypté. Le coq qui chante sans arrêt depuis des heures en est la preuve. Ce dernier semble être juste à mes côtés, alors que je le sais loger dans la ferme du voisin à quelques centaines de mètres. Par moments, j’ai l’impression qu’il y a des dizaines de coqs qui se crient l’un à l’autre avec moi au milieu de cet échange infernal. Je croyais que cet animal ne chantait qu’au lever du soleil. Les contes de mon enfance m’ont donc induit en erreur ; ou est-ce moi qui les ai malencontreusement interprétés de façon inexacte ?
J’ai chaud. J’ai vraiment chaud. Malgré tout, je suis à l’aise et bien. J’ai de la difficulté à m’expliquer ce phénomène. Je suis le seul parmi les six autres consorts vivant la même expérience qui refuse de s’envelopper sous les couvertures ou de se réfugier au fond d’un sac de couchage. J’aime croire que la chaleur générée par mon corps vient rencontrer celle émise par le poêle à bois. Une belle description de ma situation présente serait l’idée que mon être physique est l’équivalent d’un amas de lave chaude sortant tout juste d’un volcan en éruption et que le poêle à bois est semblable à des radiations provenant d’un astre de feu. La rencontre entre ces deux températures extrêmes crée une zone où je suis confortablement installé malgré les circonstances.
Quelle heure est-il ? Il n’y a aucune horloge à proximité. Je sais que nous sommes le samedi. La présence de la lumière du Soleil me permet de constater que c’est le jour ; j’en déduis que c’est le matin. Je n’ai aucune notion du temps et l’idée simple de tenter de déterminer l’heure est un défi intellectuel complexe. Je me suis efforcé de calculer la position du Soleil en rapport à la lueur dans la pièce avec notre emplacement dans la forêt selon mon souvenir de notre géolocalisation, j’ai fait chou blanc à chaque tentative. J’ai donc lâché prise. Le moment présent est véritablement mon seul et unique allié.
J’ai chaud. J’ai incroyablement chaud. Heureusement, j’ai de l’eau à mes côtés. Lorsque j’en bois, ou plutôt, lorsque je pense à en boire, ce n’est que pour en prendre quelques petites gorgées. Je me suis procuré pour l’occasion une bouteille de fabrication artisanale. L’intérieur est en métal et l’extérieur constitué de bois avec une gravure que je ne peux identifier. Un visage de dragon à mi-chemin entre les glyphes vus