La Hotte de Peppermint Toffeehug
182 pages
Français

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La Hotte de Peppermint Toffeehug , livre ebook

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Description


Samuel échoue à reprendre sa vie en main après sa séparation avec son petit ami, deux ans plus tôt. Convaincu qu’il ne connaîtra plus jamais l’amour, il noie son désespoir dans le travail. En cette fin d’année, il s’octroie des vacances et loue un gîte très sympathique d’après l’annonce, visiblement, les photos sont parfois trompeuses. Et il croit que son destin, désormais, c’est d’être en marge du bonheur des autres.


Peppermint Toffeehug travaille d’arrache-pied, comme ses amis, pour que tous les jouets soient fabriqués à temps pour Noël, enchaînant les heures et les jours de travail à une cadence infernale. Mais depuis deux ans, il n’en peut plus et ne comprend pas pourquoi, alors que les autres semblent si heureux de leurs conditions de travail, lui ne supporte plus le rythme infernal. Il obtiendra un congé très particulier pour voyager avec son ami à quatre pattes, Dash, et aller à la rencontre de ceux pour qui il se donne tant de mal.


La rencontre entre Samuel et Peppermint sera, pour tous les deux, une révélation. Ils seront irrésistiblement attirés l’un par l’autre malgré tout ce qui les oppose. Est-ce un hasard ? Et Dash, n’y serait-il pas pour quelque chose ?



François Panier replonge dans les contes fantastiques de Noël de son enfance. Il explore le complexe de Peter Pan, l’enfant qui ne voulait pas devenir adulte, et celui de Pinocchio, celui qui voulait être une vraie personne.



Ce conte fantastique glisse vers l’essence même de ces histoires, qui outre l’histoire, véhicule un message sous-jacent. La première sera sérieuse et humoristique à la fois, et suivra la romance entre Samuel et Peppermint. La seconde, au second degré, s’interrogera sur le prix à payer pour ce « toujours plus de travail », « toujours plus de cadeaux », et sur cette façon d’être dans le déni de ce que nous sommes, de ce que nous voulons, en cachant cela derrière un acharnement au travail. Malgré les thèmes sous-jacents, le conte est traité de façon joyeuse et bienveillante

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 décembre 2022
Nombre de lectures 6
EAN13 9782384403097
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
La hotte de Peppermint Toffeehue
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
© 2022 François Panier
Relecture et correction par M. Girard, Agathe P.
 
Conception graphique : © Eunkyung art
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-309-7
Première édition : décembre 2022
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Remerciements
Prologue
PEPPERMINT TOFFEEHUG
DASH-LE-MALADROIT
PEPPERMINT PARMI LES HOMMES
SAMUEL
LA MÉTAMORPHOSE DE PEPPERMINT
LE TROUBLE DE SAMUEL
SAMUEL ET L’ELFE INTRÉPIDE
RÉVÉLATIONS EN BORD DE MER
FOLIE DOUCE
À LA VEILLE DE NOËL
LA HOTTE DE PEPPERMINT TOFFEEHUG
ÉPILOGUE
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Quelle chance immense de pouvoir replonger dans ses livres de petit garçon, mais cette fois, en étant derrière la plume, et à destination d’un public adulte. Écrire un conte, c’est une chose, avoir un canal de diffusion, c’en est une autre. Je remercie donc mes éditrices et leur très belle initiative pour m’avoir donné cette opportunité.
Je remercie également ces petites fourmis, qui, dans l’ombre, assurent les corrections, la très belle couverture, et permettent la visibilité de cet ouvrage.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
À ceux que j’aime, qui sont, ou ont été .
 
La hotte de
Peppermint Toffeehug
 

 
François Panier
 

 
Prologue
 
 
 
 
Samuel craqua une allumette pour la troisième fois.
Merde, elle s’éteignit, comme les autres, à cause de l’aspiration de l’air de la cheminée. Il devait allumer ce foutu feu ouvert, bordel ! Ça caillait dans cette baraque de merde !
Mais qu’est-ce qui lui avait pris de louer un gîte pareil, perdu dans un petit village perdu du centre de la France. Ruant. Pourquoi pas « Puant » tant qu’on y était ! On dit que le Français est râleur, et c’était peut-être vrai, mais il ne pensait pas l’être particulièrement d’ordinaire. Sauf cette fois.
Un gîte du XVe siècle, sur photos, c’était cool. Pour le Dunkerquois amoureux de la vieille pierre qu’il était, c’était censé être un bon moment.
Quinze jours de vacances bien méritées, fin novembre, où il pourrait lire, bouffer toutes les crasses qu’il s’interdisait de manger toute l’année et surtout ne rien foutre de toute la journée. C’était le point d’orgue de l’année, celui qu’il attendait avec impatience.
Choisir sur le net un gîte en dernière minute n’avait pas été compliqué comme il l’avait craint. Les périodes de vacances de fin d’année n’étaient pas pour tout de suite et de plus, il n’allait pas dans un lieu touristique en arrière-saison. Au départ, il voulait aller tout au sud pour trouver un peu de chaleur, puis, réflexion faite quand il avait réalisé qu’il perdrait une journée entière sur les routes à l’aller et pareil au retour, il avait opté pour un gîte rural, dans un village au nom singulier. Ruant.
Très rural.
Les citadins comme lui devraient être avertis que les odeurs de la campagne, ce n’est pas que les fleurs des champs, l’humus des forêts, l’air pur et frais ! Non. C’est aussi celui des fermes.
Et celle qui était en amont, par rapport au vent, était très « active ».
Et le gîte ?
Oh, sur Internet, il était parfait.
Vielle pierre – comme il aimait – poutres magnifiques, solins rustiques et authentiques, tuiles avec déjà un avant-goût de Provence bien qu’on en soit encore loin, bref, c’était magnifique.
Il y avait deux cheminées. L’une était large, avec encore les encoches pour les broches et la crémaillère comme cela se faisait dans le haut moyen-âge, et l’autre, plus récente, typiquement XVIIe, avait été réaménagée avec une caissette vitrée pour une meilleure efficacité.
La différence entre les belles images du site et la réalité était… on peut le dire, saisissante. Une véritable arnaque, pour faire court.
Bien sûr, objectivement, tout était vrai. Donc pas de recours possible.
Belle pierre, rustique à souhait.
Sauf que les photos semblaient lissées par rapport à la vétusté constatée. Ce n’était pas tant l’odeur de salpêtre teintée de moisissures propre aux vieilles maisons qui le dérangeait. C’était la poussière, omniprésente. Incrustée sur les aspérités des pierres des murs, dans les craqures du bois. Il aurait fallu quinze jours de nettoyage intensif pour venir à bout de cette saleté. Et il était hors de question qu’il passe son congé à cela.
Autre problème, le chauffage.
Il n’y en avait pas.
Toute la chaleur provenait, potentiellement, de cette fichue cheminée. Oh pour cela, il avait de la réserve de bois ! Encore fallait-il que le bois soit stocké dans un endroit sec ! Le toit de la réserve fuitait légèrement et les pluies automnales avaient détrempé les stères remisés.
Bref, il fallait allumer ce fichu feu avec des allumettes humides, que l’aspiration de la cheminée s’entêtait à souffler avant d’atteindre le petit-bois. Il n’était pas scout, il n’avait jamais appris à allumer un feu avec deux bouts de bois, ou un silex, ou, moins caricaturalement, avec du bois humide. Cela semblait si facile, mais quand on ne l’a jamais fait, c’était pratiquement mission impossible.
 
 
Demain, il irait acheter un briquet, des allume-feux, pour peu qu’il y ait un magasin dans ce trou perdu !
Bien sûr, il n’était pas objectif. Le village était charmant, et s’il n’y avait pas les frustrations de la maison, il estimerait être exactement là où il le souhaitait.
Donc, oui, il râlait. Râlait de ne pas avoir cru les commentaires « une étoile » sur le site, qui semblaient issus de « râleurs professionnels » pour qui rien n’était jamais bien. Il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même, et là, il se caillait les miches sur la pierre sale devant l’âtre, ce qui rajoutait à son mécontentement.
Tout avait été problématique depuis son arrivée.
L’endroit était très « intime ». En d’autres termes, il était en retrait de la route. Pas grand-chose, mais suffisamment pour qu’il passe trois fois devant l’entrée sans la trouver.
La pluie de l’après-midi ne l’avait pas aidé.
Ensuite, le propriétaire étant absent, il lui avait transmis, par mail, les instructions pour l’arrivée. Et bien sûr, Samuel n’avait pas imprimé ces instructions, pensant naïvement pouvoir utiliser sa 4G et les lire directement sur son téléphone.
Erreur de citadin trop habitué à la technologie. Pas de 4G ici !
Et enfin, une fois l’entrée trouvée, coincée entre deux murs étroits entre lesquels il avait hésité à engager sa voiture, la vielle voisine « charmante » n’avait cessé de le mettre en garde contre ceci ou cela, et elle faisait du forcing pour entrer voir l’intérieur, prétextant que quand elle était petite, cette maison appartenait à son père et qu’elle y avait habité et qu’elle serait contente de voir les aménagements des « nouveaux » propriétaires. Samuel n’était pas dupe, si les nouveaux propriétaires ne l’avaient pas laissée entrer, c’était parce qu’ils ne le souhaitaient pas. Bref, il avait dû, d’entrée de jeu, se montrer ferme, à la limite du désagréable, pour éviter qu’elle soit collante pendant tout son séjour.
C’était le genre de personne qui devait mettre son nez dans tout. Pour peu, elle s’inviterait pour l’apéro, en amenant des cookies maison, ou pour lui emprunter le sel.
Il voulait la paix ! Surtout depuis sa rupture avec Joël. Bon, c’était de l’histoire ancienne. Deux ans. Mais il ne pouvait pas passer outre la trahison. Enfin bref, autre histoire et il espérait bien ne jamais retomber dans le piège de tomber amoureux.
L’amour, c’est un aveuglement temporaire, puis, quand les paillettes retombent, on découvre qu’on a perdu trois ans de sa vie avec un mec qui n’avait jamais cessé de découcher, y compris avec ses ex. Et Samuel, qui les côtoyait, notamment au boulot, passait pour le crétin de service tout ce temps.
Cocu jusqu’à l’os, et au-delà.
Deux ans à absorber le choc.
La pression du boulot en sus, et là, il sentait qu’il devait décompresser.
Un jour, il serait prêt à reprendre sa vie en main et peut-être que ces vacances étaient un signe qu’il voulait passer à autre chose.
La déception était donc d’autant plus cruelle que ce logement était pourrave.
Là où ses collègues se pavaneraient sur Insta avec des photos d’eux dans des endroits magnifiques, lui, il aurait « ça ».
 
 
La nuit était tombée depuis un petit moment déjà. Il aurait

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