La loi de la cité
122 pages
Français

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La loi de la cité , livre ebook

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Description

Lorsque Clétho emménage avec sa grand-mère à Wavran, elle ne s’attend pas du tout à être prise à partie par la bande qui y sévit. Toutefois, elle ne se laisse pas intimider et les défie, ce qui n’est pas du goût de l’un d’eux.


Akim est tout de suite intrigué par cette fille qui ignore que là, au sein de ce complexe d’immeubles, il y a des règles et que c’est lui et ses potes qui les font appliquer. Toutefois, bien vite un autre sentiment naît au plus profond de son cœur.


Cependant, il a conscience que rien n’est possible entre eux, parce qu’il ne peut être loyal qu’à une loi : celle de la cité.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 janvier 2022
Nombre de lectures 0
EAN13 9782819107842
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Lavallée Pierrette


La loi de la cité
Du même auteur aux Éditions Sharon Kena
Les cow-boys lovers
La malédiction tsigane, tome 1 à 5
Sous le masque des apparences
Défis entre amies l’intégrale
Un rôle sur mesure
Les Warriors, tome 1 à 8
Lever de rideau
Flics de mon cœur, l’intégrale
Une doublure imparfaite
Représentation théâtrale
Saison féerique, tome 1 à 4
Let me die
Let me cry
Sombre vengeance 1, Kyle
The Savages of the Hell l’intégrale
Sombre vengeance 2, Nolan
Fighters Family, tome 1 à 5
Un passé à effacer (avec Aurélie Lavallée)
Les rapaces tome 1 à 5
Les Black Devils tomes 1 à 3 (avec Aurélie Lavallée)
Tailored events tome 1 à 3
Raison ou passion
Métas Ghost tome 1 à 6
Chocolat/Vanille
Une sœur à séduire
Un mauvais Dieu
L’Enfer est en moi
Un Noël pour tout changer
Les Sixy’s tome 1


« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »


© 2021 Les Éditions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Table des matières
Du même auteur aux Éditions Sharon Kena
PROLOGUE Clétho
CHAPITRE 1 Clétho
CHAPITRE 2 Akim
CHAPITRE 3     Clétho
CHAPITRE 4     Akim
CHAPITRE 5     Clétho
CHAPITRE 6      Akim
CHAPITRE 7     Clétho
CHAPITRE 8      Akim
CHAPITRE 9     Clétho
CHAPITRE 10    Akim
CHAPITRE 11    Clétho
CHAPITRE 12    Akim
CHAPITRE 13    Clétho
CHAPITRE 14    Akim
CHAPITRE 15    Clétho
CHAPITRE 16    Akim
CHAPITRE 17    Clétho
CHAPITRE 18    Akim
CHAPITRE 19    Clétho
CHAPITRE 20    Akim
CHAPITRE 21    Clétho
CHAPITRE 22    Akim
CHAPITRE 23    Clétho
CHAPITRE 24    Akim
CHAPITRE 25    Clétho
CHAPITRE 26    Akim
CHAPITRE 27    Clétho
CHAPITRE 28    Akim
ÉPILOGUE    Akim
PROLOGUE Clétho
Je regarde mes parents, n’en croyant pas mes oreilles.
– Est-ce que vous pouvez répéter ? insisté-je.
– Clétho, arrête de faire l’enfant, soupire mon père.
J’ai envie de hurler, mais inspire profondément plusieurs fois et tente de juguler la panique qui m’étreint.
– Comment avez-vous pu prendre cette décision sans m’en parler ? Un an ! C’était trop demandé ? J’entre en terminale à la rentrée, je passe mon bac l’année prochaine. Vous ne pouvez pas agir comme ça, en étant aussi... aussi...
– Égoïstes ? suggère ma mère en esquissant un sourire moqueur.
– C’est ça, Clémence, marre-toi ! marmonné-je.
– Clétho, rugit mon géniteur, un peu de respect !
– Et, vous, est-ce que vous respectez mes choix ? Est-ce que vous vous souciez de mon avenir ?
– Je te l’avais dit, Thomas, qu’elle serait furieuse, soupire ma mère.
– Alors, laissez-moi ici, bon sang. Je suis assez grande pour vivre seule.
– C’est impossible, déclare mon père, nous avons déjà pris nos dispositions. La maison sera mise en vente dès notre départ.
– Non... non, je n’arrive pas à y croire. Et vous avez pensé à mamie Ginette ? Vous l’abandonnez !
– Arrête un peu ton cinéma, Clétho, ça suffit, notre décision est prise. Nous sommes le 5 juillet et dans un mois nous ferons route pour les Pays-Bas.
– Le Canada, les États-Unis, le Japon... ou même la Corée. Mais non, il a fallu que vous jetiez votre dévolu sur le pays des tulipes, des fromages, des moulins et de la drogue ! explosé-je. Super, vous allez faire de moi une junkie.
– Je n’en peux plus, gémit Clémence.
– Moi non plus, avoue mon père, mais nous n’avons pas le choix. Cette promotion est une opportunité à ne pas manquer, tu le sais, ma chérie.
– Oui, c’est vrai, mais d’un autre côté, nous arrachons Clétho à sa vie ici.
– Non, ne fais pas ça ! l’avertit Thomas. J’aurais dû me douter qu’elle parviendrait à te manipuler.
Le ton commence à monter et je sais qu’il est temps pour moi de m’éclipser. J’ignore ce qui va sortir de cette dispute, mais j’ai gagné la guerre. Je ne quitterai pas la ville qui m’a vue naître, je resterai ici avec mes amies et peut-être qu’enfin Théo s’apercevra de mon existence.
CHAPITRE 1 Clétho
Arrivée à l’arrêt situé au niveau de la place Pasteur, je descends du bus, ne sachant plus si je dois rire ou pleurer de la situation. Moi qui pensais avoir gagné la bataille contre mes parents, je me suis plantée en beauté. Oh, ils ont bien compris que je ne voulais pas quitter Auderinghem, alors ils ont pris une décision radicale. Non pas celle d’abandonner cette idée folle ou de me permettre de demeurer dans notre sublime maison, ils ont fait bien pire. Je passerai l’année scolaire chez Mamie Ginette avant de les rejoindre aux Pays-Bas, une fois mon bac en poche. Lorsqu’ils m’ont annoncé la nouvelle, je suis restée sous le choc. C’était il y a quinze jours.
Depuis, j’ai tempêté, pleuré, supplié... oh, ce n’est pas que je n’aime pas mamie, plutôt l’endroit où elle vit : la cité Wavran, surnommée depuis quelques années : la cité interdite, car aucun étranger n’est autorisé à y mettre les pieds. Je ne sais même pas pourquoi Mamie a décidé d’aller vivre là-bas alors qu’elle aurait parfaitement pu trouver un logement plus décent en centre-ville, à proximité de mon lycée. Là, nous sommes à la sortie d’Auderinghem, et mon établissement scolaire se situe à l’exact opposé. Ça signifie deux choses : la première, je serai forcée de prendre le bus le matin et le soir pour m’y rendre. La seconde, je ne suis plus externe, mais demi-pensionnaire. La honte totale.
Mais si je voulais rester, il me fallait faire des compromis, alors me voilà. Je sais que mon père est venu déposer mes cartons hier soir et à présent, je suis là avec pour bagage un sac à dos et ma besace de cours. Heureusement, ils ne reprennent que dans dix jours.
Je prends une profonde inspiration et me dirige vers Wavran. Je longe une rue bordée de platanes et, si l’endroit n’était pas géré par une bande de criminels, je pense que je pourrais m’y plaire.
Ginette habite dans le bâtiment Pélican, au second étage d’un immeuble composé de quatre. Deux logements par niveau, soit dix... Je me retrouve avec neuf familles dans mon entourage alors que la maison dans laquelle je vivais avec mes parents était isolée, sans voisin proche. Le pied intégral. Là, je suis certaine que l’isolation doit être si pourrie qu’on peut entendre le locataire du dessus faire ses besoins. Trop glauque.
Ça y est, je suis dans le quartier. Il me faut à présent descendre quelques marches pour me retrouver face aux entrées. Celle où vit Ginette se trouve un peu sur la gauche et elle est facilement reconnaissable à l’énorme Pélican qui orne la façade. Je m’y dirige, essayant de garder mon sang-froid, mais ce n’est pas facile. Je viens de repérer un groupe de mecs, assis sur un banc, à quelques mètres seulement du hall. Je vais devoir passer devant eux pour l’atteindre et je sens déjà leurs regards posés sur moi.
Oh bon sang, je déteste attirer l’attention ! C’est alors que j’entends des sifflements, des commentaires qui me font monter le rouge aux joues, mais je m’efforce de rester impassible. Je ne suis pas quelqu’un de sanguin, mais je suis à peine arrivée que déjà j’ai des envies de violence.
– Eh, pétasse, t’es sourde ? hurle l’un d’entre eux.
– Je préférerais l’être plutôt que d’entendre la merde qui sort de vos bouches ! rétorqué-je.
Je réalise aussitôt que j’ai fait une connerie lorsque je perçois du coin de l’œil le groupe se lever et venir dans ma direction.
– T’as dit quoi, pétasse ?
– Oh, Seigneur, non seulement ça s’écoule de sa bouche, mais en plus, ça lui bouche les oreilles.
Je me tourne enfin vers eux. J’essaie de ne pas paraître intimidée, mais je tremble de peur. Devant moi se dressent cinq jeunes entre dix-huit et vingt-deux ans. Ils sont tous différents. Deux d’entre eux ont la peau noire et, s’ils ne sont pas excessivement baraqués, je distingue une musculature impressionnante en chacun d’entre eux. Deux autres ont la peau si blanche que je me demande s’ils prennent parfois le soleil, à moins qu’ils ne sortent que la nuit à la façon des vampires. C’est sur le dernier que mes yeux s’attardent. Il a le teint bis, le visage un peu allongé. Son regard est aussi sombre que ses cheveux légèrement frisés. Il pourrait être mignon, s’il ne me fixait pas comme s’il avait envie de me faire la peau.
– T’as rien à foutre ici, c’est chez nous !
– Oh, pas de chance, ça sera chez moi pendant les dix prochains mois, alors il va falloir apprendre à cohabiter.
Je détache chaque syllabe du dernier mot, puis hausse les sourcils.
– Vous connaissez la signification de ce mot ou je dois vous prêter un dictionnaire ? poursuis-je.
Mon père m’a toujours dit que ma grande bouche allait m’attirer des ennuis et, pour la première fois, j’ai la sensation qu’il disait vrai.
– Putain, retenez-moi, les gars, ou je lui fais bouffer le trottoir à cette connasse.
C’est l’un des Black qui vient de parler, et la main de celui au joli teint caramel se pose sur son torse.
– Yo, du calme, mon pote, cette gonzesse ne sait pas qui nous sommes et...
– Clétho !
Je gémis intérieurement en reconnaissant la voix de ma grand-mère et surtout en remarquant le sourire moqueur de mes persécuteurs.
– Eh, c’est mamie Ginette ! s’exclame l’un d’eux. Tu veux que je te la mette ?
Mon sang ne fait qu’un tour. Je lève la main, prête à gifler le crétin qui vient d’insulter ma grand-mère. Là, deux choses se passent en même temps. Le beau basané retient mon poignet et Ginette pousse un cri d’effroi.
– Je... je

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