La Machine à Penser - Tome 7
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La Machine à Penser - Tome 7 , livre ebook

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Description



Contient :



*15*
Le problème de la boule de cristal



*16*
Le problème du radium perdu



Jamais un être au physique aussi insignifiant n’avait inspiré autant de respect pour ses nombreux diplômes – docteur en philosophie, en droit, en médecine... – et son incroyable capacité à résoudre les plus grands mystères que le professeur Augustus S. F. X. Van Dusen.


Malgré sa petite taille, sa maigreur, ses rides, son énorme tête et son immense front surmonté d’un casque de cheveux jaune paille, ses grosses lunettes derrière lesquelles des yeux bleus continuellement plissés vous observent sans ménagement, son caractère grincheux et sa façon de vous parler sans ambages, le professeur Augustus S. F. X. Van Dusen en imposait tant qu’on le surnommait « La Machine à Penser ».


Sa logique implacable lui valait d’être souvent dérangé par la police ou par le journaliste Hutchinson Hatch pour les aider à découvrir la clé d’énigmes indéchiffrables.


Il interrompt alors de mauvaise grâce ses expériences, accepte de quitter son laboratoire pour apporter les réponses aux questions bien que la plupart du temps, il lui suffit, pour cela, de prendre connaissance des divers éléments de l’affaire, n’hésitant pas à envoyer le reporter les chercher à sa place.


En effet, pour lui, un crime n’est qu’une équation parmi tant d’autres, qui trouve sa solution par un examen minutieux des différentes données et un simple calcul.


Car, comme il aime à le répéter : « Deux et deux font quatre. Jamais parfois, ou quelques fois, mais toujours quatre ! »




Le professeur Augustus S. F. X. Van Dusen, alias « La Machine à Penser », est un personnage créé par l’écrivain américain Jacques FUTRELLE.



Il apparaît en 1905 et résout une cinquantaine de « problèmes » avant que son auteur ne disparaisse au petit matin du 15 avril 1912 dans les eaux glacées de l’océan Atlantique Nord dans le naufrage du « Titanic » sur lequel il avait embarqué avec son épouse pour rentrer d’un voyage en Europe.



Sa femme, Lily May PEEL, survécut à la catastrophe en montant dans un canot de sauvetage, emportant avec elle une partie des derniers manuscrits de son mari, dont quelques-uns des « problèmes » de « La Machine à Penser » qu’il avait écrits durant son ultime périple.



Si quelques récits furent traduits en français depuis, la grande majorité demeurait, jusqu’alors inaccessible aux lecteurs francophones.



Ce n’est plus le cas désormais...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 avril 2023
Nombre de lectures 0
EAN13 9782385011420
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

AVANT-PROPOS
 
 
Depuis que le récit policier a été inventé – certains diront par Edgar Allan Poe – et que, quelques décennies plus tard, apparut le premier roman du même genre – que l'on accordera à Émile Gaboriau et son « L'affaire Lerouge », les auteurs s'essayant à cette littérature particulière ne cessèrent de rivaliser d'imagination tant dans l'élaboration d'intrigues virevoltantes que dans la création d'enquêteurs originaux.
Si les policiers officiels pullulent, les privés ne sont pas en reste.
Mais les écrivains ne cantonnèrent pas leurs héros aux métiers d'investigateurs professionnels et très vite apparurent des personnages exerçant d'autres fonctions, et devenant, par la suite ou en parallèle, des détectives aguerris.
Dans cette catégorie, les journalistes sont souvent représentés, et ce, très tôt et avec succès, comme le démontrent dès 1907 « Les aventures de Rouletabille » de Gaston Leroux.
Depuis le début du siècle dernier, les reporters de la littérature populaire enquêtent à tout va. Que ce soit récemment Mikaël Blomkvist de la saga « Millénium » de Stieg Larsson ou, en remontant dans le temps, Sergueï Djerbiskine alias Machin de A.D.G. ; Bill Disley de J.-A. Flanigham ou encore Léonce Capoulin d'Amaury Kainval.
On ne parlera pas des médecins – Marcel Fortesse de Jean-Pierre Ribat, par exemple – ou de différents autres corps de métier : vendeur de chaussettes à l'instar de Billy Mac Tiddle de Paul Max ; libraires : Pierre de Gondol de Jean-Bernard Pouy ; voleurs : Arsène Lupin de Maurice Leblanc ; écrivains… pour s'intéresser aux scientifiques.
On ne se posera pas la question de savoir si la radiesthésie est une science – le sujet n'est pas là – au grand dam de Claude Prince de Marcel Priollet.
On évoquera à peine la psychologie avec le personnage trop rare de Monsieur Tarve de Frédéric Mauzens pour se concentrer sur l'homme de science du jour : Augustus S. F. X. Van Dusen de Jacques FUTRELLE.
Jacques FUTRELLE, contrairement à ce que son nom pourrait laisser entendre, n'est pas un écrivain français.
Il est né John Heath Futrell le 9 avril 1875 (certaines sources avancent plutôt la date du 9 avril 1873) dans le comté de Pike, au sein de l'État de Géorgie (U.S.A.).
Enfant, ce fils d'enseignants travaille comme apprenti dans une imprimerie avant de privilégier le journalisme à des études universitaires.
Comme pseudonyme, il adopte le prénom de Jacques et ajoute un « e » à son nom pour devenir Jacques FUTRELLE .
Il travaille durant des années pour différents journaux jusqu'en 1902 où il décide de mettre son métier en pause.
Il quitte New York où il était installé avec femme et enfants et retourne en Géorgie pour gérer un théâtre pour lequel il écrira et jouera des pièces.
En parallèle, il se lance dans l'écriture de récits policiers.
Au terme de son contrat, il retourne à Boston pour travailler à nouveau en tant que journaliste pour le « Boston American ».
Les journaux étant à l'époque le principal divertissement du peuple et les feuilletons étant très suivis par les lecteurs, en 1905, Jacques FUTRELLE écrit pour son employeur un feuilleton en deux parties : « The mystery of cell 13 », mettant en scène le personnage du professeur Augustus S. F. X. Van Dusen, plus connu sous le nom de « The Thinking Machine/La Machine à Penser ».
Le texte fut l'occasion d'un jeu-concours pour lequel les lecteurs étaient invités à écrire au « Boston American » pour proposer ce qui, selon eux, était la solution du problème.
Le récit rencontra un tel succès que Jacques FUTRELLE fut encouragé à écrire d'autres enquêtes de son fantasque héros.
Jacques FUTRELLE abandonna son métier de journaliste pour se consacrer totalement à l'écriture.
Entre 1905 et 1907, il écrivit plus de quarante intrigues pour le professeur Augustus S. F. X. Van Dusen.
En 1912, dans le cadre d'une tournée pour entrer en contact avec divers éditeurs, Jacques FUTRELLE et son épouse May firent un voyage en Europe.
Après l'Italie, l'Autriche, l'Allemagne, la France, ils terminent leur périple en Angleterre.
Le 9 avril, il y fête son anniversaire – 37 ou 39 ans – avec femme et amis et le lendemain, malgré une longue soirée de festivité, May et lui parviennent à embarquer à Southampton pour le voyage de retour…
La malchance veut que le nom du navire sur lequel ils montèrent n'ait depuis jamais été oublié : le Titanic.
Le 14 avril au soir, le Titanic heurte un iceberg.
Le 15 avril 1912, aux premières heures de la journée, alors que le bâtiment coule, Jacques FUTRELLE refuse de monter dans un canot de sauvetage, mais remet le reste de ses écrits à sa femme qui, elle, trouvera place à bord de l'un d'eux.
La dernière image qu'elle aura de son mari est de le voir tranquillement fumer un cigare en compagnie du célèbre homme d'affaires John Jacob Astor IV.
May Futrelle sera secourue avec d'autres naufragés par le RMS Carpathia .
Elle ramènera avec elle deux romans de son mari et quatre enquêtes du professeur Augustus S. F. X. Van Dusen qui seront publiés de façon posthume.
Six autres aventures de « La Machine à Penser » auraient été détruites durant le naufrage.
Les écrivains passent – et meurent –, mais leurs écrits restent – du moins ceux qui sont publiés – et leurs personnages leur survivent.
Certains demeurent à jamais dans l'imaginaire des lecteurs, d'autres sombrent dans l'océan glacé de l'oubli.
Dans la littérature policière, ce ne sont pas forcément les enquêteurs les plus sympathiques qui charment le mieux les lecteurs. Sir Arthur Conan Doyle, avec son Sherlock Holmes, l'a démontré quasiment dès l'effervescence du genre. Par la suite, Agatha Christie en fit de même avec son Hercule Poirot.
Malheureusement, les lecteurs de langue française n'ont guère eu la chance de faire la connaissance avec un autre enquêteur attachant malgré son mauvais caractère.
Il s'agit, vous l'aurez...

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