La panne
18 pages
Français

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La panne , livre ebook

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Description




Le coup de la panne, un vrai, comme une pochette-surprise...



LE PETIT GARS QUI DANSAIT avec moi se rappelait à mon bon souvenir par des appuis de plus en plus long de son sexe sur le mien. Il semblait avoir ce qu’il faut, voire plus, si affinités. Je me détachais légèrement de lui pour mesurer la chose, fit semblant de trébucher et tout en appuyant ma main sur son torse large, je fis mine de remettre ma chaussure.




L’humour est un ingrédient plutôt rare en matière de récit érotique. Elodie Torrente le manie avec un talent de conteuse qui sait amener une chute du plus bel effet.





Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 décembre 2014
Nombre de lectures 28
EAN13 9791023403800
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Elodie Torrente
La panne Nouvelle Q CollectionCulissime
Q = romance rose QQ = libertinérotique QQQ = pornobscène
Je venais de parcourir Londres, Tokyo,Moscou, New-York, Reykjavik, Pékin avec ma vieille Mercédès, quand elle me planta net, au bord du ravin sur la route entre Ampus et Les Salles-sur-Verdon. C’était bien ma veine. La nuit tombait, aucune habitation à la ronde et mon téléphone portable dernière génération qui ne captait rien. Le coin était magnifique, certes, mais je me serai bien passée de devoir marcher des heures dans ce désert de verdure aux bruits étranges. Dormir dans la voiture était une alternative au problème. Avec la faim qui me tiraillait le ventre, aucune des deux options (de base, non fournies dans ce modèle de Mercédès, là) ne tenaient la route. Même si, moi, j’étais bien dessus, seule, comme une pov’conne, à me demander si j’allais pourrir dans ma caisse ou sur le bitume. Je choisis la seconde solution, ne supportant pas l’inaction face à une situation difficile. C’est ainsi, que, vêtue de mes tongs de vacancière, je me mis en chemin pour demander de l’aide. N’ayant pas croisé de maison depuis cinq kilomètres, je décidais d’aller de l’avant, puisque c’est toujours ainsi qu’il faut faire tant il est difficile d’aller de l’arrière. Sauf peut-être en train, d’où l’arrière-train. Mais je m’égare en chemin. Revenons à ma route, noire ou presque, nichée en lacets entrelacés dans ces montagnes hostiles du Haut Var où des bruits étranges me font frissonner comme une feuille en automne, car comme chacun sait, toutes les feuilles frissonnent en automne et non pas à l’époque où nous chanterons le temps des cerises. Des cerises ! J’avais une faim de loup. J’espérais, néanmoins (ce qui rend la respiration difficile) que les loups n’aient pas faim. Prendre mes jambes à mon cou n’était pas dans mes habitudes. Je préfère, et de loin, les pendre au cou d’un autre. Mais la situation ne s’y prêtait guère, je n’avais d’ailleurs, sous la main, personne à qui la rendre. J’avançais donc, le regard fixe, le dos courbé, les mains croisées, triste et le jour pour moi sera comme la nuit… Merci Victor mais on ne t’a pas demandé de la ramener ! Toujours à faire le malin celui-là. Dire que ça fait des siècles que ça dure ! Je poursuivais mon chemin, disais-je, lorsque j’aperçus, au loin, de la lumière. C’était au fond d’une espèce de champ, une sorte de hangar d’où semblait sortir de la musique. À moins qu’il ne s’agisse d’éclats de voix. Le vent qui ne venait pas de se coucher mais de se lever, alors que ce n’était ni le lieu, ni le moment, trompait mon ouïe que j’avais pourtant fine. La preuve, je suis fan de Didier Barbelivien.
Je me dirigeais vers la lumière, prudemment, dans ce noir d’une nuit de pleine lune, la peur au ventre de rencontrer une bête plus grosse que moi. Je pris un chemin sur la gauche qui semblait mener au hangar. Je ne vis pas, à l’entrée de celui-ci les fils électriques destinés à éloigner les animaux sauvages ou autre curieux malintentionné. Bien sûr, je butai contre eux, reçu une décharge, me débattit pour enfin m’emmêler les jambes dans ceux-ci, hurlant et gesticulant tant que je le pouvais. Cette pantomime eut pour effet de réveiller une meute de chiens qui dévala vers moi en aboyant méchamment. J’allais finir en steak tartare au pays de l’olive et de la lavande. Ce qui est, notez-le, totalement déplacé. Heureusement, mes cris furent également perçus par des homo sapiens dont deux spécimens du sexe masculin me firent la courtoisie de leur visite. Peu rassurée par leur mine patibulaire, >>>>
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