La possédée
25 pages
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La possédée , livre ebook

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Description




La baronne de St-Cricq est internée chez les bonnes sœurs, l’exorciste en perdra son latin...


Victoire n'a qu'une envie : rire. Et cette envie de rire, qui lui rappelle des souvenirs récents, n'est pas un bon signe. Sentant monter en elle la vague qui pourrait la submerger, elle décide de reprendre la main en simulant. Se dressant d'un bon, elle bave, éructe, hurle un salmigondis latin. Puis elle se jette aux pieds du prêtre qui, devant cette réaction, se méprend et pense avoir gagné son combat, ce qui le met en transes. Au bord du plaisir. Mais d'une main ferme, Victoire saisit, au travers de la robe, le membre du religieux ainsi que ses bourses et serre aussi fort qu'elle peut. Il voudrait crier, mais n'y parvient pas. Pour lui, il est trop tard car, au travers du tissu, la Baronne sent son sexe se tendre.




La Baronne n’en finit pas de nous surprendre par son appétit démesuré de sexe. La Révolution française offre à cette affamée des occasions et des tentations à n’en plus finir. La fantaisie de Pascal Pratz semble elle aussi sans fin. Jusqu’où iront-ils de conserve ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 31 août 2015
Nombre de lectures 45
EAN13 9791023404388
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Pascal Pratz
La possédée Nouvelle 3eme épisode de la sérieLa baronne QQQ
CollectionCulissime
Q = romance rose QQ = libertinérotique QQQ = pornobscène
Premier épisode
Deuxième épisode
LaPossédée 3eme épisode Pour Victoire, la fin de l'année 93 et le début de l'année 94 furent éprouvantes et même terribles.Les rares nouvelles qui lui parvenaient de Vendée faisaient toutes état de massacres indignes et elle apprenait presque chaque jour la mort de l'un de ses anciens compagnons. Pour la deuxième fois de son existence, la politique prenait le pas sur la vie. En particulier, bien entendu, sur son désir. La blessure qu'elle s'était infligée volontairement pour impressionner {1} Donatien mettait, de son côté, un temps infini à se résorber. Elle se sentait molle et, bien pire, se sentait la fesse molle. Le Divin Marquis, dont le désir avait été exacerbé par cette séance, menait assidûment le siège de sa porte. Elle lui refusait tout net l'entrée de sa cellule et, lorsqu'il parvenait à la forcer en soudoyant l'un des gardiens, elle lui refusait tout aussi sèchement l'accès à son corps. Ce qui ne faisait que renforcer le problème. Il lui fallait néanmoins continuer à donner le change, sucer quelques chibres sans passion, se faire sodomiser dans la douleur, écarter les cuisses avec distraction. Sa vie en dépendait. Mais d'orgasme, point. Morne plaine. La nouvelle des exactions des colonnes infernales lui parvient tard, aux environs de mai 94 et, conjointement, celle de la prise en main de la révolte par Charrette, qu'elle connaît bien et dont elle sait, pour l'avoir expérimenté, qu'il est à jamais insensible aux affres de la chair, finit d'achever tous ses espoirs d'un monde meilleur. Elle traverse donc une période où, négligée, en cheveux, elle reçoit qui veut mais de manière mécanique, sans appétit, ravagée. Son profond espoir de réformer le monde par le petit trou de la lorgnette, celui de son orifice vaginal, s’effondre. C'est donc totalement atterrée, sevrée de plaisir, qu'elle apprend, avec retard, le 15 août 1794, jour de Marie, la mort de Robespierre. Cette nouvelle provoque en elle une explosion. Toute la frustration des mois passés se libère d'un coup. Debout, au milieu de sa cellule, elle est prise d'une crise hystérique et, se réfugiant en urgence sur le lit, devient la proie d'un orgasme cataclysmique et, surtout, spontané. Un orgasme inédit. Par sa violence, par sa force, par le fait, également, qu'il s'accompagne du jet presque constant d'humeur émanant de son intimité. Elle ne s'imagine pas, bien entendu, que nous appellerions cela une fontaine. Béate, elle regarde son entrejambe, robe relevée, et son flot accompagné d'un plaisir si
ardent qu'il en devient comique. Elle se met donc à rire aux éclats, ce qui provoque l'arrivée dans sa chambre de quatre soldats effarés. La Baronne, riant, répandant son liquide et jouissant tout à la fois, ne rabat pas sa robe. Devant cette intimité offerte et trempée, le plus hardi des gardes s'approche et, dégainant son vit, l'introduit brutalement avant que Victoire n'ait pu réagir !... Ce qu'il déclenche est de l'ordre du jamais-vu. Sous la pression des mois sans plaisir, le corps de la Baronne explose instantanément. Son rire devient vocalise puis, très vite, râle quasi lugubre ; son plaisir se fait raz-de-marée. Les forces déchaînées dépassent tous ceux qui assistent à la scène. Victoire a saisi son amant piteux et le presse contre sa poitrine avec une force surhumaine. Le pauvre garçon devient tout à coup dérisoire, semble un pantin, agite frénétiquement ses bras, étouffe, et cesse de vivre en quelques secondes, comme broyé. Écumante et rugissante, Victoire le jette au sol, se précipite sur lui, ouvre une bouche de goule et engloutit tout l'appareil génital du cadavre. Semblable aux fauves de la savane, elle agite la tête de droite et de gauche, finit par découper l'ensemble de ses dents et se redresse, bouche pleine, bavant maintenant du sang, pour finir son crime en avalant, presque sans le mâcher, le service trois pièces de l'imprudent, toujours en proie à un plaisir dont on voit qu'il ne va rien laisser entier du monde où il se répand en mugissements. Les yeux de Victoire se portent sur les trois soldats médusés qui restent encore debout. Dans un réflexe pathétique, tous trois protègent leur entrejambe de leurs mains jointes. Deux d’entre eux s'enfuient. Le troisième, tétanisé, ne peut faire un pas. La Baronne le saisit et, animée d'une force surhumaine, hurlant de plaisir, le jette contre le mur où il se brise le crâne. Le sang qui gicle augmente encore la fureur de Victoire qui se met à sucer le sang qui s'échappe de la plaie ouverte, aspirant au passage quelques morceaux de matière grise, tout en branlant le sexe de sa victime raidi par la mort. Soudain, dans un ultime et cataclysmique orgasme, en émettant un cri proche du cri primal, dans la sensation retrouvée de l'air qui investit ses poumons, Victoire recouvre brutalement ses esprits. La scène qu'elle découvre d’un regard circ ulaire lui est étrangère. Une dizaine de soldats armés, fusils et baïonnettes, l'encerclent. Elle lit dans leur regard un mélange de terreur et d'incompréhension, ce qui l'incite à la plus grande prudence. >>>>>
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{1}e Voir « La Vendéenne » 2 épisode des aventures de la Baronne Victoire.
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