La reine de glace

Joey W. Hill, Christelle S.

Description

Ils l’appellent la Reine de Glace. Au club BDSM très fermé, connu sous le nom de La Zone, Maitresse Marguerite est une légende. Tyler Winterman est fasciné par cette femme depuis qu’il la connaît, bien que les règles de leur monde stipulent qu’ils ne devraient pas partager plus qu’une admiration mutuelle. Il est son homologue masculin, l’un des plus puissants Doms exerçant dans La Zone.

En raison d’une erreur informatique, Marguerite n’a pas bénéficié du programme de mentorat exigé pour tous les Doms de la Zone, comprenant la découverte de la pratique du BDSM du point de vue du soumis. Quand Marguerite choisit Tyler pour être le Dom qui l’aidera à remplir cette exigence, il est convaincu que c’est un signe du destin. Il est persuadé qu’elle est une « switch », une soumise cachée, mais la vérité est encore plus remarquable que la théorie, changeant leurs vies d’une manière qu’aucun d’eux n’anticipe.

N’ayant d’égal que l’un l’autre dans leur capacité à mettre à nu les défenses d’un soumis, ces deux Dominants vont appliquer leurs talents considérables l’un sur l’autre et découvrir que qui est Maître ou soumis n’a pas d’importance, pas quand deux âmes ont trouvé leur partenaire.

Sujets

• Romance
• Romance érotique
• BD Erotique
• Toute la romance
• Erotica
• Adulte
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 03 novembre 2022
• Nombre de lectures: 2
• EAN13: 9782384402786
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
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La reine de glace
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2006 Joey W. Hill
Titre original : Ice Queen
© 2006 Joey W. Hill
Traduit de l’anglais par Christelle S.
Relecture et correction par Patricia Nivoix, Tangerine
 
Conception graphique : © Francessca Webster pour Francessca’s PR & Design
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
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ISBN : 978-2-38440-278-6
Première édition française : novembre 2022
Première édition : mars 2006
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
La reine
de glace
La nature du désir #3
 
 
 

 
 
 
 
Joey W. Hill
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
— Attraper un tigre par l’orteil, eeny, meeny, miny, mo 1 .
Marguerite leva les yeux de son bon de commande lorsque son hôtesse, Chloe Marcel, entra dans la cuisine. Genevieve Wisner, son autre employée, passa devant elle avec un plateau de tasses de thé tandis que Chloe s’appuyait contre le cadre de la porte. Heureusement, Gen était une grande femme, alors que Chloe était une petite chose de moins d’un mètre cinquante que la génétique obligeait à paraître âgée de quatorze ans alors qu’elle en avait presque vingt-huit. Marguerite l’avait découverte alors qu’elle travaillait dans un kiosque du centre commercial vendant une grande variété de bijoux de piercing. Elle avait aimé les manières faciles de la femme qui attirait les clients à ses côtés comme de vieux amis, la sélection de bijoux de haute qualité et le fait que Chloe, bien que passionnée par les piercings, n’en avait qu’un. Un piercing au nombril qu’elle révélait rarement par ses choix vestimentaires sans avoir à remonter manuellement le bord de son chemisier ou à descendre sa ceinture. Marguerite avait également aimé la malice qui couvait dans ses yeux. Cependant, depuis qu’elle l’avait engagée comme hôtesse au Tea Leaves , officieusement connu dans la région de Tampa sous le nom de Tea Room, elle avait appris à s’en méfier.
— Qu’est-ce que tu racontes, Chloe ?
— Je pense à de meilleures parties d’un tigre que ses orteils.
Geneviève leva les yeux au ciel en posant le plateau.
— Elle est dans une de ces humeurs, M.
Elle utilisa son surnom préféré pour leur patronne, ayant fait remarquer plus d’une fois que la réserve froide et la présence autoritaire de Marguerite la qualifieraient pour diriger le MI-6 des films de James Bond.
— Elle compare encore les hommes aux animaux.
— Ce n’est pas comme si nous en avions beaucoup ici, vous savez.
— Hommes, ou animaux ?
Chloe lui fit une grimace.
— C’est un endroit formidable et charmant, Marguerite, mais nous devons trouver un moyen de le commercialiser auprès des hommes en âge de se marier. Ou du moins en âge de l’intérêt sexuel.
— Noté, approuva Gen. De douze à quatre-vingt-dix ans.
— Je vais organiser une convention d’ouvriers du bâtiment rien que pour toi, Chloe.
Marguerite tapota son stylo sur le bureau, réfléchissant à la question tandis que Gen souriait, plaçant les tasses de thé du service Coalport avec précaution dans l’eau de l’évier pour les laver à la main, comme ils le faisaient avec tous les services en porcelaine.
— Tu crois qu’ils préféreraient quelque chose de plus viril, un de nos thés noirs forts servis dans une reproduction de YiXing ? Si l’argile était assez bonne pour les samouraïs, elle devrait être assez bonne pour eux. Bien sûr, puisque les samouraïs laissaient leurs épées à l’extérieur de la maison de thé, nous pourrions demander à nos invités de laisser leurs ceintures à outils à la porte.
— Peut-être tout le reste sauf les ceintures à outils.
Chloe fit un sourire malicieux.
— Tiens, apporte-lui le thé du jour.
Elle enleva le torchon et pressa une petite tasse dans la main de Gen.
— Va jeter un coup d’œil et dis-moi si j’ai raison ou pas. L’argent n’est pas la seule chose qui suinte de ce type. Je lui aurais offert une lap-dance s’il avait dit un autre mot avec cette voix, ou s’il avait continué à me regarder avec ces yeux de tigre.
Geneviève afficha une grimace résignée, mais repartit docilement par la porte battante.
Chloe regarda Marguerite.
— Encore plus intrigant, il dit qu’il est là pour te rencontrer. Et que tu l’attends.
Ses soupçons avaient déjà été éveillés par l’appréhension qui lui avait recroquevillé l’estomac à la description de Chloe, mais les mots de l’hôtesse les confirmèrent. Il avait une heure d’avance. Marguerite réprima une poussée de ressentiment, mêlée à un peu de panique inconfortable. Elle aurait voulu avoir le temps de fermer la boutique. Elle avait désiré avoir la base solide d’une rencontre sur son propre terrain, mais il avait pris cet avantage en venant au moment où elle devait être différente de ce qu’il connaissait, révélant un côté d’elle-même qu’elle n’avait pas eu l’intention de lui montrer.
Mais ce n’était pas la première fois que Tyler Winterman la déstabilisait. Pourquoi avait-elle décidé de lui demander de l’aider à résoudre son dilemme, sachant cela de lui ?
Par fierté, en un mot. Si elle devait le faire – et on lui avait dit que c’était obligatoire –, elle ne le ferait pas en binôme avec quelqu’un dont les compétences étaient inférieures aux siennes. Son espoir était qu’elle n’aurait pas à embrasser la tâche du tout, ce qui était la raison la moins exaspérante pour laquelle elle avait invité Tyler ici. Il pourrait être d’accord avec son plan et le suivre. Si ce n’était pas le cas… eh bien, elle préférait ne pas aborder ce sujet pour le moment, surtout quand une rougeur balaya sa peau comme le frôlement des ailes d’un héron à cette idée, faisant étrangement palpiter son cœur et resserrer les muscles de ses cuisses.
C’était une erreur. Une erreur qu’elle ne pouvait pas réparer avec grâce.
Geneviève revint, un sourire ourlant le coin de sa bouche.
— Attention au jour où Chloe viendra ici et comparera un client à un taureau. Nous devrons courir dehors et collecter toutes les tasses en porcelaine avant que la métaphore devienne réalité. Elle a raison. Celui-là est un tigre. Je me sens dix fois plus belle, juste après lui avoir parlé.
Gen n’avait encore rien vu. Tyler était un gentleman du Sud, qui se levait toujours lorsqu’une femme entrait dans la pièce. Elle l’avait vu embrasser la main d’une femme aussi naturellement qu’un duc anglais. Quand il était avec une femme, il veillait à son bien-être avec l’autorité facile d’un homme qui croyait que c’était sa responsabilité de s’occuper d’elle. C’était cette essence que Gen avait captée. Tout ce qui était féminin se sentait énormément délicat en sa présence, comme si son regard évaluateur la mettait en jupe, en corset, en décolleté, relevait ses cheveux. Marguerite savait tout cela. Elle le ressentait et bien d’autres choses encore la dérangeaient chez Tyler.
— Marguerite ? s’enquit Chloe. Est-ce que ce type est un problème dont tu as besoin que je me débarrasse ? Je pourrais lui dire que tu as dû partir tôt, et te laisser sortir par-derrière.
Il n’y avait pas de fuite possible. Peut-être que c’était une bonne chose. Oui, décida-t-elle. C’était une bonne chose. Il était temps d’y faire face. De détruire l’illusion que son esprit avait créée et qui l’avait poussée à l’éviter pendant presque deux ans. Peut-être était-ce la véritable raison pour laquelle elle l’avait invité ici. En affrontant cette tâche, elle découvrirait l’homme derrière le mythe, et elle pourrait alors le placer fermement sur l’étagère avec les autres histoires à dormir debout.
— Ce n’est pas un de tes tests extrêmes pour toi-même, n’est-ce pas ? Marguerite, tu es devenue plus pâle.
— Ne sois pas ridicule. C’est un homme, pas un saut d’un avion à dix mille pieds.
Même si, soudainement, la première fois qu’elle avait fait ce dernier semblait moins intimidante que cette situation.
— Besoin d’une chaise ou d’un fouet pour faire face à ton tigre, alors ?
Geneviève dissipa ce moment avec une étincelle dans les yeux.
Marguerite se leva.
— Avec mes deux clowns de cirque dans les coulisses, je me sens parfaitement protégée de toute bête sauvage.
— Mignon.
Chloe sourit alors, toutefois Marguerite se