Le sang des innocents
230 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Le sang des innocents , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
230 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Sendrik Landewell a toujours eu soif de liberté. Hélas, le passé le rattrape, et pour la retrouver, l'ex-militaire passe un marché avec le roi Felisse : il devient un mercenaire qui œuvre dans l'ombre.

Sa mission place sur son chemin la princesse Vana. Aux prises avec une mystérieuse secte, la jeune beauté est désignée comme offrande pour un rituel occulte.

Possédée par une force obscure, Vana témoigne à son protecteur une affection sans borne. Elle éveille en Sendrik des sentiments qu’il avait profondément enfouis. Des sentiments interdits, car elle est vouée à être déesse, tandis qu’il ne restera jamais qu'un guerrier.

Une course contre la montre s’engage, au cours de laquelle le soldat devra empêcher l'exécution du sacrifice.

Perdu entre son devoir et son désir, il combat l'attirance qui les lie. Car il n’y a pas de pire ennemi que celui qui se tapit au fond de vous-même, prêt à surgir au moindre signe de faiblesse.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 juillet 2022
Nombre de lectures 3
EAN13 9782379933325
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le sang des innocents
 
 
 
Farah Anah
 
 
 
 
 

 
L’auteure est représentée par Black Ink Éditions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : Le sang des innocents
Auteur : Farah ANAH
Suivi éditorial : Sarah Berziou
 
© Black Ink Éditions
Dépôt légal juillet 2022
 
Couverture © Black Ink Éditions
Réalisation M.A. Vision
ISBN  978-2-37993-332-5
 
Black Ink Éditions
27 rue Vivonne — 17220 La Jarne
Numéro SIRET 840 658 587 00026
 
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com
 
Table des matières
Playlist
Lexique
Prologue
1. Voyage
2. Arrivée à Tamap
3. Croisée des chemins
4. Retrouvailles
5. Promesse
6. Initiation
7. Frissons
8. La porte rouge
9. Halte à Selat
10. La ferme
11. Folie animale
12. La relève des rois
13. Ailleurs
14. Confidences
15. Je t’abîmerais
16. Pulsion morbide
17. Boucherie
18. La missive
19. Promesse de mort
20. Le lac
21. Abandon
22. Remords
23. Trois
24. Zandras
25. Qu’on lui tranche la tête   !
26. À l’ombre des péchés
27. Quoi qu’il en coûte
28. Le récit de Druga
29. Leith
30. Crow
31. La confrérie d’Ozerin
32. Les chaînes de ma conscience
33. Celhuja
34. Nuits agitées
35. Retour à Alcibiade
36. Amour et protection
37. La cruauté des dieux
38. Sans échappatoire
39. La fontaine
40. Derrière la porte rouge
41. Venelina
42. Le sacrifice
43. L’ultime survivante
44. Marmadas
Épilogue
Remerciements

 

Playlist
 
Skyrim – From past to present
Dark souls - Save knight Gaël
Dark souls - Darkeater Midir
Dark souls - Knight Artorias
The witcher - On thin ICE
 



Lexique
 
Les Nations Ouest :
Contrée constituée de quatre royaumes : Alcibiade, Penemi, Telotica, Coys, délimités au nord-est par la chaîne de Gre’rech .
 
Penemi  :
Capitale  : Kirka
Souverain  : Felisse Bajal
 
Telotica :
Capitale  : Marmadas
Souverains  : Gitsai Hadass, Kanulee Hadass (réincarnation de la déesse Venelina)
Princes, princesses  : Vana, Viona
 
Alcibiade :
Capitale : Otharia
Souverains : Leith Othar, Sanaé Chevagnon
Princes, princesses : Jeliel, Hazel, Zelda
 
Coys :
Capitale : Roznag
 
Montagnes de Gre’rech :
Capitale : Zandras
Souverains : Xena Dagreberth, Sanar Dagreberth
 
La mer des Orques :
Étendue d’eaux troubles à l’ouest des nations. Selon les contes et légendes du pays, des monstres redoutables y habiteraient.
 
 
Roulonnes  : monnaie utilisée dans les Nations Ouest
Merabech  : langage commun aux Nations Ouest
Lierre noir  : plante aux vertus miraculeuses découverte à Alcibiade
Epedron  : équidé plus robuste qu’un cheval
 
 
Résumé de la duologie «   Le sang des Sauvages   »
 
 
Entre la mer des Orques et les montagnes de Gre’rech, quatre pays, nommés les Nations Ouest, se sont établis et ont prospéré depuis des siècles maintenant. L’un d’eux, Alcibiade, se vit envahir par un peuple mystérieux débarqué de la mer des Orques. Celestin Twigan, leur meneur - ayant découvert une source de plantes aux vertus magiques sous leurs terres - décida d’y implanter son peuple en pourchassant les natifs du pays. Il baptisa la ville Celestia, et dès lors, une lutte acharnée fit rage entre les Celestiens et ceux qu’ils se mirent à appeler les Sauvages. Celestin fit bâtir un mur autour de Celestia pour empêcher toute invasion des habitants originels d’Alcibiade. Ils furent chassés et confinés à Draone dans le plus grand secret, à l’insu des habitants de Celestia, subissant les attaques de la « Savage Task », l’unité d’élite du roi Twigan. Son but était leur extermination définitive. À la suite de 150 ans d’horreur et de violence, Leith Othar, descendant de la lignée des chefs initiaux d’Alcibiade, parvint à reconquérir la ville en faisant tomber le roi en fonction, Melodias Twigan. Avec la Celestienne dont il s’éprit et qu’il consacra reine, il consentit à épargner les citoyens ennemis en vue d’une cohabitation dans la paix des peuples. Mais il n’épargna aucun soldat de la « Savage Task » ni ceux qui avaient décidé de protéger les Twigans.
Prologue
 

 
Ma peau se déchire.
Le sang gicle à chaque claquement, à chacun de mes soupirs étouffés.
La douleur est cuisante, mais je serre les dents. Je ne flanche pas.
L’odeur macabre du sang mêlé à la putréfaction s’est infiltrée par chacun de mes pores, elle a sinué jusqu’au fond de mon être et me prépare à la mort. Alors, je ne fais pas le plaisir de crier à ce moins que rien qui me larde l’abdomen, fouet en main.
Il m’offre la vision ses dents noircies dans un rictus agacé, car je reste conscient. J’endure le mal qu’il m’inflige sans m’évanouir. Mon mental est chevronné, ma peau, une vieille habituée des assauts et, silencieusement, en serrant la mâchoire, je nargue le déchaînement de l’homme.
L’écho de ses coups vibre sur la pierre humide des murs qui m’enferment. Puis il résonne dans mon crâne, s’imprime dans mon cerveau. Le sol tangue un peu, je trébuche sur les jambes d’un prisonnier lacéré à mort. Je ne tombe pas, retenu aux murs latéraux par des chaînes de sorte que mon corps forme une croix. Le pire, et ce fils de putain le sait, c'est lorsqu’il me fouette l’intérieur des biceps tendus et les cuisses. Il n’a pas encore osé s’en prendre à mes parties génitales, exposées pour mieux m’humilier. Mais je ne crie pas, je ne flanche pas. Je lui adresse mon regard le plus noir sous les mèches de mes cheveux collants de sueur et de sang.
Schlak   ! Schlak   !
Deux nouvelles attaques consécutives sur mes pectoraux. Mon nez se plisse   ; s’il ne me tue pas, je ferai de sa vie un enfer.
Ma vue se brouille   ; sa silhouette devient trouble. Ce petit homme au chapeau vert n’est plus qu’une vague tache détonnant dans la grisaille de ma cellule.
Un goût ferreux imprègne mon palais, je crache une gerbe de sang.
Je crève, sans doute…
— Eh, toi   ! reste éveillé   ! retentit la voix nasillarde de mon bourreau.
Qu’il me foute la paix… qu’il me laisse mourir tranquillement…
Mes bras en feu me tiraillent, je peine à tenir sur mes jambes. Ma respiration est sifflante et les couinements des rats trouent mes tympans quand ils courent par-dessus mes pieds.
Mes tempes pulsent au rythme de mon cœur : très lentement. Douloureusement.
Une petite fenêtre fermée par des barreaux laisse pénétrer un halo qui me vrille la rétine.  
Des taches tirant sur le rouge jonchent les murs, vestiges de traitements infligés aux passés prisonniers, comparables à celui que l’on m’inflige. Les murs sont gorgés de hurlements, ceux de milliers de détenus auxquels on a fait subir les pires atrocités qui puissent exister. Témoins de toute la noirceur de l’âme humaine.
J’exhale un souffle, réalise en clignant des yeux que mon geôlier m’a abandonné. Il ne me reste pour compagnie que la pourriture et un dernier captif en vie. Lui a été détaché et abandonné à la mort, mais, bien que son dos soit déchiré, ses os brisés, il a survécu.
Ça ne durera pas longtemps.
— Laisse-toi crever, mon grand, émet-il de sa voix rauque, presque éteinte. Il reviendra pour te torturer, juste parce que ça le fait bander.
Je crache un glaviot de sang qui m’obstruait la gorge sans lui répondre. Je ne le vois pas, il gît derrière moi sans parvenir à bouger.
— Regarde ces cadavres qui nous entourent. Nos dépouilles sont amassées dans cette petite cellule pour servir de casse-croûte aux rats et à ces milliers de mouches. J’ai vu ton corps avant qu’il ne te pèle, j’ai vu tes cicatrices. Qui es-tu   ? Qu’as-tu fait pour terminer dans un endroit pareil   ?
J’étais préparé à ce moment. Je savais qu’on finirait par me localiser, cependant, j’espérais secrètement pouvoir y échapper en m’évaporant dans la nature. Sauf que le destin s’acharne, il a suffi de deux mois pour qu’il me rattrape.
Mon corps a volé cinq années de souffle, il est temps pour lui de payer sa dette.
Un grincement lourd retentit depuis l’autre côté des barreaux. Je fulmine, serre les dents autant que ma mâchoire endolorie me le permet. Si mes poignets n’étaient pas entravés, j’aurais fait la peau à ce petit sadique.
Quelle n’est pas ma surprise d’entendre le bruit des pas d’une seconde personne. Derrière l’ouverture voûtée parée de barreaux, une silhouette reconnaissable se dessine à côté de mon bourreau.
Je ne l’ai aperçu qu’à l’une des occasions où je me suis rendu à la capitale. Il paradait crânement, flanqué de ses soldats, acclamé par son peuple débordant de gratitude. Le souverain Felisse Bajal me fait face, dans cette prison glauque. Sa longue robe turquoise chatoie malgré la faible luminosité, la lune jette ses reflets dans ses yeux profonds qu’il fixe sur ma pupille altérée. Et le reste de son visage est dissimulé dans la pénombre.
— Alors, c’est toi…, murmure-t-il, les mains derrière le dos. Trita, ouvre la cellule.
La petite crapule en vert met un temps à réagir :
— Mais, Sire, il ne vous sied pas de pénétrer dans un tel taudis. Les rats mangeront vos pieds.
— Ouvre, je te dis   !
Son ton est sans appel. Le gnome s’exécute, laissant entrer son maître qui se plante devant moi.
Je lève lentement le visage, le foudroyant de mon regard le plus assassin. Lui me scrute avec curiosité. Qu’est-ce qu’il me veut   ? Pourquoi le roi s’est-il déplacé jusqu’à moi, dans cet endroit moisi   ?
Ce maraud s’approche et ose poser ses doigts sur ma joue. J’ai un mouvement de recul, la nuque vite bloquée par un lancinement aigu. Face à mes grognements, il secoue le chef.
— Qu’as-tu fait, Trita… regarde dans quel état tu me l’as mis…
— Mais, Votre Grandeur, vous m’aviez défendu de le tuer. Et il n’a exprimé aucun signe de douleur.
Les pupilles noires du roi parcourent mon corps nu.
— Il est

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents