Les fabuleuses aventures d Arielle Petitbois tome 3 : Le jeu noir
552 pages
Français

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Les fabuleuses aventures d'Arielle Petitbois tome 3 : Le jeu noir , livre ebook

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Description

Un mystérieux adepte de la magie des Tarots, un art arcanique honni par le Grand conseil des sorciers et que l'on croyait à jamais disparu, semble vouloir réunir le Jeu Noir. Si cet ensemble de cartes très puissantes, jadis dispersées, tombait entre de mauvaises mains, il pourrait plonger le monde dans le chaos.


Un périlleux mystère auquel, malgré elles, Arielle et sa grand-mère vont se retrouver mêlées. Une folle aventure qui amènera notre intrépide apprentie sorcière à s'opposer au puissant Cornel Brutar, un redoutable et ambitieux sorcier venu des Carpates. Devenu le nouveau maître de la Flamme Noire, celui-ci œuvre en secret à la domination des ténèbres.


Arielle et ses amis parviendront-ils à contrecarrer les plans de ce maléfique personnage ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 février 2023
Nombre de lectures 1
EAN13 9782492243653
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

LES FABULEUSES AVENTURES D’ARIELLE PETITBOIS
 
Tome 3 – Le jeu noir
 
 
R É MY GRATIER DE SAINT LOUIS
 


Crédits
 
Tous droits réservés
 
Corrigé par Derrière les Mots, Aude-Charlotte Denis.
Couverture réalisée par @ RGDSL  
Édité par : Les Éditions Legacy
 
 
 
 
 
ISBN : 978-2-492243-65-3
Dépôt légal : février 2023
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
© Les Éditions Legacy
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
 
 
 
 
 
 
Carte de Pangéa, L’UNIQUE CONTINENT DE la Terre en Outre-Monde
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
À Laurence, la plus excentrique et généreuse amie qu’il m'ait été donné d’avoir.
 
 
 
 
 
PROLOGUE
 
 
 
 
Se faufilant avec une extraordinaire rapidité au travers de la végétation, aussi silencieuse et furtive qu’une ombre, une énigmatique silhouette vêtue de noir venait de traverser le parc arboré du somptueux manoir de Willsborough.
Cet immense jardin parfaitement entretenu qui, à l’approche de l’aube, était en partie noyé sous une épaisse couche de brume nocturne venue des proches étangs, séparait le manoir de l’imposante grille située à l’entrée du domaine.
Certainement dérangée par son approche, une petite chouette effraie quitta précipitamment son perchoir, pour, aussitôt et en quelques silencieux battements d’ailes, disparaître dans l’obscurité d’un sous-bois en hululant sinistrement.
S’étant livré à un rituel pour le moins étrange au moment de pénétrer dans le domaine de Lady Camylia Cardwich, vêtu d’un justaucorps noir et le visage en partie masqué par un loup de velours, l’intrus avait glissé une carte de tarot aux motifs étranges entre les barreaux de la grille en fer forgé interdisant l’accès à la propriété de la comtesse. Une grille qui, au moment où le visiteur nocturne en poussa l’un des battants, fort étrangement et contrairement à la consigne, ne semblait pas avoir été verrouillée par le personnel du domaine.
 
Une fois la distance séparant le portail de l’imposante bâtisse aux façades victoriennes franchie, parvenu à pas de loup sur le perron de l’antique demeure, le mystérieux visiteur tira deux autres cartes d’une des nombreuses poches de son vêtement de cuir. Ensuite, après avoir brièvement observé les alentours à la recherche d’un éventuel gêneur, le plus tranquillement du monde, il les glissa sous la porte et attendit quelques instants.
Une fois encore, quand il poussa sur un des robustes battants en chêne de la monumentale porte armoriée, et ce contre toute attente, celle-ci se révéla ne pas avoir été verrouillée par le personnel du château. Une chance surnaturelle semblait vouloir favoriser son entreprise.
 
De dimensions impressionnantes et richement décoré, le hall d’entrée, dont le sol de pierre était recouvert d’un gigantesque tapis persan, témoignait de la richesse du propriétaire des lieux. Haut de plus de dix mètres et supporté par d’élégantes colonnes baroques en marbre gris, son plafond était orné d’un imposant lustre en cristal de bohème, suspendu à une chaîne dorée. Les murs aux soubassements de bois vernis étaient couverts de tableaux représentant les plus illustres ancêtres de l’actuelle maîtresse du domaine.
N’accordant que peu d’intérêt aux luxueux ornements des lieux, l’inconnu pénétra prudemment dans le hall non sans s’être, au préalable, assuré que celui-ci, ainsi que l’escalier montant aux étages, étaient totalement déserts. S’attardant un instant au moment où il s’apprêtait à poser le pied sur la première marche, il tendit l’oreille à l’affût du moindre son pouvant trahir la présence d’un des membres de la domesticité.
Ne percevant que le silence, rassuré, il gravit furtivement le majestueux escalier de bois sculpté, tout en se félicitant au passage, qu’un épais tapis de velours écarlate en recouvrant les marches, celui-ci étouffa efficacement le bruit de ses pas, rendant, de ce fait, sa progression totalement silencieuse.
Sans montrer la moindre surprise de le trouver en ce lieu et en pareille posture, le visiteur nocturne enjamba le corps sans connaissance d’un domestique qui, étrangement, allongé sur le palier de l’étage, semblait s’y être endormi. Cet obstacle derrière lui, il se dirigea d’autorité jusqu’à la chambre de la maîtresse des lieux, dont la porte, elle non plus n’était pas verrouillée.
Se jouant des lourds rideaux de brocart qui occultaient les hautes fenêtres, de fins rayons de lune déchiraient l’obscurité régnant dans la pièce. Le son grave et régulier d’une respiration indiquant au visiteur que la chambre était occupée par une personne endormie, une fois qu’il eut refermé la porte derrière lui, tous ses sens en alerte, celui-ci y pénétra à pas feutrés.
Allongée sous un dais de velours supporté par les colonnades torsadées aux dorures baroques d’un imposant lit à baldaquin orné d’angelots, un bonnet de nuit en dentelle de Flandre retenant sa longue chevelure argentée, une femme dormait profondément.
Visiblement satisfait, l’inconnu sourit. Tout était calme dans l’antique demeure et rien ne semblait vouloir s’opposer à son dessein.
 
La chambre au luxe ostentatoire ne pouvait être que celle de Lady Cardwich. Les pâles rayons de lune se reflétant sur les dorures des décors baroques qui ornaient les murs, les consoles et le plafond richement décoré, l’intrus n’avait nul besoin de lampe pour progresser.
Tirant à nouveau deux cartes de sa poche, celui-ci s’arrêta au milieu de la pièce, avant de s’y asseoir en tailleur à même le sol. Inspirant profondément, comme pour mieux se concentrer, il ferma les yeux et les posa devant lui.
De ces cartes, ne tardèrent pas à s’élever deux petites formes éthérées et lumineuses. La première, émise par celle sur laquelle était schématiquement figuré un limier tenu en laisse, était mordorée comme un tison. La seconde, légèrement bleutée, provenait de celle sur laquelle on pouvait voir une serrure brisée, ainsi que de nombreux autres signes indéfinissables.
Virevoltant à travers la pièce sous le regard du mystérieux inconnu comme de minuscules feux follets, le duo luminescent longea lentement les parois de bois précieux habillant les murs de la chambre, pour ensuite s’approcher du lit où dormait paisiblement la comtesse.
Après avoir marqué un temps d’hésitation au pied de celui-ci, les lueurs tournoyèrent au-dessus d’une des lames du parquet, pour ensuite s’y immobiliser quelques secondes.
Reprenant alors un peu de hauteur, elles piquèrent et s’y enfoncèrent toutes deux comme l’aurait fait une pointe chaude dans du beurre.
Un nouveau sourire de satisfaction se dessina alors brièvement sur les lèvres de l’inconnu. La recherche était terminée.
S’approchant en faisant silencieusement glisser ses fesses sur le sol parfaitement ciré jusqu’à l’endroit désigné par les lueurs, il n’eut aucun mal à retirer la lame de parquet amovible, une pièce escamotable, qu’avant sa désignation par les lueurs, absolument rien ne permettait de distinguer des autres.
Sous cette lame était dissimulé un petit coffre en métal argenté de très belle facture. Un coffret recouvert de symboles arcaniques gravés qui, encore une fois et contre toute attente, malgré la présence d’une robuste serrure censée en interdire l’ouverture, n’était pas verrouillée.
À l’intérieur, toutes étant glissées dans une housse protectrice de soie noire, l’inconnu masqué y découvrit plusieurs cartes de tarot, dont certaines étaient très anciennes. Une de ces cartes attira aussitôt son attention tant elle semblait irradier le mal. Un mal insidieux qui, le faisant frissonner, le poussa à immédiatement refermer la housse.
Visiblement satisfait, le voleur glissa sa trouvaille dans une de ses poches avant de remettre le coffre en place et de bien veiller à repositionner la lame de parquet comme elle l’était précédemment.
Ensuite, son larcin accompli, emportant avec lui son précieux butin, aussi silencieusement qu’il s’y était introduit, le mystérieux visiteur quitta la propriété de la comtesse sans rencontrer âme qui vive, avant de disparaître avalé par la nuit.
 
*****
 
Pendant ce temps, à des centaines de kilomètres de là et au milieu d’un campement nomade perdu dans la campagne française, une roulotte d’où filtrait encore de la lumière malgré cette heure tardive, abritait une activité nocturne. Une roulotte peinte en rose et en mauve à l’intérieur de laquelle régnait un désordre savamment orchestré.
Au milieu des poupées, des livres, des créatures empaillées et autres colifichets accrochés aux murs ou pendants du plafond, une gitane entre deux âges et aux longs cheveux noirs achevait de rassembler les cartes aux dessins étranges qu’ayant précédemment étalées devant elle sur petit un guéridon à la manière d’une diseuse de bonne aventure, elle avait longuement consulté.
— Parfait ! se réjouit-elle avec un large sourire, une fois qu’elle les eut toutes réunies dans ses mains. C’est parfait ! Les pièces achèvent de se mettre en place. La partie va bientôt pouvoir commencer.
 
 
 
I . LE JEU NOIR
 
 
 
 
— En êtes-vous sûr ? demanda Ulfius Taldemar, tandis que debout, les mains dans le dos, il fixait l’horizon à travers la fenêtre de son cabinet de travail situé dans une des majestueuses tours du palais du Grand conseil.
 
— Oui, Magister 1 , le lui confirma Fédor Barachnikov, le responsable de la sécurité intérieure de l’Alliance 2 . Les corps sans connaissance de Lady Cardwich et de toute sa domesticité ont été découverts ce matin dans le manoir de la comtesse.
 
Un des membres les plus éminents du Grand conseil des sorcie

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