Les Sixy's 1

Pierrette Lavallée

Description

Suite à une agression, Jace est devenu agoraphobe et se terre dans son appartement. Blessé aussi bien physiquement que psychiquement, il n’accepte à ses côtés que sa famille et ses amis, les Sixy’x. Mais le retour de Maïka dans sa vie risque de tout changer.
Il était amoureux d’elle à l’université et réalise que ses sentiments sont toujours les mêmes.

Maïka a besoin d’argent et va travailler à l’Éros, le club libertin que Jace a ouvert quelques années plus tôt et qui se situe juste sous son logement. Cependant, si lui ne peut communiquer avec elle, rien n’empêche Éros, de la séduire par le biais du système de surveillance.

Lorsque leurs passés les rattrapent, ils vont apprendre que l’amour a le pouvoir de guérir les blessures... ou de les rouvrir.

Sujets

• Sciences humaines
• Cuplé
• Sciences humaines et sociales
• Retrouvailles
• Psychothérapie
• Époque contemporaine
• Phobie
• Vengeance
• Romance
• Boîte de nuit
• Sélection
• Malaise
• Psychanalyste
• Fiction
• Couple
• Psychologie
• Littérature

Informations

• Publié par: Éditions Sharon Kena
• Date de parution: 23 juin 2021
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782819107064
• Langue: Français

Extrait

Pierrette Lavallée


Les Sixy’s
Tome 1 : Le pouvoir de l’Amour
Du même auteur aux Éditions Sharon Kena
Les cow-boys lovers
La malédiction tsigane, tome 1 à 5
Sous le masque des apparences
Défis entre amies l’intégrale
Un rôle sur mesure
Les Warriors, tome 1 à 8
Lever de rideau
Flics de mon cœur, l’intégrale
Une doublure imparfaite
Représentation théâtrale
Saison féerique, tome 1 à 4
Let me die
Let me cry
Sombre vengeance 1, Kyle
The Savages of the Hell l’intégrale
Sombre vengeance 2, Nolan
Fighters Family, tome 1 à 5
Un passé à effacer (avec Aurélie Lavallée)
Les rapaces tome 1 à 5
Les Black Devils tomes 1 à 3 (avec Aurélie Lavallée)
Tailored events tome 1 à 3
Raison ou passion
Métas Ghost tome 1 à 6
Chocolat/Vanille
Une sœur à séduire
Un mauvais Dieu
L’Enfer est en moi
Un Noël pour tout changer
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les " copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective " et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, " toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite " (alinéa 1er de l’article L. 122-4). " Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. " »


© 2021 Les Éditions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Table des matières
Du même auteur aux Éditions Sharon Kena
Table des matières
PROLOGUE
CHAPITRE 1 Jace
CHAPITRE 2 Maïka
CHAPITRE 3 Jace
CHAPITRE 4 Maïka
CHAPITRE 5 Maïka
CHAPITRE 6 Jace
CHAPITRE 7 Maïka
CHAPITRE 8 Jace
CHAPITRE 9 Maïka
CHAPITRE 10 Jace
CHAPITRE 11 Maïka
CHAPITRE 12 Jace
CHAPITRE 13 Maïka
CHAPITRE 14 Jace
CHAPITRE 15 Jace
CHAPITRE 16 Maïka
CHAPITRE 17 Jace
CHAPITRE 18 Maïka
CHAPITRE 19 Maïka
CHAPITRE 20 Jace
CHAPITRE 21 Maïka
CHAPITRE 22 Jace
CHAPITRE 23 Maïka
CHAPITRE 24 Jace
CHAPITRE 25 Maïka
CHAPITRE 26 Jace
CHAPITRE 27 Maïka
CHAPITRE 28 Jace
CHAPITRE 29 Maïka
CHAPITRE 30 Jace
CHAPITRE 31 Maïka
ÉPILOGUE
PROLOGUE
Toute la bande était rassemblée au Green, un bar situé à quelques pas de l’université. C’était notre quartier général, là où nous nous réunissions depuis le lycée, depuis que nous étions devenus amis. Ce jour-là, nous fêtions l’obtention de notre diplôme et le moins qu’on puisse dire, c’était que nous étions un peu ivres, à la fois de bonheur, de soulagement, mais surtout de liberté. Nous allions entrer dans le monde des adultes, même si pour la plupart d’entre nous, la vie nous avait fait quitter celui de l’enfance depuis longtemps.
Nous étions tous différents, que ce soit physiquement ou moralement, mais une chose nous avait unis ces dernières années : l’adversité. Les gens ne voyaient de nous que notre apparence, l’image qu’on renvoyait, ils ne savaient pas qui nous étions, ce qui se cachait derrière nos physiques avantageux. À leurs yeux, nous n’étions qu’une bande de beaux gosses qui préféraient rester entre eux, plutôt que de se mêler aux autres.
C’était faux. Nous préférions garder nos distances, parce que c’était plus facile de dissimuler nos failles. C’était mieux que les autres nous imaginent snobs, plutôt que leur révéler nos peurs, nos angoisses, nos doutes.
Je les regardai un par un et une bouffée d’affection s’empara de moi. Ils étaient ma famille, tout comme j’étais la leur.
Nous étions six dans la bande : quatre garçons et deux filles, même s’il y avait eu quelques rapprochements physiques, si certains étaient sortis ensemble, avaient rompu, le groupe était si soudé, que notre amitié avait résisté.
– Bon alors, quel est le programme à présent ? s’enquit le plus jeune d’entre nous. Moi, je voudrais bien profiter de ces deux mois de vacances avant de me lancer dans la recherche d’un job.
– Si tant est que nous en trouvions un aussi rapidement, bougonna son jumeau, beaucoup plus pessimiste. Dois-je vous rappeler que la conjoncture actuelle...
Je réprimai un sourire tandis qu’il expliquait en long et en large que l’activité économique de la région était en baisse drastique et qu’il ne nous serait pas aisé de dénicher un emploi. Il est vrai que certains d’entre nous n’avaient pas de problèmes d’argent, mais d’autres avaient besoin de rebondir et assez vite.
Une tête se posa sur mon épaule et je jetai un coup d’œil à ma meilleure amie. Elle me lança un petit sourire et je lui pressai la main avec douceur. Elle et moi étions proches depuis le collège et je savais qu’elle avait déjà dégoté un job pour l’été. La deuxième fille de la bande leva les bras au-dessus de sa tête, s’étira longuement, et tous les regards se posèrent sur son physique très avantageux. Oh, elle en avait bien conscience, elle en jouait même, mais même si elle n’était pas réputée pour sa fidélité en amour, en amitié, elle répondait toujours présente.
– Ma mère a déniché un contrat pour moi, énonça-t-elle en grimaçant. Le problème, c’est que je dois perdre encore quelques kilos, mais j’ai la dalle.
– Alors, mange ! s’énerva ma voisine. Tu as vingt-deux ans, tu n’es pas obligée d’accepter tout ce que ta génitrice te propose.
– Mais c’est ma mère...
– Bon, revenons-en à nos moutons, intervint une voix grave. Quelqu’un a déjà une idée de ce qu’il fera durant les prochains mois ? Ça pourrait permettre aux autres d’avoir une vision globale de la situation.
– Les entreprises du secteur n’embauchent pas ! lui rappela le benjamin du groupe. De plus, nous n’avons pas d’expérience et ils ne souhaitent pas employer de débutants qu’il leur faudrait former.
– Moi, je me vois bien être ma propre patronne, murmura notre future mannequin.
– Créer notre société ?
Sa proposition provoqua un remous dans les rangs, quant à moi je restais silencieux. J’avais une idée qui me trottait dans la tête depuis quelques mois, j’avais même étudié le marché, mais je n’avais pas les apports financiers pour me lancer.
– Et tu peux me dire dans quelle branche ? s’enquiert ma meilleure amie. Ce devrait être un secteur qui engrangerait des bénéfices et de nombreuses petites entreprises déposent le bilan quelques mois après avoir ouvert. Il faudrait vraiment quelque chose de lucratif et...
– Le sexe, énonçai-je calmement.
CHAPITRE 1 Jace
Je m’étirai longuement et fis craquer mes cervicales. Ça faisait des heures que j’étais penché sur mon ordinateur à planifier les prochains numéros, à m’occuper des emplois du temps, pourtant, j’avais l’impression que j’avais à peine avancé. Je retins un mouvement d’humeur, d’autant plus lorsque la douleur de ma main me fit grimacer. Cinq mois... Cinq mois que « l’incident » s’était produit et pourtant j’en avais encore des séquelles, aussi bien physiques que psychologiques, et je savais que ce n’était pas près de s’arranger.
Je retirai mon gant et contemplai cet amas de chair boursouflée et à vif qui ne ressemblait que de loin à une main. Je fus si dégoûté à la vue de cet organe pratiquement inutile que je renfilais ma protection dans une grimace. Je m’en voulais, mais surtout à elle , pour être parvenu à me manipuler, pour s’être incrustée dans ma vie, dans mon intimité.
Avant de me détruire.
Un message sur mon portable m’arracha à mes pensées. Je m’en saisis et un sourire étira mes lèvres en voyant qu’il s’agissait de ma nièce, ma chère Ninon, et qu’elle se trouvait à la porte d’entrée. J’en déverrouillai aussitôt l’accès par le biais de mon ordinateur et, quand elle fut à l’intérieur, je le condamnai aussi vite. Je l’entendis monter les escaliers et, dès qu’elle fut là, elle se précipita dans mes bras.
– Jace, exhala-t-elle dans un souffle.
– Eh bien, ma chérie, je dois t’avouer que c’est une bonne surprise, je ne t’attendais pas aujourd’hui.
– J’ai terminé de bonne heure au boulot. J’avais envie de prendre un peu de temps pour rendre visite à mon oncle préféré, le taquina-t-elle.
– Je suis le seul, lui rappelai-je dans un sourire.
– Exactement.
Je secouai la tête, amusé. Ninon avait vingt ans, sept ans de moins que moi, nous avions plus été élevés comme frère et sœur, que comme oncle et nièce.
– Tu veux boire quelque chose ? Comment va Jake ?
– Si tu as encore de ce cappuccino à la noisette, je suis partante ! s’exclama-t-elle.
Elle retira son manteau et le déposa sur le canapé. Elle me suivit en cuisine et s’installa au comptoir. Sa joue nichée au creux de sa paume, elle me fixait longuement, mais je l’ignorais, m’attelant simplement à la préparation de sa boisson.
– Tu ne m’as toujours pas dit comment va mon filleul, lui rappelai-je.
– Ti Jake est en forme et Milly est complètement folle de lui.
– Jamais je n’aurais cru que tu t’engagerais dans une relation avec un homme ayant déjà un enfant.
– Tu sais que Jamieson est celui qu’il me faut. Il a pris conscience de ses erreurs et, à présent, il est un compagnon et un père formidable. {1}
– Il a intérêt, parce que sinon il aurait des comptes à me rendre.
Ninon me sourit et secoua la tête. Elle ne dit rien, mais je savais qu’elle s’inquiétait à mon sujet.
– Tu nous as manqué aux mariages. Je dois avouer que c’était à la fois beau et touchant.
– Toi aussi, tu as l’intention de passer devant Monsieur le Maire ? lui demandai-je.
J’étais surpris, d’autant plus en percevant la nostalgie dans le ton de sa voix. Je me tournai vers elle et elle haussa les épaules d’un air désinvolte.
– Dans un prochain avenir, oui, Jamieson et moi souhaitons nous marier, d’autant plus qu’il envisage d’adopter légalement Jake afin que nous formions une véritable famille.
– Tu as encore des doutes ?
Je posai le mug devant elle et sortis une assiette de cookies du placard. C’était Léa qui me les avait ramenés la veille et