Mission spéciale
217 pages
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Mission spéciale , livre ebook

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Description

« Si on m’avait dit un jour que l’humanité ne tiendrait qu’à un fil, je ne l’aurais pas cru. Jusqu’à être sur le point de marcher sur ledit fil et ce à une hauteur vertigineuse. Est-ce que j’exagère ? À peine.


C’est en tout cas ce que m’a hurlé ma conscience lorsque l’on m’a assigné à cette mission : neutraliser une organisation terroriste. Rien que ça. »


Un coéquipier aussi détestable qu’attirant, une organisation terroriste et la société au bord de l’effondrement : on connait tous le scénario. C’est pourtant la tournure que prend la vie de Morgane Hooper, qui devra apprendre à surmonter ses doutes et son passé, tout en accordant sa confiance pour mener à bien sa mission.



Qui a dit qu’une femme armée ne pouvait pas sauver le monde ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 07 avril 2023
Nombre de lectures 13
EAN13 9782384720071
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

«Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»
 
 
©2023, Cassandra Chapel
Édition : Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne, 62117 Brebières.
Siret : 84469800100014
Dépôt légal : 04/2023
ISBN numérique : 978-2-38472-007-1
ISBN papier : 978-2-38472-008-8
CASSANDRA CHAPEL
      
Notaire de profession, Cassandra Chapel est une jeune auteure amoureuse des livres depuis son enfance. Pour elle, ils sont un moyen de voyager et de vivre des aventures tout en restant confortablement installée dans son fauteuil devant la cheminée.
 
Si sa pile à lire ressemble davantage au sac d’Hermione Granger qu’à une bibliothèque, elle prend le temps de tenir la plume afin de poser sur papier toutes ses idées sorties de son imagination et partager son univers avec ses lecteurs.
 
TABLE DES MATIERES
PROLOGUE
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6 :
CHAPITRE 7 :
CHAPITRE 8 :
CHAPITRE 9 :
CHAPITRE 10 :
CHAPITRE 11 :
CHAPITRE 12 :
CHAPITRE 13 :
CHAPITRE 14 :
CHAPITRE 15 :
CHAPITRE 16 :
CHAPITRE 17 :
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19 :
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
CHAPITRE 25
ÉPILOGUE - Amanda
REMERCIEMENTS

 
PROLOGUE
 
 
Je me brosse les dents frénétiquement, perdue dans mes pensées, lorsque l’on frappe à ma porte. Je me redresse, étonnée. Je n’ai pas pour habitude que l’on vienne sonner chez moi. Encore moins un dimanche matin, je ne donne que très rarement mon adresse. Les visites surprises et spontanées, très peu pour moi. Je quitte la salle de bains et me dirige vers l’entrée. Je soupire en me remémorant que je n’ai pas de foutu judas à la porte ; depuis que j’y ai emménagé, je ne cesse de repousser l’échéance d’en installer un, il m’aurait pourtant bien été utile cette fois-ci.
J’ouvre la porte d’un geste vif et me retrouve nez à nez avec une paire d’yeux verts implorants. Peut-être pas si implorants que ça en réalité.
 
— Josh ?
— Salut, Madison. Comme tu es partie un peu vite l’autre soir, j’ai un ami qui m’a donné ton adresse. Je suis venu pour qu’on déjeune ensemble.
 
Partie vite ? Je l’ai clairement planté au milieu de la soirée. Je ne lui avais même pas donné mon véritable prénom. Il faut que je retrouve à tout prix cet ami qui a fait fuiter mon adresse et que j’y remédie au plus vite. Hors de question qu’une telle information circule sans mon consentement, je ne sais trop où.
 
— C’est vraiment très gentil de ta part, mais tu vois, ma grand-mère est chez moi, alors ce n’est pas vraiment le moment.
— J’ai tout à fait ce qu’il faut pour trois, me répond-il sans en démordre.
 
Mon téléphone sonne à l’intérieur, je jette un œil à l’horloge, l’heure de mon rendez-vous ne va pas tarder, il faut que je me débarrasse de lui et fissa .
 
— Écoute, j’ai passé un bon moment l’autre soir, mais ce n’est vraiment pas nécessaire.
— Tu vas adorer ce que j’ai emporté, j’en suis certain. Cela vient de la meilleure boulangerie du quartier qui plus est, insiste-t-il sans se départir de son sourire et en tentant d’effectuer un pas vers l’intérieur de mon appartement.
 
Certainement pas, pensé-je en sentant la colère monter en moi. Je refuse de laisser entrer un quasi-inconnu chez moi et déteste encore plus qu’on me force la main.
 
— Merci, mais non merci, dis-je en claquant violemment la porte.
 
Je l’entends qui m’appelle à plusieurs reprises de l’autre côté, tandis que j’enfile un jean et un sweatshirt. Soudain, son égo prend le dessus et il se met à pester et m’attribuer de jolis noms d’oiseaux. Je souris, inlassablement satisfaite de moi dans ce genre de situation. Je saisis mon sac accroché au porte-manteau de l’entrée, et avance jusque dans la cuisine. J’ouvre la fenêtre et me glisse sur l’escalier de secours. Je n’entends plus Josh, mais ne sais pas s’il a simplement renoncé ou si ses paroles sont étouffées par la distance qui nous sépare. Je claque la fenêtre et descends rapidement les marches de métal, puis attrape l’échelle de secours pour glisser jusqu’à la rue. J’ai finalement ma réponse lorsque j’avance vers ma voiture et aperçois dans le même temps Josh dévaler les quelques marches de l’entrée de l’immeuble avec un air abasourdi. Il me jette un regard, qui n’est plus implorant du tout, avant de lever les yeux vers la façade, puis de les reposer sur moi.
 
— Madison, mais pourquoi tu…
 
Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase et entre en un quart de seconde dans ma voiture. Je tourne la clé tout aussi vite et avance sur la route sans attendre. Je jette tout de même un regard dans mon rétroviseur central pour voir Josh, toujours avec son sac en papier dans les mains. Il reste un instant au milieu de la rue avant de regagner le trottoir en tapant du pied dans je ne sais quoi. Je replace mes yeux sur la route, puis souris, la journée a bien commencé.
 
 
CHAPITRE 1
 
 
Mon écran redevient noir. Je souffle en appuyant mon dos contre le dossier du siège. Voilà plusieurs jours que je lutte contre cette protection de serveur de données, et il m’en faut absolument l’accès. J’ai essayé tous les algorithmes possibles et imaginables, il m’est même passé par la tête d’en faire un moi-même pour parvenir à mes fins. Je souffle à nouveau et relance le programme. On frappe alors à ma porte. Je relève un sourcil, étonnée. En règle générale, on me laisse râler dans mon coin, isolée au bout de mon couloir moquetté, devant des cybersécurités qui refusent de me laisser le dernier mot. Je me lève de mon siège et avance jusqu’à l’entrée. Un homme aux lunettes carrées me sourit et me demande de le suivre jusqu’au bureau de la direction. Me remémorant en un instant les derniers jours passés pour tenter de trouver ce que j’aurais pu encore faire de travers, mais aucun évènement ne me revient en mémoire, il me confirme qu’il n’y a rien de grave. Je me retourne afin de verrouiller mon ordinateur et quitte mon bureau pour le suivre dans le dédale de couloirs. Il me devance uniquement d’un pas, ce qui me permet de le détailler subtilement : des cheveux bruns parfaitement coupés, des manches de chemise immaculées un peu froissées au niveau des coudes, signe qu’il est, tout comme moi, un agent de bureau. Je souris à moi-même, me demandant si tout le monde prenait le temps d’observer les autres comme je m’amuse souvent à le faire.
Je m’appelle Morgane Hooper. Pour mon entourage, je suis comptable pour les sociétés clientes d’une des plus grandes banques du Financial District. En réalité, j’arpente les couloirs de l’agence du renseignement de la défense depuis quelques années à présent.
La DIA est l’une des agences de renseignement de notre pays, étroitement rattachée au département de la Défense et à notre très cher Président. Si au début, j’étais attirée par les missions de terrain, on m’a gentiment dirigée vers le poste de décodeuse, du fait de mes fréquentes insubordinations et les bruits de couloir de ma première tentative échouée. À dire vrai, ce ne sont pas que des rumeurs. J’ai gardé la tête haute en acceptant ce job, dont le but est de trouver le maximum de serveurs douteux présents dans le pays, les pirater pour en tirer le plus d’informations possibles et les remonter ensuite. Rien de très palpitant.
La majorité des employés de la DIA sont des civils, comme moi, et nos bureaux sont éparpillés dans tous les États, chacun rattaché au quartier général qui se situe à Washington. Nos journées sont en général plutôt tranquilles, parsemées çà et là de découvertes de trafic d’animaux volés ou de tableaux d’art qui méritent bien un toast lors du pot hebdomadaire de la fin de semaine. Évènement auquel je ne participe jamais au demeurant, quelle perte de temps !
Après une dernière intersection des couloirs insonorisés, l’homme devant moi s’arrête enfin et me présente une porte de sa main tendue. Je le remercie poliment et le regarde reprendre sa route toujours avec la même démarche, puis je m’avance vers le bureau. Celui-ci ne demande pas de badge de sécurité, si bien que j’enclenche simplement la poignée pour entrer dans une sorte d’antichambre, que je sais habituelles dans les couloirs des personnes haut placées coincées , comme je les appelle.
Enfin, je n’ai pas le droit de dire ça. Je veux parler de mes très chers employeurs.
Je suis attirée par un des miroirs présents sur le mur pour réajuster une mèche de mes cheveux blonds et toque à la seconde porte, celle-ci verrouillée par une sécurité électronique de dernière génération. Le voyant passe instantanément au vert et me permet d’entrer dans le véritable bureau de ma supérieure.
Le lieutenant Lash est une femme sûre d’elle, fière, et je sais qu’elle ne me porte pas dans son cœur. Elle m’a d’ailleurs, avec toute l’honnêteté possible, précisé qu’elle était une des votantes contre mon intégration dans l’équipe de terrain. Elle est assise sur son haut fauteuil en cuir, les sourcils froncés, comme profondément concentrée dans une tâche difficile alors que je sais pertinemment que c’est elle qui vient de valider mon entrée depuis son poste. Je la regarde en silence, et essaie de l’imaginer dans la vie normale, entourée de deux ou trois enfants, un labrador et un bandeau de sport rose fuchsia sur les cheveux. Très moche ce bandeau.
Puisqu’elle ne daigne pas me prêter attention, je me racle

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