Nos destins liés
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Description

Leandro est le célibataire le plus en vue de la côte d’azur, et pour cause, il est aussi beau que son compte bancaire est rempli. Mais il préfère de loin parader aux bras de différentes pimbêches, plutôt que d’en épouser une.


Unique héritier de la famille De Montluçois, son destin est tout tracé depuis sa naissance. Il marchera quoi qu’il arrive sur les traces de son père et reprendra le flambeau familial. Et Leandro déteste autant cette perspective que ses parents, et même sa vie en général.


Mais plutôt que de lutter contre l’autorité, il se plie aux règles pour éviter de s’attirer les foudres de son paternel. Jusqu’au jour où il se réveille dans une cave... Il a été drogué, kidnappé et est retenu captif.


Qui lui veut du mal ? Et pourquoi ? Il ne le sait pas.


Il va alors découvrir une jeune fille, celle qui lui apporte sa gamelle, mais il sait qu’ils sont deux.


Qui est l’autre ? Et que lui veulent-ils ? Et si c’était dans l’obscurité que jaillissait la lumière ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 février 2022
Nombre de lectures 1
EAN13 9782493219435
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

NOS DESTINS
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LYHANA M-CHRISLAN
 
NOS DESTINS
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«Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»
 
©2022Lyhana M-Chrislan
Édition : Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne, 62117 Brebières.
Siret : 84469800100014
Dépôt légal : 02/2022
ISBN numérique : 978-2-493219-43-5
ISBN papier : 978-2-493219-44-2
 
LYHANA M-CHRISLAN
 
Je suis tombée dans la lecture il y a quelques années grâce à la saga After. Depuis, j'ai lu beaucoup, beaucoup de livres, toujours de la romance.
Grâce à ça, j'ai fait la rencontre de personnes formidables et notamment une auteure qui m'a fait confiance et pour qui je suis devenue bêta. C'est ça qui m'a donné le déclic pour l'écriture.
J'ai toujours adoré jouer avec les mots, écrire des petits textes pour les personnes de mon entourage, mais je n'avais jamais osé imaginer être capable d'écrire tout un roman. Je me suis quand même lancée et me voilà devenue auteure. Un bébé auteur avec peu d'expérience, mais quand même !
Je suis fière d'en être arrivée là et quoiqu'il arrive, j'aurais eu la chance de signer deux contrats d'édition.
Et pour la suite... Advienne que pourra !       
 
 
 
 
 
Être né quelque part, pour celui qui est né
Est toujours un hasard…
Maxime Le Forestier
 
Table des matières
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26

 
Préface
Leandro
 
Mes paupières restent closes malgré cette furieuse envie de les ouvrir. Elles semblent peser une tonne, comme si un petit malin s’était amusé à me les souder avec de la super glue. Je ne vois pas d’autre explication possible. Je ne me souviens pas avoir fait la fiesta hier soir et avoir pris une cuite tellement monumentale que je ne parviens même pas à soulever ce fin bout de peau. Même un papy de quatre-vingts ans arriverait mieux à émerger que moi. Merde, je ne tiens plus la distance et je n’ai que trente-deux ans.
Tu crains, De Montluçois !
Je tente en vain de tâter la place à côté de moi pour découvrir quelle créature m’aurait raccompagné après cette so irée endiablée. Sacrément alcoolisée la soirée à mon avis, et je l’imagine torride vu que je ne suis pas foutu de me bouger le cul ce matin.
Je ne parviens même pas à remuer ne serait-ce qu’un orteil malgré mon envie de sauter du lit. Comme si mon corps avait été dissocié de mon cerveau et ne m’appartenait plus. C’est presque flippant cette sensation d’être son propre spectateur. De vouloir faire quelque chose sans y parvenir. D’autant plus lorsque ce sont des gestes instinctifs que l’on réalise au quotidien sans jamais s’en rendre compte habituellement. Comme ouvrir ces putains de paupières qui refusent toujours de coopérer.
Je commence vraiment à paniquer. Mon souffle devient court, conséquence immuable d’une crise de panique qui pointe le bout de son nez.
Respire, mec !
Ma respiration tape un sprint face à l’angoisse qui monte crescendo. Mon cœur martèle ma poitrine, battant la mesure le long de ma jugulaire, résonnant jusque dans mes oreilles. En temps normal, je fermerais les yeux et prendrais une grande inspiration pour essayer de faire taire la panique qui me gagne. Mais là, j’aimerais justement pouvoir les ouvrir pour enfin savoir ce qu’il se passe.
Bordel de merde, qu’est-ce que j’ai foutu hier soir ? Qu’est-ce qu’il m’arrive ?
Je me mets à imaginer le pire. Foutu cerveau qui ne s’est pas mis sur off comme le reste de mon corps et qui part dans des contrées plus terrifiantes les unes que les autres. Me voilà au pays de la tétraplégie. Génial ! Je suis devenu un putain de légume !
Leandro, le poireau !
Et voilà que je me mets à faire des rimes. Je crois sincèrement que je commence à péter un plomb.
Je refuse d’être Leandro le poireau, ni même la courgette. Hors de question que je sois prisonnier d’un corps sans vie. Plutôt mourir que de vivre dans un état végétatif avec du personnel médical à ma disposition pour me filer la becquée et me torcher le postérieur.
HORS DE QUESTION !
J’essaye de toutes mes forces de soulever mes paupières. En vain. Mes yeux ne veulent rien savoir. Tant d’efforts qui ne servent à rien. La fatigue se fait sentir, mais je me bats sans relâche pour ne pas me rendormir. Et si je ne me réveillais jamais ?
Alors, je lutte, je lutte, je lutte, mais même mon cerveau finit par me trahir…
Et je sombre…
 
***
 
Je cligne plusieurs fois des yeux avant de réussir à les maintenir ouverts. J’observe les alentours, mais ne distingue rien, il fait noir, trop noir. J’essaye de respirer normalement, mais l’humidité et les moisissures me prennent à la gorge. Une infâme odeur de pourriture me soulève l’estomac. Un rat mort doit croupir non loin de là.
Je vais gerber.
Mon dos et mon sacrum commencent sérieusement à me faire souffrir. Je tente de me lever lorsqu’une douleur terrassante me vrille la tête. Elle s’infiltre sournoisement sous mon crâne et irradie jusqu’à mes orbites. Comme un étau, elle se resserre autour de mes globes oculaires.
Je vais mourir.
Je dois me barrer d’ici si je ne veux pas crever si jeune. Je puise au fin fond de mes réserves et me redresse tant bien que mal. Je m’assois sur le bord du lit, les jambes dans le vide, et m’agrippe de toutes mes forces aux rebords. Ma tête tourne. La bile dans mon estomac s’amuse à faire des allers-retours dans mon œsophage.
Je vais vomir.
Je ne distingue toujours rien, hormis un fin trait lumineux qui se faufile timidement sous l’interstice, de ce que je suppose être la porte.
Je ferme les yeux et me masse le crâne comme si ça allait m’aider à réfléchir plus vite, mieux. Un flash s’invite derrière mes paupières. De vagues souvenirs de ce qui s’est passé remontent à la surface. Je pose deux doigts sur mon cou et sens une petite boursouflure douloureuse sous la pulpe de mon index.
Je lève la tête vers celui que certains appellent le tout-puissant. Comme si se mettre à croire en Dieu maintenant allait me servir à quelque chose. Mais la réalité, c’est que je suis dans une sacrée merde.
Je vais claquer ici et personne n’en saura jamais rien.
Je sombre…
 
 
Chapitre 1
Leandro
Vingt-quatre heures plus tôt
 
Je déboule dans la cuisine pour avaler à la hâte un verre de jus d’orange, pressé de partir me défouler en faisant mon jogging matinal, quand je tombe nez à nez avec… ma mère. Génial !
Cache ta joie, Leandro !
Quelle surprise de tomber sur elle. Je ne m’attendais pas à la trouver ici, la croyant déjà partie vaquer à ses activités farfelues.
 
— Leandro ! Bonjour, mon chéri. Je suis contente de te voir.
— Mère, la salué-je d’un signe de tête.
— Tu n’embrasses pas ta chère mère, me supplie-t-elle du regard.
 
Je m’approche d’elle et dépose un rapide baiser sur le haut de son crâne. Je n’ai jamais été proche d’elle. Faut dire que j’ai passé plus de temps avec Carmen, notre gouvernante, et Auguste, notre jardinier, qu’avec mes propres parents. C’est le prix à payer quand tu es le « fils de ». J’appartiens à ces fameuses familles riches qui préfèrent s’adonner à dorer leur image publique et se concentrer sur la manière de faire gonfler leur portefeuille, déjà bien garni, plutôt que de s’occuper de leur propre enfant. Elle cherche sans cesse des marques d’affection de ma part, mais ce n’est pas encore aujourd’hui que je lui accorderai ce plaisir.
Elle peut toujours rêver !
Imaginez la gueule de sa mise en plis quand elle me voit prendre Carmen dans mes bras. Et diabolique comme je suis, quand ma mère est dans les parages, je me fais toujours ce malin plaisir : être très démonstratif et aux petits soins avec le “petit personnel”, comme elle aime les appeler.
 
— Tu pars faire ton footing ?
— Comme vous pouvez le voir.
 
Et parce qu’une seule De Montluçois ne suffisait pas à me gâcher ce début de journée, mon père entre à son tour dans la cuisine.
 
— Leandro, n’oublie pas la réunion de cet après-midi avec les investisseurs ainsi que le gala de bienfaisance en faveur des animaux, ce soir.
 
Bien le bonjour à vous aussi, père ! Pourquoi perdre du temps avec des choses aussi futiles que la politesse et la bienséance ? Cet homme n’a que faire de ce genre de banalités.
 
— Comment pourrais-je les oublier ? ironisé-je. Vous me les rappelez dès que vous me croisez.
— Leandro ! assène-t-il en quittant déjà la pièce.
 
Sur un autre ton… je sais. J’aurais juste envie de lui crier d’aller se faire foutre, mais quelque chose me retient et je n’arrive toujours pas à mettre le doigt sur ce qui m’en empêche.
J’ai hâte, tellement hâte de passer un après-midi soporifique avec mon père et ses sbires à essayer de convaincre des hommes encore plus fortunés que lui, de mettre quelques billes dans son nouveau projet farfelu. Comme s’il avait besoin d’aide financière extérieure pour réaliser ses lubies les plus folles.
Et le gala de bienfaisance. Je m’en réjouis d’avance. Je déteste ce genre d’évènements mondains et encore plus quand il s’agit de soulever des fonds pour les animaux. Les bêtes à quatre pattes et moi ne sommes pas v

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