Par vagues successives

Marie Meyer

Description

Quand un couple se bat pour accéder au bonheur...

Justine est une femme active et pleine de vie. Bien établie professionnellement, mariée depuis dix ans avec Benoît, elle croit aux contes de fées.

D'ailleurs, elle en vit un.

Seulement, comme tous les contes, ceux-ci ne restent que des histoires et la réalité se révèle être quelque chose de bien plus aléatoire et compliqué.

Le combat d'une vie ne vaut-il pas certains sacrifices ?

Sujets

• Romance
• Toute la romance
• Cuplé
• Feline immunodeficiency virus
• Romantic Comedy
• Comédie romantique
• Époque contemporaine
• Infertilité
• Famille
• Adultère
• Fiction
• Couple
• Amour
• FIV
• Littérature

Informations

• Publié par: Plumes de Mimi éditions
• Date de parution: 07 novembre 2022
• Nombre de lectures: 6
• EAN13: 9782493219848
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

MARIE MEYER
 
 
 
 
 
 
 
PAR VAGUES
Successives
 
 
Un combat pour l'amour,
Inspiré d'une histoire vraie .
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
MARIE MEYER
 
 
 
 
 
 
 
PAR VAGUES
Successives
 
 
Un combat pour l'amour,
Inspiré d'une histoire vraie.
 
 
 
 
 
«Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»
 
 
©2022, Marie Meyer
Édition : Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne, 62117 Brebières.
Siret : 84469800100014
Dépôt légal : 11/2022
ISBN numérique : 978-2-493219-84-8
ISBN papier : 978-2-493219-85-5
 
Marie Meyer
 
 
 
Mariée et mère de deux enfants, je suis passionnée par les arts depuis toujours.
 
J'ai grandi entourée de livres, et ma passion pour la lecture n'a jamais faibli.
 
J'adore m'évader, alors j'espère vous y aider également...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Né en 2018, adapté à des faits d’actualité en 2019,
ce récit est longtemps resté à l’écart au milieu de mes manuscrits.
 
Il n’est pas si simple d’oser.
Aujourd’hui, je le fais.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Table des matièEres
 
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45

 
Prologue
 
 
Quand on se retrouve au cœur d'une nef dans une majestueuse église ; debout, droite comme un I dans des chaussures qui ont juste pour fonction d'être magnifiques, le cœur étreint par des émotions contradictoires, tambourinant, les mains tremblantes et la peau frémissante ; tout ceci nous semble être le moment le plus intense de notre vie. D'ailleurs on y croit. Même si, par moment, on a la forte impression de se voir transporter hors de notre corps. Et ce flottement, autant magique qu'irréel, nous rend à la fois euphoriques et paniqués. Pourtant, le bonheur reste intact. Comment l'inverse serait-il possible, après tout ? Entre jeunesse et impatience, rien ne nous paraît plus important que ce jour J. Celui où l'on s'unit à l'homme de notre vie. Celui que l'on a tant attendu et espéré, et qui voit notre souhait le plus cher devenir enfin réalité.
La famille, les amis, un prêtre nous faisant répéter nos vœux l'un après l'autre. L'échange des alliances, le timide baiser partagé, le rituel des signatures, les jets de riz, les photos, la pluie qui s'invite au passage, ainsi que le dicton qui va avec. Le vin d'honneur, le repas, la fête, les rires, les pleurs, les danses et la fatigue qui nous conduisent à passer une nuit de noces d'une chasteté telle, que l'on ne le criera jamais sur tous les toits...
Le voilà, le moment que l'on pense être le plus important de notre vie, celui qui nous prend des mois de préparations et de grognements en tout genre, mais qui, pourtant, restera gravé à jamais dans nos mémoires. Cependant, ça, c'est notre ressenti quand on est jeune et d'une insouciance touchante... Quand notre idéal se résume à ce que notre homme ne se dérobe pas et dise le fameux « oui » tant espéré afin que nous puissions clamer haut et fort que le spécimen canon présent à nos côtés est à nous et à personne d'autre.
Avec le recul et les années qui ont défilé, aujourd'hui, je peux dire que l’importance hors norme et démesurée que l'on associe à ce jour spécifique est totalement faussée. Il s'agit juste d'une douce illusion qui s'estompe lentement jusqu'à ne devenir que poussière. Oui, ces instants se révèlent alors être d'une simplicité enfantine quand la vie se permet de vous mettre des claques à répétition, plus fortes les unes que les autres, sans que jamais vous n'obteniez aucun répit entre chaque épreuve.
Oui, ça, on ne le savait pas. On ne l'avait pas prédit. D'ailleurs, qui y pense en vérité ? Personne. Car personne ne peut prédire l'avenir... Alors, quand ce genre d'épreuve vous tombe dessus avec la force d'une météorite laissant un cratère géant et béant après son passage, vous ne vous relevez que difficilement. Pourtant il le faut, pas le choix. La vie ne se résume pas à « ça », même si notre tête tente, chaque jour de la création, de nous prouver le contraire. Quant à notre cœur, je ne vous en parle même pas. Lui, il est fou. Il dicte tout et commande nos moindres faits et gestes. Cependant, c'est un fourbe, un imposteur, un manipulateur. Il ne peut décider de rien, en fait. Non, il n'est qu'un organe gluant nécessaire à la vie, un bout de nous rythmé et saccadé qui n'a pas le don surpuissant de faire devenir réalité les désirs les plus enfouis et pourtant indélébiles.
Alors, il faut le déconnecter de notre tête. C'est une question de survie. Moi, j'ai enfin réussi, je me suis fait une raison. Il faut avancer, ne pas regarder en arrière ce qui aurait pu être, mais qui ne l'a pas été. Balayer les doutes, les craintes et certains désirs pour en créer d'autres, plus importants que les précédents.
Oui, c'est ça mon objectif, maintenant, et ma ligne de conduite est toute tracée, bien que différente. Il faut s'adapter, comme le disait ma grand-mère. Eh bien, c'est ce que je tente de faire, et je compte bien y parvenir...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Chapitre 1
Le cœur
 
 
 
Aujourd'hui...
 
La petite pièce est grise. Je ne sais pas pourquoi mon regard ne se focalise que sur ces murs à l'apparence si hostile, mais je ne peux pas faire autrement. L'atmosphère me semble froide, oppressante et pourtant, étouffante. Le canapé sur lequel je suis assise est de la même teinte que le reste. Je me demande encore comment on peut réussir à rester dans un tel environnement à longueur de temps. J’ai l’impression d’être dans le cabinet médical d’un psy, ce qui n’est pas du tout le cas. Non, je suis là, dans cette petite pièce grise. Et j’attends. J’observe. Il faut vraiment aimer son travail, pour supporter l’austérité de cet endroit à longueur de temps.
Oui, la pièce est petite et grise. Elle est silencieuse également. Néanmoins, je peux entendre d'ici les battements désordonnés de mon propre cœur. Il bouge, il bat, il vit. Sans lui, je serais morte. Pas de demi-mesure, pas d'alternative, pas de chemin de traverse ou de décision de rechange. Non, sans cœur, pas de vie. C'est simple et radical. On peut vivre sans plein de choses, on peut nous retirer certains organes. Mais lui, oui, LUI, c'est notre meilleur ami pour la vie. Même si souvent, il nous trahit ou se brise. Enfin, façon de parler, sinon, il est certain que je ne parlerais plus du tout !
Je m’excuserais bien pour la touche d'humour noir, mais j'en suis devenue une véritable adepte depuis quelque temps. Il me fallait bien ça pour réussir à ne pas partir à la dérive. Question de survie. Cela dit, j'aurais sérieusement pu tomber de l'autre côté. Oui, c'était vraiment limite. Quand j'y repense, il s'en est vraiment fallu de peu. Tout cela a commencé il y a sept ans…
 
 
 
Chapitre 2
 
 
 
Sept ans plus tôt...
 
D'un regard critique, je fixe ; mon café tiède à la main ; les dernières épreuves que je viens tout juste de sortir de la chambre noire. C'est sans arrêt le même rituel. J'éparpille les clichés sur ma table de travail et je les scanne d'un œil avisé, jusqu'à trouver le petit détail qui fera que la photo ne sera pas retenue. Je suis une grande perfectionniste. Ça peut paraître un défaut oppressant dans un quotidien somme toute assez routinier, néanmoins, je ne peux rien y changer. Et le pire dans tout ça, c'est que plus je vieillis, plus ce trait de ma personnalité semble s'exacerber. L'expérience n'enlève pas les doutes, elle nous pousse au contraire à nous dépasser sans cesse pour les envoyer au tapis.
Je suis une autodidacte. Je n'ai pas fait d'études et pourtant, je vis entièrement de ma passion et plutôt bien, même. Dit comme ça, on pourrait facilement croire que tout a été d'une simplicité linéaire. Et pourtant, rien n'est moins vrai que cette affirmation, et la route fut beaucoup plus sinueuse et bourrée de nids de poule que ce que j'aurais pu prévoir au préalable. Ce parcours du combattant a commencé quand il a fallu expliquer à mes parents que j'abandonnais mes études avec seulement un BAC Littéraire en poche. Une fois déposée, la bombe n'a pas été sans répercussions sur nos relations déjà compliquées. J'étais une douce rêveuse qui ne voyait le monde qu'au travers d'un objectif, et qui ne souhaitait le regarder que par ce biais. Alors, c'est une fois mes projets de vie exposés à mes parents qu'elle a explosé définitivement et tout ravagé sur son passage. Étant issus de la classe moyenne, il était inconcevable pour eux que leur fille de 18 ans à l'époque, à peine sortie du lycée, décide de tout plaquer pour une « vie de bohème », son Canon accroché autour du cou. À ce moment-là, je suis certaine qu'ils ont maudit ce Noël où ils m'avaient offert