Quantiques et consciences
123 pages
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Quantiques et consciences , livre ebook

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Description

Ces nouvelles ouvrent sur toutes les versions de l’univers, par les visions du fantastique ou de la fantasy, mais surtout de la science-fiction. Il s’agit d’une science-fiction parfois onirique, mais le plus souvent argumentée – et « dure », comme l’on dit qu’il existe des sciences « dures » ! Ce recueil résume près de quarante ans de vie en compagnie de la SF. Et comme il ne se veut pour autant pas trop proche de l’hommage posthume, il contient quatre textes inédits.

Au sommaire : La Bulle d'Eben-Ezer, Le Danseur absolu, Wayne et les quanta, Une saison sang et marine, L'Écume de Prague.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 novembre 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782361836993
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Quantiques et consciences
Dominique Warfa

© 2012-2020 Les Moutons électriques


Une étrange et lointaine écologie. Un danseur technologiquement possédé. Un vaisseau lancé à la recherche de nouvelles terres, à n’importe quel prix. Une version alternative des tueurs fous du Brabant. Des voyages temporels sous influence chimique, ou pas. Des créatures irréelles qui hantent l’Amazonie. Des plongées dans la virtualité ou au cœur de la mer quantique. Un système automatisé qui ressuscite l’espèce humaine. Les moisissures d’un vieux mur qui prennent la parole. Indisponibles depuis longtemps, ces vingt-quatre nouvelles ont été écrites et publiées à l’origine entre 1976 et 2004, dans les pages de revues ou d’anthologies – entre Bruxelles, Paris ou Montréal. Elles ouvrent sur toutes les versions de l’univers, par les visions du fantastique ou de la fantasy, mais surtout de la science-fiction. Il s’agit d’une science-fiction parfois onirique, mais le plus souvent argumentée – et « dure », comme l’on dit qu’il existe des sciences « dures » ! Ce recueil résume près de quarante ans de vie en compagnie de la SF. Et comme il ne se veut pour autant pas trop proche de l’hommage posthume, il contient quatre textes inédits.


AVANT-PROPOS
UN APPRENTISSAGE DE LA SCIENCE-FICTION
Comme bien d’autres agités de la plume, du crayon, du stylo, de la machine à écrire ou du clavier d’ordinateur, Dominique Warfa pense avoir écrit des contes et des récits depuis qu’il maîtrise peu ou prou l’écriture – et qu’il a acquis le minimum de culture littéraire indispensable à une future création, que cette culture soit classique, « populaire », voire puisée dans les hebdomadaires de bande dessinée. Il y a donc eu des Bob Morane apocryphes écrits au stylo-réservoir, et des débuts de romans décalqués du même vieux principe déjà à l’œuvre dans Flash Gordon : le savant, la jeune fille, l’aventurier, parfois l’ami de l’aventurier ! Quelques vieux cahiers « Atoma » doivent toujours pouvoir en témoigner, ainsi que du travail qui s’est révélé nécessaire par la suite – pour tenter d’améliorer le résultat ! (Ah oui, il y a même eu de la poésie – ou quelque chose qui s’efforçait d’y ressembler.) Toujours est-il que cette écriture en devenir finit un jour par se transmuter, grâce au meilleur catalyseur qui soit : une publication, la possibilité d’acquérir le partenaire indispensable – le lecteur. En 1975 paraît une première nouvelle de science-fiction, écrite deux ans plus tôt. Mais écrire et publier n’est pas tout, en particulier lorsque l’on compte évoluer dans le domaine de la science-fiction. Le fonds commun demeure à maîtriser, la collectivité des créateurs en SF fonctionnant par emprunts, ajouts et variations. Ainsi, à peu près au même moment, vers le début des années mil neuf cent soixante-dix, se nouent des contacts, d’abord hésitants puis de plus en plus resserrés, avec plusieurs représentants des milieux de la SF et de la bande dessinée franco-belge. Les noms et les adresses publiés ici et là, et aussitôt glanés, dans « la » référence Fiction ou même dans la page « fanzines » que publiait alors l’hebdomadaire Spirou , font merveille : telle est la loi universelle de la découverte du fandom, du désir de partager une passion avec d’autres doux dingues, de devenir enfin soi-même un acteur de ce petit monde et de le fréquenter assidument. Car passion il y a, née et entretenue au fil de découvertes sans doute en premier lieu imprévues.
 
Le futur auteur a très vite isolé une tendance parmi ses lectures adolescentes, qu’elles aient été récits pour la jeunesse, romans d’aventures, ou même œuvres classiques : la science-fiction, que certains nommaient encore anticipation. Combattre des trafiquants d’ivoire, c’était sans doute gai, mais partir explorer les galaxies, parfois sans retour, voilà autre chose ! La science-fiction, ce fut d’abord la science, et la science, d’abord la technologie : cette dernière était apparue masquée au fil de quelques romans ou biographies d’aviateurs parus dans la collection « Marabout Junior ». Ensuite, la bande dessinée prit le relais, encore et toujours entre aventures et prototypes : Spirou offrait Buck Danny, le X-15, le programme Mercury ; Tintin envoyait déjà Dan Cooper aux abords de la planète Mars ! Inutile de dire que la première SF reconnue comme telle serait farcie de vaisseaux spatiaux. Si la découverte du genre eut lieu, aussi, au travers des romans de Jules Verne, puis de son presque homonyme Henri Vernes, et de l’absorption d’Edgar Allan Poe, elle se cristallisa autour de la découverte d’un Van Vogt dans une désormais vieille édition Marabout de 1966 : Pour une autre Terre , roman porteur d’un motif qui fascine le jeune lecteur, l’arche stellaire. Warfa choisit la science-fiction de manière systématique. Ce sera la SF, même de second rang, avant le fantastique, même « classique ». S’il sera un grand lecteur de Jean Ray, il préférera « Les Étranges études du Dr Paukenschlager » (texte découvert dans la fabuleuse anthologie d’Hubert Juin, Les 20 meilleurs récits de science-fiction , encore chez Marabout) au « Gardien du cimetière ». La SF lui paraît concrétiser à merveille l’un de ses intérêts : lui qui sera toujours un grand dévoreur de vulgarisation scientifique y voit le meilleur révélateur des tendances sociotechnologiques modernes et de leur rencontre souvent brutale avec l’espèce humaine. Ce que l’on nommera plus tard « technoscience » le fascine : sa SF mettra le plus souvent l’accent sur le premier terme de l’expression. Et les périodiques de vulgarisation croisent alors parfois les choix littéraires : au détour d’une page de Science&Vie , vers 1970, ce sera la découverte d’une publicité pour la collection club « Les Chefs-d’Œuvre de la Science-Fiction », cornaquée par Jacques Bergier aux éditions Rencontre, à Lausanne. Si celle-ci reflète davantage les choix du coauteur du Matin des Magiciens qu’une image fidèle du domaine, elle permet aussi de découvrir B.R. Bruss ( L’Apparition des Surhommes ), Fredric Brown ( Martiens, go home ! ), Robert Heinlein ( Une Porte sur l’Eté ) ou Stanislas Lem ( Solaris ). Il y a pire.
 
À un certain moment, le hasard des lectures aléatoires ne suffit plus, et il convient de partir à la recherche réfléchie des auteurs et des titres. L’intérêt du milieu de la SF étant (entre autres) de s’autoréférencer, on les trouvera rapidement, ces titres et ces auteurs : il faudra alors entreprendre l’exploration et l’écumage des libraires liégeois. Après avoir dévoré tous les « Marabout Junior » possibles (outre Bob Morane, on peut identifier des éléments SF chez Nick Jordan, l’agent secret d’André Fernez, mais également tomber sur des ouvrages déjà anciens relevant « systématiquement » du domaine, comme Police spatiale de Jacques Pierroux ou Échec aux Végans de Claude Vauzières alias Jimmy Guieu), Warfa picorera parmi ses premiers titres du Fleuve Noir (Barbet, Murcie, Bruss, Bera, Steiner, Thirion, Clauzel (si, si), et bientôt Brutsche, Arnaud, Suragne…). Revenir sur le catalogue de Marabout est important. L’anthologie déjà citée de Hubert Juin s’avérera fondamentale : accompagnée de quelques recueils de Jean Ray, elle a permis de survivre à une entorse géante lors de classes de neige en Italie ! Mais lorsque « Marabout Géant » devient « Bibliothèque Marabout » (et voit l’arrivée de Jean-Baptiste Baronian), c’est une vraie salve qui surgit : Norman Spinrad ( Les Solariens ), Poul Anderson ( La patrouille du temps ), Bernard Villaret ( Mort au champ d’étoiles ), Après… (anthologie post-atomique de Charles Nuetzel), Jacques Spitz ( La guerre des mouches , même si c’est une édition caviardée) ou encore J.G. Ballard ( Billenium ) – découverte sans pareille… On citera encore Georges Langelaan ( Nouvelles de l’antimonde , qui contient « La Mouche » ), Gérard Klein ( Le Gambit des étoiles ), Harlan Ellison ( Ainsi sera-t-il )… Plus tard, l’ouverture sur la SF française moderne avec des anthologi

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