Qui voyage ajoute à sa vie: tome 1 - Osez L Asie
205 pages
Français

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Qui voyage ajoute à sa vie: tome 1 - Osez L'Asie , livre ebook

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Description

Dans ce premier tome, je partage l'aventure asiatique vécue il y a longtemps avec mon ami de toujours, Jacques Clément. Nous avons souvent bourlingué ensemble, dans des contrées lointaines, à la rencontre des gens, des cultures, et des découvertes historiques, culinaires ou simplement humaines.
Au raz des pâquerettes, comme il se plaît à dire. La façon modeste et directe de connecter avec les gens, dans ce monde, si différent du nôtre au Québec.
Un esprit, est comme un parachute, disait Frank Zappa, il fonctionne qu'une fois ouvert.
C'est ainsi, esprits très ouverts, qu'avec nos sacs à dos et caméras, nous sommes retournés dans ce continent si intéressant à découvrir.
Ce tome est donc consacré à de grands classiques: Thaïlande, Malaisie, Singapour, Cambodge qui, j'espère, sauront vous inspirer.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 octobre 2022
Nombre de lectures 0
EAN13 9782925316008
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Qui voyage ajoute à sa vie


Écrit par Sarto Blouin


Tome 1 : Osez l’Asie I


Malaisie, Tha Ï lande, Cambodge, Vietnam, Chine, Singapour



Les Éditions Kampus Inc.,
978-2-925083-87-0
2305 boul. René-Lévesque O Montréal (Québec) H3H1R7 Canada


"Les propos tenus dans cet ouvrage ne reflètent en rien les opinions et les valeurs des Éditions Kampus."



Tableau de bord
itin É raire



Chapitre 1 p. 4
Chapitre 2 p. 7
Chapitre 3 p. 10
Chapitre 4 p. 12
Chapitre 5 p. 14
Chapitre 6 p. 16
Chapitre 7 p. 18
Chapitre 8 p. 20
Chapitre 9 p. 22
Chapitre 10 p. 24
Chapitre 11 p. 26
Chapitre 12 p. 28
Chapitre 13 p. 31
Chapitre 14 p. 33
Chapitre 15 p. 35
Chapitre 16 p. 37
Chapitre 17 p. 39
Chapitre 18 p. 40
Chapitre 19 p. 41
Chapitre 20 p. 43
Chapitre 21 p. 45
Chapitre 22 p. 47
Chapitre 23 p. 48
Chapitre 24 p. 49
Chapitre 25 p. 50



4


Et tous ceux qui, comme nous, ont continué de vivre gardent en eux les souvenirs de voyages;
nous espérons et prions pour que survive l’exaltation que procure le rêve des bagages !
Chaque jour, chaque mois du reste de vos vies,
d’indélébiles souvenirs resteront ainsi, loin de l’oubli;
Et puissiez-vous, grâce à ce journal un peu fou,
alimenter tout autant ce désir chez vous.

-Sarto Blouin


19 Février 2004 - Date de d É part
Ouf! Comment commencer ce récit de voyage? Tiens, commençons par le début.
Il était une fois deux gars qui ont déjà été en Inde, au Népal et en Turquie ensemble et qui se connaissent assez bien pour reprendre leurs sacs à dos, choisir une destination, un timeframe et forcer un peu l’alignement des planètes pour que ça se passe. Mais où?
La terra del fuego qui nous attend toujours? Prochaine fois! On opte pour l’Asie du Sud-est.
Où encore? Et combien de temps? Ouvrons une fenêtre et voyons les disponibilités aéroportées avec les points de Jacques Clément dans la Star alliance . Paf! Alea jacta es, le sort en est jeté: nous partons du 18 février au 14 mars 2004.
Le choix des endroits à visiter fut beaucoup plus difficile. Vingt-cinq jours, c’est déjà assez quand on travaille n’est-ce pas coco (surnom de Jacques)? Mais bon, il faut se limiter et choisir. Vaccinés jusqu’ aux oreilles, on avait l’embarras du choix jusqu’à ce que la grippe aviaire commence ses ravages dans le coin. Il n’existe pas de vaccin contre ça, mais, bien cuits, les œufs et les poulets sont inoffensifs.
Je n’ai pas le temps de préparer le voyage ni de lire beaucoup. Heureusement, Jack (son deuxième surnom) en a pour deux ces temps-ci! En plus, il est bon pour organiser un voyage aléatoire dont les seules réelles balises sont: l’arrivée à Singapour et le départ de Hong Kong. Entre les deux? On joue ça par oreille à l’intérieur de fourchettes plus ou moins souples.
Comme c’est devenu classique, les semaines précédant mes départs sont très occupées, comme si les clients avaient peur que je ne revienne pas ou que je ne traite pas leurs dossiers avant de partir. Depuis un mois, il fait froid et il neige beaucoup. Le désir monte d’aller grignoter des crevettes géantes de la mer de Bengale à 30 degrés.
C’est la dernière journée de travail aussi fébrile que le vent.


Chapitre 1










5


Départ prévu du bureau: 15h30! Oups! Une crevaison. Ma fille et moi compressons de l’air dans l’allume-cigarette. Quelle option géniale quand on ne fume pas! Et c’est le départ!
On va chercher Jacques vers 16h00 et on se dirige vers l’aéroport Pierre Elliott Trudeau vers 16h30. Formalités d’usage rapides, car on ne transite pas aux États-Unis et nous voilà “duty free”. J’aime bien l’expression ici, car mon “duty” est fini! On se retrouve au bar Moe’s en train d’enfiler nos premières ailes de poulet. Overflow d’adrénaline.
D’où vais-je?
Ce sera le titre absurde de mon roman en gestation depuis vingt ans, mais plutôt avancé. Il faut que je m’y remette.
Le premier arrêt: Francfort. On a quatre heures à tuer dans ce chef-d’œuvre de conception de bâtiment. Ça me rappelle les visites de mon MBA. C’est ultra design, il y a une signalisation moderne et efficace, des zones de transit et des employés à vélo. Tout est bien pensé.


Jacques lorgne une Rolex Oyster à 17 760 euros. Je lui suggère d’attendre Bangkok où ils en vendent à 10$. Bon d’accord, parfois, les aiguilles tombent après quinze minutes, mais c’est quand même économique!



- A éroport de Francfort



6


On relaxe, on se dégourdit les jambes en vue de la prochaine étape. C’est un vol de douze heures qui nous attend vers Singapour. Prévoyant (j’ai tellement, mais tellement ri à l’intérieur de moi), Jacques avait acheté des petits walkies-talkies Cobra qu’on a épinglés solidement sur nos courroies de sacs à dos à hauteur d’épaule. La limite est de 3,2 km s’il n’y a pas trop de béton ou d’interférence. Ils le savent déjà, car on s’est distancié et rapidement retrouvés. C’est le début d’un joujou qui vous amusera beaucoup, j’en suis sûr!
On commence à se bidonner avec le laser pointer en attendant notre vol. Puis une fois à bord de la très chic Singapore Airlines, on en profite un peu avant d’avaler une Stilnox qui nous endormira pour cette seconde nuit dans un avion.
Nous avons un service impeccable et les agentes de bord appelées Singapore Girls sont très jolies par rapport à celles d’Air Canada. Nous avons un choix de 102 CD que l’on peut programmer pour se faire notre propre bande MP3. Il y a une sélection de 29 films longs métrages en rafales, chacun peut écouter celui de son choix, car ce sont des écrans individuels. On peut aussi choisir une trentaine d’émissions de télé, de documentaires et des jeux interactifs. On peut téléphoner, faxer, bref, c’est le top of the line!
Les couvertures sont trois fois le format de celles d’Air Canada et le dégagement de jambes est fort supérieur. La nourriture est exquise et ce 13 heures d’avion, à cause de l’heure de retard, fut aussi court en apparence que le vol Montréal-Francfort.





Shanghai, « La ville du Lion »
Quoique le nom de Singapour veuille dire “la ville du lion”, c’est sans doute une erreur du prince Sumatran qui l’a baptisée ainsi croyant avoir vu un lion quand il arriva dans l’île, alors qu’il s’agissait vraisemblablement d’un tigre.
L’île, l’archipel au fond, est de 646 km carrés. À peu près comme à Montréal, tout se traverse bout-en- bout en trente minutes. Polyglotte, la population dépasse légèrement les 3 millions. (6 177 793 personnes en 2022).



7


20 Février 2004
Nous arrivons pile poil à l’heure, 6h57am heure locale. L’aéroport de Singapour est d’une propreté aseptisée de salle d’opération. En attendant les sacs, derrière un mur pleine hauteur vitrée, on reconnaît notre ami Yvon Paquette qui a défroqué du Québec en 1996 pour accepter l’offre de sa compagnie de venir travailler ici. Il s’est même plus ou moins marié à Jean, une jolie asiatique qui lui a donné une mignonne Alexandra, âgée maintenant de trois ans, et qui aura bientôt un petit frère, Marcel, fin avril prochain.
Il fait chaud, environ 25 à 30 degrés, et comme nous sommes à moins de 100 km de l’équateur c’est toujours des jours et des nuits de même durée. C’est toujours l’été, il fait toujours chaud et c’est toujours humide. Parfois plus pendant les pluies! Yvon offre à Jacques de conduire, offre qu’il décline poliment puisque le volant est à droite ici.
Indépendant depuis 1965, Singapour fut néanmoins fondé en 1819 quand Thomas Stamford Raffles y établit une petite colonie pour la compagnie des Indes Orientales. C’est le taux de criminalité le plus bas au monde et le plus haut taux de décès par peine de mort, per capita. Singapour taxe et amende presque tout. Pas le droit de vendre ou d’importer de la gomme, c’est environ 1000$ d’amende. C’est interdit de manger dehors, de fumer, de ne pas tirer la chasse d’eau aux toilettes…etc.
L’économie repose sur le commerce, les finances, l’industrie légère et bien sûr, le tourisme! Selon Yvon, 500 bateaux par jour transitent au port chaque jour et en font le deuxième plus grand port au monde! J’aurais cru que c’était celui de New York ou de Rotterdam. Avec notre hôte, nous visiterons les quartiers et les musts du pays-ville. Tout est cher sauf les nounous. À 250$ par mois, elles bossent de 6h00 à 21h00, dorment dans une pièce de 4 X 8, lavent les planchers tous les jours, font le lavage, le repassage, prennent soin de la cuisine, du bébé, lavent la voiture…etc. Yvon loge dans un superbe appartement, spacieux et très moderne.
Après une brève visite des lieux où il habite avec sa famille, on part vers notre premier arrêt. Bugis street. C’est l’ancien district chaud. Quartier de marchands en plein air, les étals me font penser au Chinatown de New York où l’on dégote une Rolex pour 10$ et un sac Prada pour 15$. On y vend 3 t-shirts pour 10$, mais on se retiendra de commencer les folles dépenses! Quand même, on est orientés “low budget” , au ras les pâquerettes! On ne commencera pas à gaspiller pour du “toc”. Il y a beaucoup de gens, de l’ambiance, surtout autour du temple où les croyants, je dirais plutôt les «superstitieux» s’affairent en branlant des bâtons d’encens, incantant des dieux avant de se déchausser pour entrer, prier, remettre des offrandes à des bénévoles-devins-interprétateurs sémiologiques désabusés qui ne saven

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