Qui voyage ajoute à sa vie: tome 6 - De l'Asie à l'Afrique Australe

Sarto Blouin

Description

Hong Kong tente de se libérer du joug politique chinois, depuis son annexion en 1997, dans un mouvement pacifique de protestation.Les plus belles îles des Philippines sont propices à des plongées mémorables, dont certaines sur des épaves de navires de guerre japonais. L’Indonésie, pays de contrastes religieux, de volcans et de plages merveilleuses étonne tout autant.
L’Afrique australe englobe notamment entre autre le secret Lesotho l'étrange eSwatini ( ancien Swaziland), les chutes Victoria du Zimbabwe, les éléphants du Botswana, les déserts, et les dunes de sable de la Namibie. En bref, tout pour surprendre l'aventurier prêt à découvrir un autre monde offrant autant les Big 5 que les microscopiques animaux, dans une variété de décors comme nulle part ailleurs sur terre.

Sujets

• Qui voyage ajoute à sa vie

Informations

• Publié par: Vues et Voix
• Date de parution: 31 octobre 2022
• Nombre de lectures: 2
• EAN13: 9782925316053
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 4 Mo

Extrait

Écrit par Sarto Blouin


Qui voyage ajoute à sa vie


Tome 6 : De l'Asie à l'Afrique Australe


Hong Kong (Chine) Philippines, Indonésie, Sultanat du Brunei, Égypte, Lesotho, eSwatini (Swaziland), Zimbabwe, Botwsana, Namibie, Aftique du Sud, Éthiopie



Les Éditions Kampus Inc.,
978-2-925083-92-4
2305 boul. René-Lévesque O Montréal (Québec) H3H1R7 Canada


"Les propos tenus dans cet ouvrage ne reflètent en rien les opinions et les valeurs des Éditions Kampus."



Tableau de bord
itin É raire



Chapitre 1 p. 4
Chapitre 2 p. 6
Chapitre 3 p. 8
Chapitre 4 p. 10
Chapitre 5 p. 14
Chapitre 6 p. 16
Chapitre 7 p. 19
Chapitre 8 p. 21
Chapitre 9 p. 27
Chapitre 10 p. 31
Chapitre 11 p. 34
Chapitre 12 p. 40
Chapitre 13 p. 45
Chapitre 14 p. 48
Chapitre 15 p. 55




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Chapitre 1



Comme vous le savez tous, les segments GBWT (Gimme a Break World Tour) requièrent des déplacements non inférieurs à 21 jours francs, à l’étranger.
En bas de 21 jours, on appelle simplement ça des vacances.
Ainsi, selon une formule savamment concoctée depuis des années par mon ami Gilbert Sicotte et moi (et un peu d’aide de nos douces respectives), les Breaks ne peuvent se faire que par des membres du club. Bon, je vous entends d’ici vouloir devenir membre mais attention, c’est tellement sélect que je suis seul accrédité, so far . Vous avez besoin de 500 points. C’est comme ça. Basé sur rien. 1 point par année d’âge, 50 points par enfant légitime (parce qu’un enfant ça use assez pour nous inciter à avoir besoin d’un « break » à un moment donné...), 50 points pour une séparation, 50 points pour une faillite (j’ai pas ce 50 points-là), et d’autres critères confidentiels. On veut être sélectif quand même. Quand vous atteignez le plateau de 500 points, vous MÉRITEZ une pause, un Break, pour aller loin, et vous ressourcer…lol Bref, je suis bien allé en France, en Suisse, en Norvège, en Thaïlande, au Qatar, au Myanmar, au Laos en moto, au Bhoutan (le pays du Bonheur), à Hong Kong, au Vietnam, et même en Ontario depuis mon expédition en haute mer de 2012, mais c’était toujours sous le seuil des 21 jours réglementaires.
Mais, cette nuit, nous quittons pour une vraie édition du GBWT, qui sera assez simple, finalement.
Étape 1: Hong Kong . Nous irons voir les protestataires. On apporte des « parapluies » ( leur symbole) pour les aider à élire leur maire démocratiquement. Envers les autorités de la Chine, disons, continentale! Bon, ils sont souvent tabassés par la police, et certains finissent même en prison;
Étape 2: Philippines. À la suggestion de mon ami Bruno Blanchet (qui aurait aimé que j’aille manger ses poutines au Snack Bar qu’il opère à Bangkok), nous allons nous contenter des îles de Palawan et de l’archipel de Bacuit ( El Nido et Coron particulièrement). Nous en profiterons pour faire notamment, mais non limitativement, des plongées sur les épaves de destroyers japonais, coulés par les Américains, lors de la deuxième guerre mondiale, et qui sont, semblent-ils, bien conservées, fabuleuses et peu profondes, à plus ou moins 100 pieds. Nous irons là, une toute petite semaine.
Étape 3: Indonésie. Ici, ce n’est pas trop clair. Bien entendu, nous irons une semaine (au moins) sur l'île de Bali, puis nous ferons deux ascensions de volcans sur l'île de Java (Ijen et Bromo) , mais, pour le reste, ça flotte encore un peu.
Nous pensons y séjourner une dizaine de jours.
Étape 4: Le Sultanat du Brunei , juste pour que madame apprécie la burqa à 37oC full humide, et soit soumise à l’autorité du monsieur qui l’accompagne. Oui oui, c’est moi qui vais conduire la voiture (côté droit), les « madames » n’ayant même pas ce droit dans ce pays. Nous irons juste



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quelques jours pour vérifier si, le sultan le plus riche du monde, accepterait de me prêter vingt piasses, sans intérêts car ils ne peuvent pas demander des intérêts, ces mahomets-là. Bon, après les chrétiens de l’Est de l’Indonésie, les hindous de Bali, les mouslims de Java, les bruns (?) du Brunei, on retournera, via Manille, vers les Chinois, pour mieux revenir à Montréal.



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Chapitre 2



Message no 2: Hong King Kong
Après 25 heures de commuting , la Queen du Square et moi sommes donc arrivés à notre point de départ de cette expédition. Par chance, le long vol -d’une durée de 14h30- fut en classe Comfort Economy. C’est mieux que la classe bétail, derrière…
Toujours aussi impressionnante, Hong Kong est dotée d'un aéroport si efficace, que le train nous amène, en vingt minutes top chrono, au centre de Kowloon, à la porte de notre hôtel.
Kowloon , pour ceux qui ne sont jamais venus, c'est St-Lambert par rapport à Montréal . Si tu loges à Montréal, tu ne peux pas voir le skyline de… Montréal. Ici donc, à Kowloon, tu es dans ta chambre, et tu as, dans la face, sur l'autre rive, accessible en dix minutes (avec le ferry centenaire coûtant 35 cents), le mur de gratte-ciels de Hong Kong. C'est fabuleux, cette vue!
La ville-état de Hong Kong, qui est retournée à la Chine en 1997, a la plus grande agglomération de gratte-ciels au monde, soit 8 000.
Tous les soirs, un jeu de lasers (dans le Livre des records Guinness pour je ne sais trop quelle raison) illumine les gratte-ciels, qui se renvoient des rayons d'un à l'autre, dans un ballet visuel de spectacle gratuit. Et ce, toutes les trente minutes, le soir, entre 20h00 et 22h00. Il ne faut pas rester à Hong Kong proprement dit. Sinon, c'est comme rester dans le quartier de Wall Street à New York, surtout un district des affaires. Il faut admettre qu’il y a quand même un quartier super sympa,
Lan Kwai Fong, plein de galeries d'art, de bars branchés et de restos, qui est l’équivalent du quartier Soho pour Hong Kong.
Il faut plutôt demeurer sur l’autre rive: à Kowloon : restos pas chers, magasinages en règle, et surtout, si vous êtes dans un bon hôtel, genre le chic Peninsula , à 500$ la nuitée, la vue est sublime. C'est presque notre cas… dans l'hôtel voisin, à moitié prix! Un petit quarante-huit heures ici me permettra, à peine, de faire découvrir un peu de ce fabuleux HK à la QS (Queen du Square Saint Louis)! Elle tombe sous le charme.
On se promène en Hop On Hop Off (Big bus double deckers) qui sillonnent les quartiers et où tu peux embarquer et débarquer n'importe où et rembarquer dans le bus suivant. Une petite excursion en bateau et la vue de ces méga blocs appartements “à densité faisant peur” (de vrais villes) sur les collines de HK, ne laisse personne indifférent. Il bruine, il pleut un peu, et, du haut du 103e étage du ICC (International Commerce Center) dans le bar de l’hôtel Ritz, nous prenons l’apéro sur une vue voilée, car nous sommes un peu trop dans les nuages , c’est à dire trop bas! C'est tout de même unique et à couper le souffle de savoir que l'hôtel commence au 103e étage alors que le nouveau One World Trade Center , qui vient d'ouvrir à NYC, finit à 104 étages!
L'histoire du jour : la chute du mur de Berlin. 25 ans déjà. Quelqu'un m'en vendrait-il un morceau svp pour décorer ma cour? Nous déjeunons au chicken curry au Chimborido (ou quelque chose comme ça), un genre de curry au poulet chocolaté, comme le molé mexicain, typiquement



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autochtone. Nous aurions bien voulu rencontrer quelques protestataires de Occupy Central (référence au quartier - appelé Central - des affaires, au centre de HK) équivalents symboliques de Occupy Wall Street , mais bon, ce ne fut pas possible. Il pleut, les bus contournent le site «Admiralty» qui nous y donnerait entrée, et l'accès n’est pas facile avec des policiers partout.
Les « prostates à terre » (protestataires) comme disaient les Cyniques (humoristes des années ‘60 pour les plus jeunes), ne sont pas très apparents non plus, sauf aux nouvelles. Nous ne pourrons pas les accompagner, le jetlag nous faisant dormir à des heures plutôt inusités.
Pas de parapluies donc, symbole de ces protestants pacifiques, l’équivalent des casseroles de nos carrés rouges, et pas de photos de moi, qui me voyait déjà en reporter pour Reuter!
Voilà, nous partons pour les Philippines, et sa capitale, Manila (Manille).
On arrive de nuit, mais j'avais déjà réservé à l'hôtel H 2 O pour me mettre dans le mood Aqua pour mes éventuelles plongées! Le plus long mur de la chambre est vitré, avec un giga aquarium de l’autre côté de la vitre. On dort sous l’eau, avec les poissons. On ne compte pas les moutons pour s'endormir…




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Chapitre 3



Message no 3: Feel the Philippines
Manille est la capitale de ce pays, majoritairement catholique, de 100 000 000 de personnes. Ici, dans cette grande ville, une grande partie de la population vit très en dessous du seuil de la richesse ;-)
Comme nous ne sommes que de passage, nous ne visiterons que les points d’intérêts. Notre hôtel H 2 O est géographiquement bien situé comme point de départ. Notre vol privé, demain, n’est qu’à 15h00, ce qui nous donne un peu de temps. Le chauffeur que j’ai engagé pour la journée, nous amène voir les trois choses ciblées :

1er arrêt : Le cimetière chinois. On est dimanche, et les Chinois vont visiter leurs morts au très chic cimetière. En effet, ils dépensent tellement en construction de mausolées que c'est indécent. Il y a des tombes qui ressemblent à des condos en marbre de un, deux ou même trois étages. Certains, dit-on, sont même complétés avec l’air climatisé!Ce n’est pas surprenant qu'ils soient