Retrouver la magie de Noël
158 pages
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Retrouver la magie de Noël , livre ebook

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Description

Je n’aime pas Noël.


Pour moi, c’est la saison des catastrophes.


Je m’appelle Éva Larsson, je suis arrivée première de ma promo à Oxford. Je travaille désormais pour un grand cabinet d’avocats parisien.


Lorsque mon employeur m’envoie à Nevers où j’ai grandi pour retrouver un mystérieux artiste, j’y vois un moyen d’échapper aux fêtes de fin d’année. Non, je ne passerai pas Noël, seule, devant la télévision à zapper pour fuir cette ambiance festive qui me révulse. En arrivant sur place, je suis loin d’imaginer que rien ne va se passer comme prévu, et que pour la première fois depuis longtemps, mon cœur va s’ouvrir...



#Romancedenoël

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 décembre 2021
Nombre de lectures 5
EAN13 9782382282380
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0026€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Retrouver la magie de Noël
Copyright de l’édition © 2021 Juno Publishing
© 2021 Sebastian Bernadotte
Relecture et correction par Françoise McHugh
 
Conception graphique : © Pensina
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38228-238-0
Première édition : décembre 2021
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
À Noël, il est tout aussi important d’ouvrir son cœur que d’ouvrir ses cadeaux.
 
 
Retrouver la magie de Noël
 
 

 
 
Sebastian Bernadotte
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Paris, 23 décembre
Je poussai un soupir.
— Je n’arrive pas à croire que j’aie pu être assez conne pour accepter ça, marmonnai-je en appuyant frénétiquement sur le bouton de l’ascenseur, comme s’il allait arriver plus rapidement.
Je poussai un cri d’exaspération.
— De toute façon, je n’avais pas le choix…
Les portes s’ouvrirent.
— Pardon ? s’enquit une femme de l’autre côté.
— Désolée, je me parlais à haute voix. C’est une très mauvaise habitude que j’ai quand je suis seule.
— Je fais la même chose. Il m’arrive également de le faire en public. Les gens me regardent comme si j’étais folle.
Elle était très élégante avec ses cheveux poivre et sel coiffés dans un parfait chignon. Elle portait une robe de soirée sous son manteau d’hiver.
— Vous avez l’air tout à fait normale, répondis-je en souriant.
— Vous êtes adorable. Pourriez-vous m’indiquer le bureau de monsieur Hedin ? J’ai bien peur de me perdre dans les couloirs.
— C’est assez simple. C’est de ce côté-ci, la dernière porte à gauche. Vous ne pouvez pas vous tromper.
— Merci beaucoup, mademoiselle… ?
— Larsson… Éva Larsson.
— Je m’appelle Sandra d’Orléans, répondit-elle en me tendant sa main gantée.
— Ravie de faire votre connaissance.
Je pris sa main que je serrai.
— Merci pour votre aide, mademoiselle Larsson.
Elle sortit de l’ascenseur et se dirigea vers le bureau que je lui avais indiqué. Elle se retourna et me lança :
— Joyeux Noël !
Je ne répondis pas. Cela n’allait certainement pas être un « joyeux Noël » pour moi, je ne voyais pas pourquoi il fallait absolument qu’il le soit.
Le temps de réagir, et les portes de l’ascenseur s’étaient refermées.
Je levai les yeux au ciel et je soupirai de nouveau en appuyant sur le bouton.
J’observai une seconde la façon dont la femme que je venais de croiser se mouvait sur des talons aiguilles. Elle était tellement gracieuse ! Moi, j’avais déjà mal aux pieds avec mes petits escarpins noirs.
J’aurais aimé être aussi élégante qu’elle, mais mon tailleur-pantalon, mon pull-over et ma veste noire pensaient autrement. J’aurais bien voulu savoir marcher sur de hauts talons, mais mes pieds ne semblaient pas vraiment adaptés. J’avais déjà essayé, mais je ressemblais plus à une alcoolique en fin de soirée qu’à cette élégante femme.
Je soupirai alors qu’elle disparaissait de mon champ de vision. Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent.
— Ce n’est pas trop tôt, dis-je.
Je pénétrai dans l’ascenseur.
— Et tu devrais vraiment arrêter de te parler à voix haute, poursuivis-je.
D’ordinaire, j’aurais probablement ri de la situation, mais monsieur Hedin m’avait mise de mauvaise humeur. J’avais beaucoup à faire dans un laps de temps très court. J’aurais pu me trouver dans l’ambiance festive des lumières et des décorations de Noël qui brillaient un peu partout y compris dans cet ascenseur qui, d’ordinaire, était plutôt banal, voire sordide avec sa couleur grise. Ce n’était pas le cas. Les fêtes de fin d’année ne me réussissaient jamais. Je les passais la plupart du temps enfermée dans mon appartement en priant pour que personne ne m’en sorte.
Là, j’allais devoir travailler entre Noël et le jour de l’An alors que tout le monde serait en vacances. Certes, le 24 tombait un dimanche, mais ce n’était pas une raison pour m’obliger à travailler. Si j’avais eu des choses de prévues, j’aurais dû les annuler.
Bon, là, la seule chose que j’avais eue en tête, c’était de repeindre les murs de mon appartement dans des tons neutres. En raison de la mode, et parce que j’avais certainement regardé trop d’émissions de déco à la télé, certains murs étaient parme. Au début, la couleur ne me dérangeait pas, mais maintenant, cette couleur me donnait des envies de meurtre.
En arrivant au rez-de-chaussée, je me faufilai dans le labyrinthe de décorations que les deux réceptionnistes avaient installées. Si leur objectif était de perdre les gens, elles avaient mis dans le mille. En tout cas, je ne serais pas étonnée si début janvier, on retrouvait des gens recroquevillés dans un coin, lorsqu’on enlèverait tout ce fatras et que l’entrée reprendrait ses airs tristes et banals.
Autant de sapins et de guirlandes lumineuses ne me paraissaient pas non plus répondre aux exigences de sécurité. Gare à l’incendie ! De plus, comme personne ne les éteignait le soir en partant, la consommation électrique allait exploser. Ce n’était pas du tout écologique.
Pour couronner le tout, la chanson « Jingle Bells » passait en boucle à tous les étages, ascenseur compris. J’en avais marre. Là encore, j’avais l’impression que les réceptionnistes voulaient absolument nous rendre tous fous. La playlist aux mille et une versions de cette chanson était vraiment horrible. Le responsable était forcément un sadique pur et dur.
Lorsque je passai devant l’une des deux jeunes femmes derrière le comptoir, le père Noël miniature équipé d’un détecteur de mouvement lança un « Ho ! Ho ! Ho ! » beaucoup trop joyeux pour moi.
Les réceptionnistes et moi avions une relation bien définie. Chaque jour, j’étais à deux doigts d’arracher leur élégant chignon, et chaque jour, elles choisissaient de m’ignorer.
Je pressai le pas lorsque la porte du bâtiment ne se trouva plus qu’à quelques mètres. J’étais trop heureuse de pouvoir quitter cette atmosphère oppressante. À l’extérieur, les décorations étaient beaucoup plus simples et surtout moins étouffantes.
Je me dirigeai vers l’arrêt de bus le plus proche. Une fois assise sur l’inconfortable banc bleu, je repensai à la conversation que j’avais eue avec monsieur Hedin :
— Mademoiselle Larsson, vous n’allez tout de même pas vous contenter du minimum et rester sur votre poste actuel toute votre vie ?
— Non. C’est évident que non…
— Alors, laissez-moi vous dire que vous devez revoir vos priorités.
— Mes priorités ? C’est-à-dire ?
— Je suis certain que vous m’avez compris, rétorqua-t-il, avec un clin d’œil qui se voulait complice. Le monde du travail est devenu cruel. Il ne convient plus aux âmes sensibles, si vous voulez mon avis. Si vous voulez progresser, vous devez montrer que vous avez l’esprit d’équipe et que vous êtes prête à faire des sacrifices. Il faut oublier Noël.
— Mais…
— C’est une fête familiale, et vous n’avez plus de famille, si je ne me trompe ?
— Non, mais…
— Donc, je vous évite des vacances solitaires, misérables et surfaites en vous donnant quelque chose à faire pour occuper votre temps. Le travail que je vous propose vous conviendra parfaitement.
Je haussai les épaules.
— On ne peut plus se fier aux agences de détectives privés. Ils ne sont arrivés à rien.
— Je ne vois pas comment je pourrais être plus compétente que quelqu’un dont c’est le métier.
— J’ai pris la liberté de vous louer une voiture et de vous réserver une chambre pour ce soir à l’hôtel Kyriad de Nevers, ce n’est pas très loin de là où habitait votre grand-mère. Vous devriez vous sentir chez vous. Votre chambre sera prête dans l’après-midi. N’oubliez pas de conserver vos reçus pour les repas et le carburant pour le remboursement.
— Nevers ? Cet homme vit à Nevers ?
— Oui, ou dans la région. Puisque vous y avez grandi, vous vous intégrerez parfaitement. Personne ne se demandera pourquoi vous êtes là. C’est pourquoi, mademoiselle Larsson, je crois que vous réussirez là où tous les autres ont échoué. Vous connaissez tout le monde là-bas.
J’ignorais si c’était raciste, méprisant ou les deux. Ce n’était pas parce que ma famille maternelle était d’origine nord-africaine et qu’elle s’était installée dans un trou perd

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