Royal love tour , livre ebook
228
pages
Français
Ebooks
2023
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Royal Love
Tour
Robyne Max Chavalan
L’auteure est représentée par Black Ink Éditions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme.
Nom de l’ouvrage : Royal Love Tour
Auteur : Robyne MAX CHAVALAN
Suivi éditorial : Sarah Berziou
© Black Ink Éditions
Dépôt légal mai 2023
Couverture © Black Ink Éditions
Réalisation : Juliette Bernaz
Crédit photo : Canva
ISBN 978-2-37993-453-7
Black Ink Éditions
27 rue Vivonne - 17220 La Jarne
Numéro SIRET 840 658 587 00026
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com
« Si je ne suis pas moi,
qui le sera ? »
Henry David Thoreau, philosophe
« Never complain, Never Explain . »
Sa très gracieuse Majesté Élisabeth II
Je dédicace ce livre à mon incapacité flagrante à faire dans la simplicité.
Pour me rappeler, à l’heure où la vieillesse frappera à ma porte, qu’il fut un jour où j’aimais la complexité.
Table des matières
Avant-Propos
Prologue
Chapitre I
Chapitre II
Chapitre III
Chapitre IV
Chapitre V
Chapitre VI
Chapitre VII
Chapitre VIII
Chapitre IX
Chapitre X
Chapitre XI
Chapitre XII
Chapitre XIII
Chapitre XIV
Chapitre XV
Chapitre XVI
Chapitre XVII
Chapitre XVIII
Chapitre XIX
Chapitre XX
Chapitre XXI
Chapitre XXII
Chapitre XXIII
Chapitre XXIV
Chapitre XXV
Chapitre XXVI
Chapitre XXVII
Chapitre XXVIII
Chapitre XXIX
Chapitre XXX
Chapitre XXXI
Chapitre XXXII
Chapitre XXXIII
Chapitre XXXIV
Épilogue
FIN
Glossaire
Notes de l’auteure
Playlist
Remerciements
Avant-Propos
L’histoire dans laquelle vous allez plonger est une réalité alternative. Tout ce que vous connaissez de la France existe toujours si ce n’est que nous n’avons pas de président, mais… un roi ! Si, si, si, je vous jure, c’est possible. Ce roman ne relève pas de la science-fiction. Ni de la fantasy .
Promis, juré, craché !
Pas de dragons, pas de magie, pas de voitures volantes non plus.
Il se peut que l’on évoque les ovnis, comme ça en passant, mais vous verrez que c’est pour la bonne cause.
En vérité, cette romance (parce que oui, tout est centré autour de l’histoire d’amour du roi et de sa future) est un condensé de thèmes et de sujets que j’affectionne particulièrement : littérature française classique, politique, archéologie alternative, ovnis, aventures et amouuuuur.
Trois prénoms d’enfants d’une même fratrie repérés dans un dossier et un nouveau monde s’ouvrait sous mes pieds. C’est ce que je me suis dit quand la muse a frappé à ma porte ce jour-là. Alors bien sûr, comme je touche à la royauté, je vais effleurer le thème de la politique.
Sujet tabou, il s’en faut, mais passionné et passionnant, au demeurant. Pire que le sexe.
Est-ce la période électorale, à l’heure où j’écris ces lignes, qui m’y a poussée ? Est-ce mon esprit sadique et torturé ? Un peu tout ça à la fois ? Je pourrais philosopher des heures sur l’hypothèse. Mais là n’est pas le débat.
Reprenons. Royal Love Tour, donc, est un roman où j’imagine que la France est restée une monarchie absolue.
Exit les politiciens. Exit la démocratie.
Dans ma France à moi, il n’y a eu que les deux premières républiques. Louis-Napoléon Bonaparte a relancé l’Empire et la noblesse. Après lui est remonté sur le trône un héritier de la dynastie originelle des monarques de notre pays. Donc, toute l’histoire de France que vous connaissez avant 1852 est toujours d’actualité. Celle d’après, en revanche ? Eh bien, dites-vous juste qu’à la place d’un président, c’était un roi. Les grands événements restent les mêmes. J’ai choisi délibérément ce système afin que vous puissiez plus facilement vous immerger dans le roman.
On dit du peuple français qu’il est ingouvernable. Qu’à cela ne tienne, moi, Robyne, je vais m’employer à tenter d’analyser le pourquoi du comment de cette situation. Et quoi de mieux pour cela que de vous plonger dans la psyché du premier d’entre nous ? Celle d’un roi issu d’une lignée légendaire et historique ?
En face de lui, une amie d’enfance, réalisatrice pour la National Geographic, qui va porter un regard binaire et factuel sur celui qu’elle aime et essayer de comprendre ce qui reste de lui derrière le gouvernant. Avril tentera de répondre à plusieurs questions : peut-on séparer l’homme de la fonction ? Ou les deux sont-ils inextricablement liés ? Et surtout, pourra-t-elle l’aimer malgré son rôle dans la société ?
Enfin, pour totalement vous rassurer, je le répète ici encore une fois, la politique et les thèmes que j’y ai associés ne seront que des fils rouges conducteurs du roman. L’histoire d’amour entre Avril et Philéas reste le cœur même de cette romance, et elle est prépondérante.
Toutefois, si le sujet caché derrière l’intrigue vous dérange ou à l’inverse vous importe particulièrement, je vous invite à bien réfléchir avant de tourner la page. Si vous décidez de suivre Avril et Philéas, faites-le sans a priori ni préjugés. Venez à eux, l’esprit libre.
Je finirai cet avant-propos sur deux citations.
La première de Nicolas Machiavel : « Tout n’est pas politique, mais la politique s’intéresse à tout. »
La seconde plus légère de Charles de Gaulle : « Comment voulez-vous gouverner un pays qui a 246 variétés de fromages ? »
Je vous laisse sur cette question ô combien profonde (clin d’œil de ma part) !
Bienvenue dans Royal Love Tour ,
et bonne lecture.
Robyne.
Prologue
« Le roi est mort. Vive le roi ! »
Cela fait quinze jours maintenant que ces mots ont résonné dans ma chambre à cinq heures tapantes.
Moi, Philéas Louis Athos de Bourbon-Orléans, dauphin de France, suis devenu monarque de droit divin à tout juste vingt-neuf ans, immédiatement après le décès de mon père Alexandre III.
En effet, selon les principes de continuité et instantanéité de la Couronne « le roi ne meurt jamais ». En clair, faire mon deuil est exclu.
Et c’est ce que me rappelle mon père au travers de sa lettre posthume. Comme toujours, Alexandre III a respecté la tradition qui veut qu’un monarque dispense ses derniers conseils à son successeur par écrit.
Je serre le poing sur la feuille de papier. Je n’ai pas besoin de la regarder, je la connais par cœur.
« Mon fils,
Si tu lis ces lignes, c’est que le moment est venu pour moi de rejoindre mes pairs. Me pleurer ne servira à rien, si ce n’est à te faire perdre ton temps. Tu es roi désormais. Et mes devoirs sont les tiens. En ton heure, tu les transmettras à ton tour à ton successeur.
Que puis-je ajouter à tout ce que je t’ai déjà enseigné ?
Peu de choses en vérité.
Je me contenterai donc de te rappeler les quatre grands principes auxquels tu ne dois nullement déroger.
1- Ne manque jamais à aucun de tes devoirs, surtout envers la France.
2- Choisis une femme, vis bien avec elle et prie Dieu qu’elle te donne des héritiers.
3- Si tu es contraint de faire la guerre, mets-toi à la tête de tes armées.
4- Je finis par un des plus importants conseils que je puisse te prodiguer : ne te laisse pas gouverner par tes émotions. Sois le maître. N’aie jamais de favori, ni de Premier ministre. Écoute, consulte les bonnes personnes, mais décide toujours. Dieu, qui t’a fait roi, te gardera les lumières qui te sont nécessaires tant que tu auras des intentions pures.
Alexandre. »
Il n’a pas signé papa, ton père, ou même ajouté un encouragement. Non. Il est demeuré ce que j’ai toujours connu de lui : un monarque jusqu’au bout des ongles. Et c’est douloureux. Très douloureux.
J’avoue, si je savais que cela arriverait, je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi tôt et dans de telles circonstances. Je ne suis pas prêt. Mais ça, je ne peux pas le montrer. Je ferai face comme tous mes prédécesseurs avant moi et comme l’exige Alexandre.
J’ignore ce qui me… touche le plus à cette seconde. De masquer la souffrance qui me tenaille d’avoir perdu un père qui ne voyait en moi que son successeur ? Ou de réaliser que je suis bien son digne héritier, car je sais sans l’ombre d’un doute que je suivrai ses conseils ?
Je me sens si seul. Et c’est particulièrement vrai, là tout de suite, vu que j’ai recherché cet isolement. Pour m’octroyer quelques minutes face à moi-même et à mon père. Je ne le pleurerai pas puisque tel est son ultime vœu. Mais mes pensées iront malgré tout vers lui. Parce qu’il a été un roc. Une présence écrasante. Un exemple à suivre aussi.
Je ne pourrai jamais le lui enlever quand bien même il ne m’a pas accordé le droit de lui montrer que je l’aimais comme un fils aime son père.
J’inspire et range sa lettre dans ma poche de pantalon. Il est temps pour moi de réfléchir à l’accomplissement des quatre principes paternels, notamment celui de choisir une femme.
J’observe le chêne bicentenaire dans le tronc duquel six enfants ont gravé leur amour…
« Philéas aime Avril.
Avril aime Philéas.
Arsène aime Mai.
Mai aime Arsène.
Milady aime Novembre.
Novembre aime Milady. »
Le tout entouré d’un cœur bien entendu. Les filles y ont tenu. Intérieurement, je souris en repensant à cet après-midi d’été où nous nous sommes juré de toujours être ensemble.
— Je savais bien qu’on te trouverait ici.
Je me retourne en entendant la voix de mon frère, Arsène. Évidemment, il faut qu’il soit accompagné. Milady, ma sœur, et son époux, Novembre, m’observent, main dans la main.
— Où est Mai ?
Arsène sort un portefeuille de sa poche et se met à jouer avec machinalement.
— Mai gère les journalistes. C’est un bourreau de travail. Tu n’as pas oublié ?
Je hausse un sourcil.
— J’imagine que « bourreau » est le mot important, ici ? rétorqué-je, absolument