Serial Fucker
248 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Serial Fucker , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
248 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Jusqu’à la folie, au-delà de la mort...
Cette année, Gabriella Cruz se l’est juré : elle arrête les bêtises et se concentre sur les études, parce que si elle loupe encore une fois ses examens, son père lui coupera les vivres et elle devra rentrer au bercail. Plutôt mourir pour elle qui a toujours rêvé d’être criminologue !
Et ce n’est pas Gabriel Del Vecchio – son meilleur ami et accessoirement l’homme idéal – qui mettra à mal ses bonnes résolutions. Beau, intelligent, parfait... à un détail près : c’est un véritable Serial Fucker. Gabriella sait très bien qu’elle doit arrêter de fantasmer sur lui car il s’est montré très clair : ils sont amis et amants... mais c’est tout !



Pourtant, tout bascule lorsqu’une série de meurtres atroces et pervers frappe le campus.
L’enquête la fascine, les secrets l’engloutissent. En qui peut-elle avoir confiance ?

Au jeu du chat et de la souris, Gabriella prend des risques, quitte à y laisser son cœur... et sa vie !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 janvier 2023
Nombre de lectures 25
EAN13 9782381510248
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Ouvrage anciennement paru sous le titre Serial Fucker

© Océane Ghanem, 2023
© Éditions Plumes du Web, 2023
82700 Montech
www.plumesduweb.com
ISBN : 978-2-38151-024-8

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l'Auteur ou de ses ayants cause est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Profitez d’offres exclusives et d’infos en avant-première en vous inscrivant à notre newsletter !
www.plumesduweb.com/newsletter
Mise en garde

Ce livre traite de sujets pouvant heurter la sensibilité des lecteurs.


Liste des Trigger Warning :

Violence
Meurtres et descriptions de meurtres
Agression sexuelle
Relation toxique
Prologue
Aveuglé par ta lumière,
Submergé par mes ténèbres,
Quelle étrange atmosphère...
Pour mes désirs funèbres.

Prends-la, prends-la, prends-la.

Ta beauté me fait pleurer
Tes yeux me font saigner,
Tu flottes comme une plume,
Dans un monde merveilleux.
Et je tombe comme une enclume,
Dans un univers dangereux.

Soumets-la, soumets-la, soumets-la.

Rasoir, couteau et corde,
Pour te saigner jusqu’à la veine.
Étrangler, briser et mordre,
Je t’aurai quoi qu’il advienne...

Tue-la, tue-la, tue-la.
Ça m’est égal si ça fait mal,
Je veux prendre le contrôle,
De ton corps affamé,
De ton cœur cadenassé,
De ton âme déchirée,
Et surtout, je veux que tu me remarques,
Que mon absence te marque.

Être spécial pour toi,
Comme tu l’es pour moi.
Rose de toute clarté, fanée par mes péchés.

Pour te voler ton souffle,
Mes mains te serrent le cou.
Pour te dérober ton éternité,
Mes doigts t’écrasent la gorge.

Gémir, prier, supplier.
Je n’ai pas de pitié,
L’abandon dans la perte,
La soif dans le sang,
Ton nom sur une tombe...
C’est l’épitaphe de mon amour.

Avec ta mort,
Mon fantasme devient ta réalité.
Et moi, j’en veux encore...
Plus personne ne peut m’arrêter.





1Les faibles rayons du soleil filtrent à travers les rideaux translucides et viennent caresser le visage paisible de Gabriella. Elle est magnifique, ainsi abandonnée dans le sommeil, en totale confiance, certaine d’être en sécurité.
Oh, oui ! Elle est plus belle que toutes les autres filles avec lesquelles j’ai fait ça...
L’aube pointe à peine le bout de son nez et la résidence pour filles dans laquelle elle habite avec sa maudite colocataire est enveloppée d’un silence apaisant. Une chaleur bienveillante règne dans sa chambre colorée de toutes les nuances de rouge et je ne suis pas étonné de voir qu’elle s’est endormie complètement nue, ses tétons se dessinant effrontément sous le drap blanc et brodé de fleurs des champs.
C’est tellement calme...
L’éternelle cacophonie des oiseaux curieux a été découragée par le froid inattendu qui s’est abattu sur cette fin morose de février. Un ultime sursaut du désenchantement de l’hiver avant qu’il ne cède sa place au renouveau du printemps. Je peux déjà le sentir embaumer la pièce d’une agréable fragrance de roses et de pivoines – ses fleurs préférées.
Elle est tout pour moi. Le soleil et la lune de mon ciel. L’ombre et la lumière de ma vie. Mon début et ma fin.
Soudain, Gabriella s’étire de tout son long, comme un chat, et fait glisser le drap froissé de sa poitrine jusqu’à son nombril percé d’un diamant encore et toujours rouge.
C’est notre couleur, notre passion, notre vision du monde. Rouge folie, pour elle et moi, jusqu’à manquer de souffle. Son piercing me fait le même effet qu’une cape écarlate agitée sous le nez d’un taureau en rut ; je suis pris d’une frénésie dangereuse, excitante, sanglante.
J’étouffe avant de l’étouffer.
Comme au tout premier jour, lorsqu’elle m’a redonné un nouveau souffle, une inspiration après l’autre, en s’insinuant à l’intérieur de moi par le baiser de nos bouches scellées l’une contre l’autre.
J’étouffais avant de la respirer.
La caresse sensuelle de l’astre diurne enflamme sa peau dorée, piquetée de minuscules grains de beauté, et je m’entends pousser un grognement mauvais avant de fermer légèrement les paupières pour me soustraire à cette vue sublime qui m’égratigne les rétines.
Elle brille si fort qu’elle me brûle.
Ça a toujours été le cas. Elle est la lumière de ma vie, je suis les ombres de la sienne. Son ombre, à elle, et rien qu’à elle. Si bien dissimulée dans son dos qu’elle ne me voit même pas.
Je la protège, je la guide, je la surveille.
Les autres hommes ne sont pas un problème parce que je sais qu’elle ne les aime pas. Elle se sert d’eux pour s’amuser, pour s’éveiller, ou se réveiller, et pour fuir le vide qui se creuse, inlassablement, dans son cœur aussi froid que le mien.
Je le sais parce que je la comprends et que je fais la même chose de mon côté.
Moi aussi, j’ai besoin d’émotions extrêmement fortes pour être en mesure de ressentir . Les choses qui semblent être si passionnantes aux yeux des autres me laissent de marbre, comme si j’étais aveugle ou anormal. Je ne suis pas insensible, mais il n’y a que les sensations les plus débridées qui passent au travers de ma carapace. Et Gabriella... ah, c’est la seule femme qui parvient à briser tous les murs froids de ma cellule mentale !
Je lui caresse doucement la joue, du haut de la pommette jusqu’à la commissure de ses lèvres charnues.
Ma belle Gabriella...
Elle ouvre les yeux et bat des cils, décontenancée, comme si elle m’avait entendu prononcer son doux prénom par la pensée.
Je plaque ma main sur sa bouche .
Son expression passe de la désorientation à une peur instinctive, puis elle me reconnaît et son regard s’éclaircit quelques secondes avant qu’elle remarque ma cagoule noire, mes gants en cuir de la même couleur et l’épaisse corde que j’ai enroulée près d’elle, sur le lit. La peur se transforme en terreur, pure et aveugle, et elle se débat de toutes ses forces pour m’échapper – comme si elle avait un autre endroit où aller !
Ses lèvres pulpeuses s’agitent sous ma paume tandis qu’elle essaie de hurler à la mort sans troubler la quiétude presque religieuse du silence. Elle me griffe les avant-bras et le visage, elle s’arrache les ongles sur ma peau écorchée, mélangeant son sang avec le mien, mais je ne relâche pas la pression étouffante de ma main sur sa bouche .
Au contraire.
J’enroule les doigts de ma main libre autour de son cou et m’allonge sur elle pour la plaquer contre le matelas. Elle se cabre avec violence, telle une jument indomptée, éprise de liberté, mais je l’écrase avec la même férocité animale qu’elle met à essayer de m’échapper. J’aime tellement la sentir perdre le contrôle, le corps étrillé par une frénésie sanguinaire semblable à celle qui m’anime, que je me mets à bander contre sa cuisse.
Elle gémit en s’étouffant. Je gémis en l’étouffant.
Des dizaines de questions tourbillonnent dans ses grands yeux noirs, et je lis en elle comme dans un livre ouvert. Elle se demande : qu’ai-je fait pour mériter ça ? Est-il aussi responsable des autres meurtres ? Aurais-je pu l’éviter ? Va-t-il me violer avant de me tuer, moi aussi ?
Les réponses : tout, oui, non et non.
Je la prendrai après . C’est elle qui m’a initié à la danse de la mort, il est donc logique qu’elle soit ma dernière cavalière.
Oh oui... lui confirmé-je d’une voix étouffée par ma cagoule, tandis que sa peau hâlée vire au bleu pervenche. Je vais te tuer, Gabriella.
Puis je me suiciderai et nous serons enfin réunis. Pour toujours. Parce qu’au fil de mes expériences et de mes aventures, j’ai compris que seule la mort pouvait m’offrir l’éternité de Gabriella Cruz.
Pour moi, c’est elle.
Ma Santa Muerte .
Alors je resserre l’emprise de mes doigts autour de son cou et la fixe d’un regard brillant, profondément amoureux, tandis que l’étincelle dans le sien s’éteint et qu’elle passe lentement de l’autre côté du chemin.
Ça a toujours été elle.
Ma déesse de la Mort.

1. Amis, amants... et c’est tout   !
 
Gabriella
 
— C’est bizarre.
Je me retiens de lever les yeux au ciel et vide d’une traite mon shot de tequila ; ça pique et je tousse, des larmes plein les yeux, mais j’adore la sensation de chaleur résiduelle que le baiser brûlant de l’alcool me laisse dans le fond de la gorge.
Comme dirait Gabriel : ça fait du bien par où ça passe !
— Ce n’est pas bizarre, me défend ma colocataire et meilleure amie Chiara en m’enlaçant par-derrière. C’est cool ! 
Elle me plaque un baiser mouillé dans le cou et je fronce les sourcils, amusée. Mon amie a un sacré coup dans le nez, c’est sûr ! Elle ne tiendrait pas le même discours, dans le cas contraire. Le moins que l’on puisse dire à son sujet, c’est qu’elle ne porte pas Gabriel dans son cœur, et son âme romantique s’insurge de notre relation, disons-le, atypique.
— Non, ce n’est pas cool. Et oui, c’est bizarre, interviens-je en riant jaune.
Wendy décoche une œillade arrogante à Chiara avant d’orienter son joli petit minois de garce vers moi. Je ne supporte pas cette fille, mais c’est la copine de Joaquim, le meilleur ami de Gabriel, mon... 
C’est là que ça devient bizarre. 
Gabriel Del Vecchio est mon meilleur ami – ça, au moins, j’en suis sûre. Je le connais depuis ma naissance, ou peut-être même avant. En fait, pour être tout à fait honnête, c’est plus qu’un ami et nous couchons régulièrement ensemble depuis la fin du collège. Il m’a dépucelée la veille de mes seize ans parce que j’étais curieuse de connaître cette fabuleuse alchimie des corps que ne cessait de me vendre la télévision. Lui n’était pas vierge, mais ça n’avait pas d’importance pour moi ; c’était un service qu’il me rendait. Ça n’avait rien de romantique. 
J’étais intriguée, et il avait un pénis. 
Deux plus deux rendent le quatre inévitable. C’est mathématique.
Au lycée, nous avons organisé deux-trois rencards en tête à tête chez Pietro, la mei

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents