Seule avec Mr Darcy
206 pages
Français

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Seule avec Mr Darcy , livre ebook

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Description



Et si, après le mariage de Charlotte, Elizabeth Bennet se retrouvait piégée avec l’orgueilleux et désagréable Mr Darcy dans un minuscule cottage pendant une tempête de neige
?



À une époque où les rumeurs et les commérages peuvent ruiner la réputation et la vie d’une jeune femme, rester bloquée pendant deux jours – et deux nuits – avec cet homme qu’elle trouve blessé et confus sur le chemin entre Meryton et Longbourn, est ce qui pouvait lui arriver de pire. Et les propos qu’il tient à son encontre n’arrangent pas les choses.



Cependant, sa présence se révèle précieuse pour entretenir le feu de cheminée et les empêcher de mourir de froid !



Mais lorsque Darcy la prend dans ses bras, elle s’aperçoit que l’âtre n’est pas le seul endroit qu’il sait attiser.



Et ce n’est pas un petit chaton à moitié congelé, déniché dans un tas de bois, qui pourra lui servir de chaperon !




Lui résistera-t-elle
?




Tiendra-t-il sa promesse de l’épouser si quelqu’un découvrait qu’ils ont passé deux nuits ensemble ou bien sera-t-elle obligée de se marier avec un autre homme pour sauver ce qui lui reste de réputation
?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 novembre 2021
Nombre de lectures 14
EAN13 9782493164100
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Seule Avec Mr Darcy
Une variation d’Orgueil et Préjugés


Abigail Reynolds

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Flore Cherel
Table des matières



Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 9

Chapitre 10

Chapitre 11

Chapitre 12

Chapitre 13

Chapitre 14

Chapitre 15

Chapitre 16

Chapitre 17

Chapitre 18

Chapitre 19

Chapitre 20

Chapitre 21

Chapitre 22

Chapitre 23

Chapitre 24

Épilogue


De la même auteure

Remerciements

À propos de l’auteure

Pour plus d’informations
Titre original :
Alone with Mr. Darcy





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Le piratage prive l’auteur ainsi que les personnes ayant travaillé sur ce livre de leurs droits.





© 2015, Abigail Reynolds - Tous droits réservés
© 2021, Flore Cherel pour la traduction française
© 2021, Thelodys Éditions ~ ISBN : 978-2-493164-10-0
Dépôt légal : Novembre 2021
Couverture : Jane Dixon-Smith
À Perce-Neige (Snowdrop)


Pour s’être jetée sans crainte dans l’histoire et avoir fait preuve d’une incroyable volonté de vivre au-delà de toute attente.
Chapitre 1

I l se souvenait de ce vieux chêne, celui avec le tronc fendu. Il était en pleine feuille, tel un géant remplissant le ciel, lorsqu’il s’était rendu à Meryton pour la première fois avec Bingley. Aujourd’hui, ses branches dénudées s’étiraient au-dessus de la haie comme pour piéger un voyageur imprudent. Mais Darcy était tout sauf imprudent.
Il connaissait les dangers de la route qu’il suivait. Elle menait à une Miss Elizabeth Bennet aux yeux si beaux, à la femme qui lui avait presque fait oublier qui il était et ce qu’il devait faire. Mais plus maintenant ! Il avait vaincu ses faiblesses et les avait mises derrière lui. Ce voyage à Meryton avait un but et un seul, et la voir ne faisait pas partie de ses plans.
La plupart des personnes qu’il avait rencontrées dans cette ville avaient déjà disparu de son esprit. Il se rappelait à peine leurs visages, mais cette petite mèche qui s’échappait de la coiffure d’Elizabeth et qui dansait sur sa nuque, il s’en souvenait jusque dans les moindres détails. Il pouvait presque encore sentir son parfum à la lavande et admirer le reflet des bougies sur le pendentif en argent sculpté qu’elle arborait au bal de Netherfield, attirant son regard plus bas, vers la tentation. Et la musique de son rire, et l’éclat dans ses yeux quand elle était amusée, et cette robe bleu pâle qu’elle portait quand Caroline Bingley l’avait invitée à se promener dans la pièce. La lumière du soleil l’avait rendue resplendissante lorsqu’elle était passée devant la fenêtre, et cette image était restée gravée dans son âme. Mais maintenant, il avait dépassé tout cela. Si elle venait à croiser son chemin aujourd’hui, il ne ressentirait rien. Il était à nouveau maître de lui-même, maître de Pemberley et de son destin.
Un vent glacial lui sifflait dans les oreilles et le cou tandis que quelques flocons de neige dansaient paresseusement dans l’air. D’une main, il resserra son cache-nez et remonta le col de son lourd manteau à capes. Ses épais gants de cuir étaient doublés de fourrure, mais malgré cela, ses doigts commençaient à perdre leur sensibilité en tenant les rênes. Il aurait été plus sage de prendre une voiture par ce temps, il aurait pu avoir une brique chaude sous ses pieds et une autre pour ses mains, mais il voulait être libre de se déplacer rapidement lorsqu’il aurait atteint Meryton. Il ne restait plus que quelques miles maintenant. Ses doigts engourdis n’avaient pas d’importance.
Plus tôt ce serait fait, mieux ce serait.
Il plissa les yeux vers le ciel gris. Celui-ci était clair quand il avait quitté Londres, désormais les nuages le recouvraient entièrement, ce qui ne le dérangeait pas. Ceux-ci correspondaient davantage à son humeur qu’un ciel ensoleillé. Mais maintenant, la neige commençait à tomber et le vent se levait.
Une sérieuse tempête pourrait le piéger à Meryton durant la soirée, et ce serait intolérable. Les gens le reconnaîtraient et poseraient des questions. Peut-être devrait-il faire demi-tour et trouver une auberge sur la route. Mais il était parti sans valet et sans vêtements de rechange, et s’il passait la nuit à attendre dans une auberge, il arriverait à Longbourn l’air négligé. Il ne pourrait déjà pas cacher les traces de sa longue et froide chevauchée. Non pas qu’il ait besoin d’impressionner qui que ce soit à Longbourn, loin de là, mais il n’avait pas l’intention de laisser quiconque espérer. Absolument pas !
Ce n’était probablement qu’une rafale et cela s’améliorerait bientôt.
Une bourrasque expédia des flocons sur son visage. Mercury secoua la tête et hennit, il devait être fort mécontent de la neige qui lui piquait les yeux. Il n’en avait assurément jamais vu auparavant. Darcy se pencha et lui tapota l’encolure, mais les oreilles de sa monture restèrent couchées. C’était peut-être une erreur d’avoir choisi ce jeune étalon plutôt qu’un animal mieux entraîné.
La neige tombait plus fort maintenant, il devenait difficile de distinguer la route. Jurant par tous les diables, il devait faire demi-tour. Mais quand il tira sur les rênes de Mercury, au lieu de rebrousser chemin, le cheval se cabra sauvagement. Et soudain, il n’y eut rien d’autre que de l’air sous Darcy.



Elizabeth Bennet enfonça ses doigts glacés plus profondément dans les gants de laine. Elle avait espéré que Lydia ne réclame pas le manchon de fourrure, mais bien sûr, celle-ci s’était contentée de rire et avait dit que c’était entièrement de sa faute si elle voulait rentrer à pied depuis l’église. Lydia ne comprendrait jamais son besoin de s’isoler du reste du monde, et aujourd’hui elle serait devenue folle sans avoir un peu de temps à elle.
Pourquoi, oh pourquoi avait-elle consenti à rendre visite à Charlotte dans le Kent ? La dernière chose qu’elle souhaitait, c’était de parcourir toute cette distance pour le supposé plaisir de partager une maison avec Mr Collins et ses flatteries et banalités ridicules. Comment Charlotte avait-elle pu accepter de se marier avec un homme aussi stupide ? Qu’était-il arrivé à son bon sens ? Elizabeth préférait rester vieille fille plutôt que d’épouser une personne qu’elle ne pouvait estimer.
Il lui avait été cependant impossible de refuser l’invitation. Si seulement Charlotte ne le lui avait pas demandé à la porte de l’église avec toutes ces personnes autour d’elles ! Elle aurait pu trouver une excuse et s’éviter cette visite. Mais désormais, elle était engagée, et chacun savait qu’elle se rendrait dans le Kent en mars. Oh, joie ! Elle aurait sans aucun doute le grand plaisir de rencontrer également la célèbre Lady Catherine de Bourgh. Ce ne serait définitivement pas un voyage plaisant.
La neige tombait sérieusement maintenant, tourbillonnant autour d’elle et dessinant le monde en nuances de blanc. Comment pouvait-elle s’empêcher de tirer la langue pour attraper un flocon, même si elle était à moitié gelée ? Elle avait toujours été meilleure que ses sœurs à ce jeu, et pourchasser la neige était bien plus agréable que de penser à sa visite chez Charlotte et son horrible mari. Ses doigts glacés furent vite oubliés tandis qu’elle dansait sur le chemin, s’arrêtant ici et là pour examiner les formes complexes des flocons qui se posaient sur ses gants. Ils étaient si différents ! Elle aurait aimé avoir un moyen de conserver ces formes fantaisistes. Mais ils fondaient en l’espace de quelques secondes.



Darcy avait l’impression qu’une dague en feu creusait un trou dans son crâne. Pourquoi ? Tout ce qu’il voulait, c’était dormir. Le froid avait enfin disparu. La brûlure ne pouvait-elle en faire autant ?
— Mr Darcy ! Mr Darcy ! cria une voix féminine.
Il souhaitait l’ignorer, mais quelques souvenirs émergèrent. Il se força à ouvrir les yeux et découvrit le visage d’Elizabeth Bennet à quelques centimètres du sien.
— Vous… n’êtes pas… censée être ici, dit-il faiblement.
—  Je ne suis pas censée être ici ?
Elizabeth éleva brusquement la voix sur ces mots.
— Vous êtes celui qui… oh, peu importe ! Êtes-vous capable de marcher ?
— Marcher ? Pourquoi voudrais-je marcher ?
Elle ferma les yeux et chercha au fond d’elle-même ce qui lui restait de patience.
— Parce qu’il neige et que vous êtes blessé.
— Je ne suis pas blessé. Je me repose simplement.
Elizabeth esquissa un léger sourire.
— Je vois ! Vous avez choisi de vous reposer sur le bord de la route au beau milieu d’une tempête hivernale et avec une entaille à la tête. Une décision intéressante, Mr Darcy. Personnellement, je vous conseillerais un lit plus chaud la prochaine fois.
Comme ces lèvres étaient tentantes !
— Un lit chaud s’avère parfait, mais pas pour me reposer.
Elizabeth détourna son visage, il lui sembla qu’elle riait.
— Venez, Monsieur. Je dois vous trouver un abri. Je crains que vous ne souffriez d’une commotion.
Il fronça les sourcils. L’intelligence d’Elizabeth l’avait-elle abandonnée ?
— Je vous ai déjà dit que je n’étais pas blessé.
Avec un soupir, elle retira un gant et toucha de ses doigts le couteau brûlant, l’enfonçant plus profondément dans son crâne. Il grimaça lorsqu’elle lui présenta son mouchoir ensanglanté.
— Monsieur, vous saignez. C’est généralement assez caractéristique d’une coupure.
Se moquait-elle de lui ? Il essaya de s’asseoir, car il était impoli d’être allongé devant une dame, mais la lame l’entailla plus douloureusement encore et il dut se mordre la lèvre pour ne pas crier. Il devait êtr

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