Sombres Secrets

Angel.B

Description

Elisa Sarelier, orpheline depuis l’âge de cinq ans, a été élevé au sein du foyer de sa tante : Martine de Convare. Elle a toujours eu l’étrange impression de ne pas être en accord avec son entourage à cause de son état de santé. Depuis ses dix-huit ans, elle essaie de se faire un chemin de vie seule, avec les aléas qui vont avec. Aussi, quand sa tante et elle héritent du domaine d’un grand-oncle jusqu’ici inconnu, elle pense que sa destinée va changer totalement. Elisa va cependant vite comprendre, en se rendant sur le lieu isolé, que l’histoire de sa famille cache de sombres secrets plus terrifiants les uns que les autres et qu’il serait préférable de ne pas les ressortir au grand jour, bien au contraire...

Sujets

• Fantasy (canción de Mariah Carey)
• Occult
• Supernatural
• Horreur
• Fantôme
• Fiction
• Occultisme
• Paranormal
• Fantasy
• Littérature

Informations

• Publié par: Angelesse Angie éditions
• Date de parution: 01 mars 2022
• Nombre de lectures: 4
• EAN13: 9782377440412
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

Sombres Secrets
 
Angel.B
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Avertissement sur le contenu :
 
Cette œuvre dépeint des scènes d’horreur, d’intimité ainsi qu’un langage adulte et vulgaire. Elle vise donc un public averti et ne convient pas aux mineurs.
 
 
© 2022 Angel Angie éditions.
Tous droits réservés/ISBN : 978-2-37744-041-2
 
 
 
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Existe en format papier
Préface
 
Le mot religion vient du latin « relegere » qui selon certains linguistes, a la même origine que celle du verbe relier. Dans ce sens, on peut en déduire que la religion est le rapprochement entre les hommes.
Les anciens peuples pensaient que le monde possédait une parcelle de divinités, ils invoquaient plusieurs dieux pour avoir une protection dite divine.
C’est ce que l’on nomme le polythéisme.
D’ailleurs, les premières cités avaient chacune un dieu ou une déesse attitré. Pour plus de renseignements, il faut se référer aux anciennes mythologies (Grec, Gauloise, Celtique, Egyptienne, Romaine…) et les religions toujours présentes comme par exemple l'hindouisme pour ne citer qu’elle.
Puis, le monothéisme a pris une grande ascension, il ne pouvait y avoir qu’un seul Dieu !
Au début, chacun vénérait les dieux qu’il souhaitait jusqu’à ce que des hommes d’influences tentent de convaincre qu’il fallait faire un choix. Certains ont même décidé que les dieux si adorés du polythéisme n’étaient que des inventions et pires encore des entités malfaisantes appelées aussi Démon.
Mais qu’est-ce vraiment un démon ?
Pour comprendre, il faut se référer à la définition du mot Démon, ici dans le Larousse : Nom masculin du latin Daemon et du grec Daimôn – Onos, Dieu, Génie.
*Chez les anciens, esprit bon ou mauvais que l’on supposait attaché à la destinée de l’individu et de la communauté.
Pour d’autres religions monothéistes ces anciennes entités étaient en lien avec le Diable ou Satan, et sont devenues ainsi des anges déchus qui habitent l’enfer et tentent d’inciter les hommes à commettre des péchés.
Ce que vous allez lire reste une fiction sortie de l’imagination de l’auteur et n’a pas pour but de dénigrer ou de préférer une religion à une autre.
Cette œuvre littéraire se place dans un thème fantastique favorisant une tension de suspens. Elle transgresse le réel en se référant au surnaturel, à l’épouvante ou à l’occultisme.
Petite note pour mon lectorat habituel, ce livre n’est pas une romance érotique comme j’ai eu l’habitude d’en écrire jusqu’à présent, et cela, même si vous allez y trouver des scènes osées ainsi qu’un rapprochement entre deux personnages.
Bonne lecture à vous…
CHAPITRE 1
 


 
La voiture de mon oncle et ma tante roule sur le chemin qui mène au manoir où nous devons nous rendre. Derrière nous, la route est peu large, devant, elle semble interminable depuis que nous avons entamé la montée du col. Je regarde le paysage Jurassien à travers la vitre de la voiture qui traverse une forêt de sapins, les conifères nous enveloppent de part et d’autre, c’est totalement glauque et je ne suis pas vraiment à l’aise.
À vrai dire, je préfèrerais être assise dans mon canapé avec un plaid pour me réchauffer, si possible devant un bon film à la télé plutôt que de venir me cailler les miches dans ce trou perdu dans les montagnes.
J’aurais pu me faire représenter pour la succession de mon grand-oncle qui nous mène ici, mais j’ai préféré m’y rendre afin de récupérer, si cela est possible, des photos et surtout de découvrir l’histoire de ma famille. Nous venons d’apprendre que ma grand-mère paternelle avait un frère et que ce dernier est décédé il y a à peine un mois. D’après ce que nous avons pu obtenir comme renseignements, Francis Sarelier, a été de son vivant un mec friqué, certes, mais aussi complètement chtarbé. Il vivait dans son domaine avec pour unique compagnie sa folie.
Célibataire et sans enfant, il est décédé dans la solitude, nous sommes donc ses seuls héritiers.
Un de plus dans notre famille de teubés. Car oui, visiblement d’après ce que ma tante m’a expliqué, nous avons de gros problèmes dans notre lignée, allant de dysfonctionnement cognitif jusqu’à la folie pure et simple. Peut-être est-ce un résultat suite à une consanguinité, nous n’en savons rien. Quoi qu’il en soit, chaque génération que nous connaissons a eu un problème de santé, cela est un fait.
Je ne sais pas grand-chose sur mes grands-parents paternels, si ce n’est que ma grand-mère était folle et qu’elle avait eu mon père et ma tante en tant que mère célibataire, alors qu’elle était hospitalisée depuis son adolescence pour une schizophrénie sévère. Dans l’incapacité d’élever ses gosses, puisqu’elle vivait en centre, ils avaient été placés dans des familles d’accueil jusqu’à leur majorité. Et pour couronner une vie déjà bien lugubre, elle avait terminé sa vie dramatiquement en mourant dans un incendie. La chambre qu’elle occupait avait effectivement brûlé alors qu’elle dormait. Cependant, tout portait à croire que ma grand-mère devait aussi souffrir de pyromanie, puisque ce serait elle qui y aurait mis le feu. Il paraît que plus on jetait de l’eau sur le brasier, plus les flammes grandissaient… enfin, ça c’est juste ce que ma tante a raconté. Néanmoins, l’enquête n’a pas vraiment pu démontrer comment le feu s’était déclenché dans l’hôpital. Les pompiers et forces de l’ordre avaient donc conclu à un court-circuit, celui-ci venait d’un appareil certainement en surtension.
Quant à mes parents, ils s’étaient connus au sein de la même famille d’accueil, ils s’étaient mariés, m’avaient eue, puis ils avaient connu la mort alors que je n’avais que cinq ans dans un accident de voiture. Toujours aux dires de ma tante, il paraît que mon père conduisait comme un fou et sous l’emprise de l’alcool ce soir-là. Le cocktail des deux facteurs a été fatal, encastrant le véhicule contre un mur. L’automobile a pris feu, ils se sont retrouvés prisonniers des flammes sans espoir de s’en sortir…
J’ai souvent pensé à la souffrance atroce dans laquelle ils ont péri.
Pour ma part, je dois ma survie à ma mère qui m’avait fait surveiller ce soir-là par mon oncle et ma tante. Par la suite, plutôt que de me placer, ils ont décidé de me garder et de m’élever avec leurs deux enfants m’éduquant comme eux dans leur univers surnaturel.
Martine Sarelier épouse De Convare sœur de mon défunt père est une femme assez spéciale. Je ne la pense pas être atteinte de folie, ni d’avoir des pouvoirs inexpliqués avec l’au-delà. Pour moi, elle manipule malicieusement très bien les gens qui la côtoient, tout simplement. Très axés sur le paranormal, ils se sont bien trouvés tous les deux. En vérité, ma tante a rencontré mon oncle lors d’une conférence sur l’environnement mystérieux qui nous entoure. Gaston était soi-disant le meilleur conférencier en la matière alors qu’elle débutait sa vocation dans le spiritisme et celle aussi de médium.
De là, il a de suite repéré son potentiel pour assouvir son besoin de reconnaissance.
À l’origine, mon oncle Gaston a suivi des études de psychologie, malheureusement, il n’est jamais arrivé à obtenir son diplôme. Si bien que dans les années 90, il est entré à l’Université Catholique de Lyon où il a suivi des cours de sciences, ainsi que sur la société et les phénomènes dits paranormaux.
Il s’est donc tout bonnement autoproclamé parapsychologue puisque la profession ne fait pas l’objet d’un diplôme d’état, cela permet donc à n’importe qui d’en devenir un. Ainsi a commencé leur petite affaire. Au départ, mon oncle s’occupait juste de la trésorerie, tandis que ma tante tirait les cartes et prédisait aussi l’avenir dans sa fameuse boule de cristal. Puis, ils se sont rapprochés de la communauté ecclésiastique, c’est ainsi que leurs affaires sont devenues très florissantes. Profitant de l’incrédulité des personnes faibles, ma tante s’est nommée « médium de Dieu » et crie à tout va qu’elle a un don, celui de parler aux morts dans l’au-delà par la volonté divine.
Ce qui leur rapporte pas mal d’argent, puisqu’ils escroquent sans remords les désespérés ayant perdu un être cher. Pour ma part, j’ai toujours pensé qu’ils voulaient remplacer le couple Lorraine et Ed Warren, mais malheureusement pour eux, ou heureusement, ils n’ont jamais eu un dixième de leur notoriété.
Concernant leurs deux enfants, il y a ma cousine Marie, vingt-quatre ans, qui, sous ses airs de sainte adore se dévergonder dès qu’elle en a l’occasion. Elle est influenceuse pour ladite chrétienté… une sacrée blague, surtout avec ce que je sais de ses interactions avec le prêtre. Mon cousin Jésus, vingt-six ans, semble tout autant arriviste avec ses airs de psychopathe, il est d’ailleurs très pervers et carrément mauvais. Tout ce qu’il faut pour un bon tremplin dans sa carrière politique, ils font croire à leurs parents qu’ils sont bourrés d’ambition, mais en fait, ils ont plutôt compris comment manipuler les gens afin de gagner de l’argent facilement sans se fatiguer.
Et il y a moi, Élisa Sarelier, vingt-cinq ans, athée au grand dam de mes bienfaiteurs. Je suis la marginale de la maison, car je ne rentre pas dans les rangs bien carrés dans lesquels on espérait me trouver aveuglément.
J’ai quitté le cursus scolaire et ma famille à mes dix-huit ans. La vérité est que je ne pouvais plus les voir, de toute façon, pour eux, je n’étais qu’une foldingue qui les emmerdait plus qu’autre chose. Je fais surtout semblant de croire qu’ils n’ont rien à se reprocher et qu’ils sont bien sous tous rapports en cachant leurs vices derrière une bonne image.
Je suis différente des gens, j’aime la solitude. Le monde dans lequel nous vivons me fait peur, je hais fortement le capitalisme qui nous entoure et les gens qui vont avec. L’argent ne m’intéresse pas vraiment et je n’ai d’ailleurs pas non plus de but dans la vie.
Jusqu’à mes huit ans, j’ai vécu dans un é