Spider Psychosis
166 pages
Français

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Spider Psychosis , livre ebook

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Description

Alors qu’Éléanore décroche le stage de ses rêves auprès d’Alexander Black, elle voit ses nuits hantées par une créature tout droit sortie de la mythologie japonaise.


Dieu de profileurs et Apollon aux yeux révolver, son tuteur, quant à lui, hante ses journées. Aussi sexy qu’exigeant, il fera tout pour pousser Éléanore dans ses retranchements. Malgré tout, l’attirance qu’elle ressent pour lui grandit de jour en jour, jusqu’à être partagée entre la haine et le désir, entre besoin et moralité.


Mais cette chose dans ses songes la harcèle et vient envahir la réalité. Que lui veut-elle ?


Entre son mentor et le démon, Éléanore va-t-elle parvenir à arriver au bout de son stage ? Sans le savoir, elle s’élance dans une quête dont elle ne ressortira pas indemne...



Cette histoire contient des scènes pouvant heurter certaines personnes.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 janvier 2023
Nombre de lectures 15
EAN13 9782494413016
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table of Contents Prologue Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Chapitre 8 Chapitre 9 Chapitre 10 Chapitre 11 Chapitre 12 Chapitre 13 Chapitre 14 Chapitre 15 Chapitre 16 Chapitre 17 Chapitre 18 Chapitre 19 Chapitre 20 Chapitre 21 Chapitre 22 Chapitre 23 Chapitre 24 (Sans titre) Chapitre 25 Chapitre 26 Chapitre 27 Chapitre 28 (Sans titre) (Sans titre) Chapitre 29 Chapitre 30 Chapitre 31 Chapitre 32 Chapitre 33 (Sans titre) Chapitre 34 Chapitre 35 Chapitre 36 Chapitre 37 Chapitre 38 Chapitre 39 Chapitre 40 Épilogue Playlist Remerciements

Mentions légales
 
Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article L.122-5, d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l'article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. "
 
 
Nom de l’ouvrage : Spider Psychosis
Auteur : Roxane Marielli
Dépôt légal janvier 2023
© Salem Éditions
170 boulevard de l’Europe
76100 Rouen
 
ISBN : 978 2 494413 01 6
Numéro Siret : 91372909100011
Site Internet : www.salem-editions.com
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
AVERTISSEMENTS
 
 
 
Cette histoire contient des scènes sensibles pouvant heurter certaines personnes.
Si certaines situations vous semblent familières, méfiez-vous, une certaine bestiole à huit pattes vous traque peut-être…
Prologue
 
L’Araignée
 
Tapi dans l’ombre, adossé à l’un des arbres centenaires du campus, je la regarde quitter la faculté. La fraîcheur du vent d’automne portant son odeur jusqu’à moi, je sens tout mon corps hurler son envie de la posséder dans l’instant. Néanmoins, je réfrène les pulsions qui me consument depuis quelques mois. Il n’est pas encore l’heure. Dévorer une proie sans même avoir joué avec elle, quel ennui   ! Mon esprit rongé par la noirceur de mon âme a prévu tant de choses pour elle. Je ne peux pas tout risquer maintenant   ! Pas si proche du but…
Tentant de réduire les battements de mon cœur excité par la chasse, je respire l’air qui fait virevolter quelques feuilles mortes autour de moi, puis reporte mon attention sur la jeune femme. Comme à son habitude, elle porte des vêtements qui ne la mettent pas en valeur, ses cheveux bruns sont ébouriffés, son visage légèrement creusé par la fatigue. Faible créature.
Dans quelques jours, elle sera diplômée de l’université de criminologie de Paris. Je ne peux m’empêcher d’être cynique et amusé en songeant au fait qu’elle n’a même pas remarqué la toile lentement tissée autour d’elle depuis des semaines. Risible   !
Profitant de l’absence de la lune, je me glisse avec aisance dans les ténèbres pour suivre ma proie. Joueur, j’appuie la semelle d’une de mes bottes sur une brindille qui craque sous mon poids. Par instinct, la jeune fille tourne la tête, puis balaye les environs des yeux sans pour autant déceler ma présence. Comme toutes les femmes du vingt et unième siècle, elle sait que se promener seule le soir l’expose à toutes sortes de dangers, si bien qu’elle presse le pas pour rejoindre sa chambre étudiante. Elle n’est qu’à six minutes à pied, mais il suffit de cinq secondes à quelqu’un comme moi pour arracher une vie.
Une morsure empoisonnée sur sa lèvre, mes doigts autour de son cou, ma lame dans son cœur, il y a tant de méthodes que je ne saurais dire laquelle me fait le plus fantasmer. Tout ce que je sais, c’est que d’ici quelques jours, elle m’appartiendra. J’ai tout prévu.
Arrivée devant l’entrée du bâtiment, elle s’empresse de taper le code pour se mettre à l’abri. Par réflexe, comme si elle avait senti mon ombre au-dessus d’elle, elle fait volte-face et lance un regard dans ma direction.
Alors que nos yeux se croisent un bref instant, je murmure au vent, un sourire pervers sur le visage :
— Dors bien pour cette nuit, petite abeille. Il ne te reste que peu de répit.
 
Chapitre   1
 
Éléanore
 
Je m’éveille en sursaut, tremblante, le palpitant affolé, la respiration chaotique, une légère couche de sueur sur la peau. Comme chaque nuit depuis une semaine, je ne cesse de cauchemarder ces yeux rouge sang que j’ai aperçus l’autre soir.
Qu’était-ce   ? Je ne peux pas le certifier.
Je me suis simplement retournée avec cette sensation d’être observée, avant d’entrevoir deux billes écarlates me fixer d’un air sinistre. Après quelques recherches sur Internet, il se trouve qu’il n’existe pas, en France, d’animaux avec des iris de cette teinte. J’ai donc envisagé deux solutions. La première : qu’il s’agisse d’un fantôme, d’un démon, ou d’une quelconque créature surnaturelle venue des Enfers pour me prendre mon âme. La deuxième : que mon esprit ait été momentanément aspiré par la folie et l’illusion, la fatigue des derniers examens ayant été plus qu’intense. Bien évidemment, la cartésienne que je suis a préféré s’en tenir à la seconde option. Peut-être parce qu’elle est aussi la moins terrifiante   ?
Tout à coup, la sonnerie de mon téléphone, signifiant l’heure du réveil, retentit dans ma petite chambre sans lumière, propulsant mon cœur de surprise. La poitrine douloureuse, à cause de ce saut périlleux intempestif, je tends une main énervée vers l’objet du délit, l’esprit encore ensommeillé. D’un coup rageur, je glisse mon pouce sur l’écran tactile avant de me blottir une nouvelle fois dans les couvertures. Six heures trente du matin, c’est une heure cruelle pour émerger du confort d’un matelas. Je songe un instant à rester toute la matinée dans le nuage de douceur que m’offre mon lit, mais la réalité se rappelle bien vite à mon cerveau dérouté. Comme on dit : «   jamais deux sans trois   ». À nouveau, j’ai un sursaut de conscience qui me fait me redresser en urgence. Quelque peu désorientée, j’attrape ce satané portable et jette un œil à la date. Nous sommes le trois septembre   !
C’est aujourd’hui.
Mon moment de gloire, ma consécration. Après avoir mené de front mes études de psychologie et de criminologie pendant cinq ans, j’ai réussi à me classer parmi les trois premiers de ma promotion et à décrocher le stage rêvé par tous les étudiants. Le Saint-Graal du criminologue en herbe : une initiation de six mois au travail de terrain avec le grand, l’immense, Alexander Black. Surnommé le Dieu des profileurs ou aussi l’apollon aux yeux revolver , il est celui qui a résolu l’enquête du siècle. Autrement dit, il est le maître incontesté, le sensei 1 que l’on aimerait tous avoir.
Passant de l’état comateux à la surexcitation en quelques secondes, je saute hors de la couette et m’empresse de filer sous la douche. Maladroite en souhaitant éviter un carton encore fermé, je me cogne l’orteil contre le meuble de l’évier en peinant à retirer mon haut de pyjama. Un homme de foi frissonnerait sous la série de jurons que je pousse, mais cela ne m’arrête pas.
Un brossage de dents, un lavage complet du corps et un dressing ravagé plus tard, me voici prête à neutraliser tous les méchants de France   !
Pour une première impression, j’ai choisi de jouer la carte du professionnalisme autant que possible. Vêtue d’un pantalon et d’une veste de tailleur noirs, j’ai agrémenté le tout d’un chemisier carmin, de souliers bordeaux et de boucles d’oreilles en or. On dit que peu importe le degré d’ouverture d’esprit, l’apparence reste le premier facteur de jugement lorsque l’on rencontre quelqu’un. Pour certains, ce sera conscient et assumé, pour d’autres, non. Je dois donc de sortir le grand jeu si je veux avoir un dixième de chance de l’impressionner. Connaissant ses exploits, il se focalisera sans aucun doute sur mes capacités de déduction, mais pourquoi me priver de quelques points bonus   ?
Une ultime validation dans le miroir, un bisou à mon chat Kuro et me voilà partie, direction le chalet d’Alexander Black   ! Qui dit personnage atypique, dit lieu de travail déconcertant. Lorsque l’on m’a annoncé qu’il me faudrait déménager dans les montagnes du sud-ouest, plus précisément près de Laruns, j’ai d’abord cru à une vanne de bizutage. Toutefois, il s’est avéré que les rumeurs décrivant mon nouveau maître de stage comme une personnalité étrange n’étaient pas totalement infondées. À mille lieues des beaux immeubles parisiens, des directions prestigieuses ou encore, des bureaux de police et de gendarmerie, M. Black a décidé d’exercer reclus, m’obligeant par la même occasion à quitter la région Île-de-France dans laquelle j’ai grandi.
Je n’aurais jamais cru être aussi loin de tout ce que je connais, même si je ne peux nier la magnificence qui m’entoure. Au départ, le choc a été rude, cela dit, je ne regrette rien. Mon sens de l’aventure et du travail bien fait ont compensé le changement de vie brutal auquel j’ai dû faire face. Parce que, je l’avoue, bien que je sois une ardente défenseuse de la faune et de la flore, les premiers jours ont été chaotiques. Au-delà du déménagement précipité, j’ai dû me faire à l’idée que les magasins ne fermeraient pas à vingt et une heures et qu’il ne me suffirait pas de quinze minutes de route pour rejoindre Ikea . Sans parler du nombre incalculable d’insectes et d’arachnides qui peuplent ces régions à l’allure sauvage.
Tandis que les paysages verdoyants défilent, la tension monte en moi. Mes mains sont moites, mon estomac est contracté et mes doigts se crispent sur le volant. Dans quelques minutes à peine, la personne que j’admire le plus sera devant moi. Je vais devoir me maîtriser pour ne pas paraître pataude ou

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