Sur un coup de poker
100 pages
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Sur un coup de poker , livre ebook

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Description

Bien que Wess ait rendu son badge suite à son coup d’éclat à la Bank of America, il n’en reste pas moins un flic dans l’âme. Libéré des carcans étriqués de la bureaucratie — ainsi que de la présence crispante de son chef —, il a enfin les mains libres pour résoudre une affaire qui l’obsède depuis des mois.


Des migrants qui disparaissent, une call-girl de luxe qui le supplie de retrouver sa nièce, il n’en faut pas plus pour que Wess plonge à corps perdu dans les méandres de ce mystère. Sauf qu’il va bien vite découvrir qu’il n’est pas le seul à être hanté par l’organisation qu’il traque. Une chasse à l’homme s’engage alors, en une gigantesque partie de cache-cache qui les conduira, lui et Vassili, des docks de Los Angeles aux côtes russes.


Quant à savoir qui est le chasseur et qui est la proie dans ce jeu de dupes, il leur faudra le découvrir par eux-mêmes. Car, quand le passé ressurgit de la fosse à merde dont il n’aurait jamais dû sortir, il faut parfois accepter de tout miser sur un... coup de poker.


Le flic et le soldat - Épisode 3
#MM #Homoromance #Action #Mystère


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 07 septembre 2022
Nombre de lectures 2
EAN13 9782493709073
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Charly Reinhardt
Sur un coup de poker
LE FLIC ET LE SOLDATÉPISODE3
N° ISBN Papier : 978-2-493709-14-1 N° ISBN Numérique : 978-2-493709-07-3 © Charly Reinhardt 2022, tous droits réservés. © MMC ProdGraph, pour la présente couverture. Dépôt légal : septembre 2022 Date de parution : septembre 2022 Art L122-4 du CPI : Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de lauteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite. Il en est de même pour la traduction, ladaptation ou la transformation, larrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque. Art L335-2 du CPI : Toute édition décrits, de composition musicale, de dessin, de peinture ou de toute autre production, imprimée ou gravée en entier ou en partie, au mépris des lois et règlements relatifs à la propriété des auteurs, est une contrefaçon et toute contrefaçon est un délit. La contrefaçon en France douvrages publiés en France ou à létranger est punie de trois ans demprisonnement et de300 000euros damende. Seront punis des mêmes peines le débit, lexportation, limportation, le transbordement ou la détention aux fins précitées des ouvrages contrefaisants. Lorsque les délits prévus par le présent article ont été commis en bande organisée, les peines sont portées à sept ans demprisonnement et à750 000euros damende. Art L335-3 du CPI : Est également un délit de contrefaçon toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d’une œuvre de l’esprit en violation des droits de lauteur, tels quils sont définis et réglementés par la loi. Est également un délit de contrefaçon la violation de lun des droits de lauteur dun logiciel définis à larticle L. 122-6.
Encore un pour Laurence qui, ouf, aime Wess!
Résumé
Bien que Wess ait rendu son badge suite à son coup d’éclat à la Bank of America, il n’en reste pas moins un flic dans l’âme. Libéré des carcans étriqués de la bureaucratieet aussi de la présence crispante de son chef, il a enfin les mains libres pour résoudre cette affaire qui le hante depuis des mois. Des migrants qui disparaissent, une call-girl de luxe qui le supplie de retrouver sa nièce, il n’en faut pas plus pour que Wess plonge à corps perdu dans les méandres de ce mystère. Sauf qu’il va bien vite découvrir qu’il n’est pas le seul à être hanté par l’organisation qu’il traque. Une chasse à l’homme s’engage alors, en une gigantesque partie de cache-cache qui les conduira, lui et Vassili, des docks de Los Angeles aux côtes russes. Quant à savoir qui est le chasseur et qui est la proie dans ce jeu de dupes, il leur faudra le découvrir par eux-mêmes. Car, quand le passé ressurgit de la fosse à merde dont il n’aurait jamais dû sortir, il faut parfois accepter de tout miser sur un… coup de poker.
Chapitre 1
Nakhodka, Côte Est de la Russie, 17 juin, 16 h 12
Une secousse terrible traversa le corps de Wess, comme si une décharge de vingt mille volts l’avait frappé en plein thorax. Tous ses muscles se contractèrent en réaction. En sentant ses vêtements lui coller à la peau, il compritqu’un seau d’eau glacéde le sortir de venait l’inconscience.Putain, elle est fraîche !Frappé par l’absurdité de cette pensée, Wess s’ébroua pour mieux reprendre ses esprits. Sûr que ce n’était pas le réveil le plus agréable qu’il ait connu. Il ne parvenait pas encore à se souvenir de comment il était arrivé làsans doute à cause de cette énorme bosse qui le lançait à l’arrière de son crâne —, mais les choses n’allaient sûrement pas tarder à lui revenir. En tout cas, la situation n’avait pas l’air brillante…Il ouvrit les yeuxpour tenter de se repérer et comprit enfin d’où lui venait cette sensation de gêne au niveau du visage. Sa tête était prisonnière de ce qui semblait être une cagoule en tissu. Gorgée d’eau, celle-ci épousait chacun de ses traits, obstruant partiellement ses voies respiratoires. À cette idée, un début de panique le gagna. Il se força toutefois à se détendre et à inspirer calmement pour que l’étoffe ne se colle pas davantage contre son nez. Il baissa la tête contre son torse et entreprit de respirer par la bouche. Petit à petit, le tissu se décolla et le feu dans ses poumons commença à s’apaiser. Son rythme cardiaque daigna enfin ralentir.Il chercha alors à ramener ses mains devant lui, mais dut se rendre à l’évidence: elles avaient été attachées dans son dos par une corde si rugueuse qu’elle lui cisaillait les poignets. De même que ses jambes avaient été liées aux pieds de la chaise sur laquelle il était assis. De mieux en mieux ! Pour récapituler: je suis ligoté et encagoulé Dieu sait où, par Dieu sait qui, dans ce foutu pays…Wess sut que les choses se gâtaient quand un raclement s’éleva à sa droite. Une nouvelle décharge le traversa sous la forme d’un second litre d’eau jeté sans ménagement. La cagoule tendue se gorgea à nouveau. Cette fois, le liquide lui arriva en plein dans les narines et il manqua de s’étouffer en toussant. Il chercha bien vite à s’en empêcher, car le mouvement avait plaqué le tissu contre sa bouche ouverte. Il devait à tout prix se reprendre sous peine de suffoquer, ce qui était bien plus facile à dire qu’à faire avec cette abominable sensation d’étouffement...
Il utilisa ses dernières ressources pour mobiliser ce qui lui restait de calme. Il devait se forcer à penser à autre chose, n’importe quoi qui lui permette de s’accrocher. Alors, comme à chaque foisqu’une situation se corsait, ses pensées se tournèrent vers Vassili. Comment réagirait-il dans de pareilles circonstances ?Déjà, il ne se laisserait pas gagner par un élan de panique stérile et utiliserait ses neurones pour trouverun moyen de s’en sortir, en un seul morceau de préférence. Aussi compliqué que ce soit, dans un moment pareil, mieux valait garder la tête froide. Toutefois, l’angoisse se mêlait à l’incompréhension dans l’esprit de Wess. Comment avait-il pu se retrouver dans cette situation ?Une voix gutturale résonna quelque part à sa droite, qui s’exprimait dans une langue inconnue. Aussi chantante et mystérieuse que le russe et pourtant différente. Wess était dans ce foutu pays depuis assez de temps pour remarquer quelques subtiles variations. Les mots claquèrent autour de lui, comme des ordres, et une seconde voix s’éleva, docile, répondant dans la même langue. Alors Wess entendit des pas lourds s’avancer dans sa direction et, quelques secondes après, la cagoule lui fut arrachée. Sans même chercher à voir qui l’avait libéré, il en profita pour prendre une grande gouléed’air, crachotant pour se débarrasser du liquide accumulé dans ses narines et sa gorge. La sensation d’oppression reflua enfin.Wess voulut ouvrir les yeux, mais les referma aussitôt, agressé par la lumière crue qui baignait son environnement, mordante comme un reflet sur la neige. Sans doute des projecteurs poussés à pleine puissance, comprit-il en sentant une vague de chaleur artificielle se réverbérer sur son visage. La sensation était presque aussi désagréable que celle de l’eau glacée, car le rayonnement ne suffisait pas à réchauffer son corps transi. Il garda donc les paupières obstinément fermées, même lorsque la seconde voix beugla quelque chose siprès de son visage qu’il sentit une haleine aux relents de tabac froid s’incruster dans ses narines. Son mutisme n’était sans doute pas la réaction attendue, se dit-il lorsqu’un crochet du droit le percuta en plein sur la pommette. La douleur fut si intense que Wess crut sentir son globe oculaire se détacher pour aller rouler sur le sol. Mais non… Il resta à sa place, menaçant seulement d’exploser.Après quelques secondes, la voix brailla de nouveau et Wess se décida à soulever sa paupière encore intacte.L’autre enflait déjà à une vitesse impressionnante. Il n’allait pas tarder à ressembler à un Picasso. Une fois de plus, la lumière blafarde l’aveugla et il dut se forcer pour garder les yeux ouverts le temps que sa vision s’accommode. Debout à côté de lui, il devina plus qu’il ne vit la silhouette de son bourreau. L’autre homme, celui qui avait parlé le premier et qui semblait
donner les ordres, était quant à lui invisible, retranché derrière les projecteurs. La théorie de Wess se confirma lorsqu’un ordrebref fusa de cette zone. Un froissement de tissu, un bruissement d’air déplacé par une masse colossale, puis un nouveau coup atteignit Wess, au ventre cette fois-ci. Il contracta ses abdominaux au dernier moment, mais pas suffisamment pour encaisser le choc qui lui tira un gémissement rauque. Ah la vache…, jura-t-il en serrant les dents pour contenir la douleur. Moi aussi je suis ravi de faire votre connaissance !Un rire sardonique lui répondit, s’élevant du coin dissimulé par les projecteurs. L’homme dut faire un geste car, cette fois-ci, le coup partit sans que Wess ait entendu prononcer la moindre parole. Le direct le cueillit sous le menton et ses dents s’entrechoquèrent tandis que le goût métallique de son propre sang envahissait sa bouche. Il lui fallut un peu plus de temps que la première fois pour reprendre son souffle. Non, déconnez pas, les gars. Je sais que je dois aller chez le dentiste depuis un moment, mais on pourrait au moins en discuter avant. Mon assurance santé n’est plus ce qu’elle était…, articula-t-il en se tortillant sur sa chaise. Il sentit que son bourreau se préparait à lui assener une nouvelle droite, mais le patron dut changer d’avis, carle coup n’arriva jamais.Bien dressé, le clébard,pensa-t-il tandis que des pas se faisaient entendre. Assez rapidement, une seconde silhouette se dessina à contre-jour. Le type était grand, très grand, d’une carrure musculeuse. Il ne lui fallut que quelques enjambées pour se planter face à Wess. Il resta là un moment, sans bouger ni parler, semblant observer sa victime qui, lui, ne voyait rien. Puis, tout à coup, son mystérieux ravisseur décroisa les bras et sa voix s’éleva, puissante et rocailleuse. Cette fois, il s’exprima en anglais. Un anglais certes teinté d’un accent à couper au couteau, mais néanmoins compréhensible. Le ton de l’homme était railleur, pourtant rien dans tout cela ne donnait envie à Wess de rire. Aucun humour derrière la moquerie. On ne sentait suinter de ses paroles que le sadisme et une volonté délibérée de l’humilier. Alors, c’est à ça que ressemblent les putains en Amérique ?Wess fronça les sourcils sans répondre, pas certain de bien comprendre. L’homme s’approcha un peu plus de lui.Dis-moi, Putain, où est-son ravisseur en mettant bien l’accent sur ce dernieril ? cracha mot.
Qui ça « il » ? ? Le roiarticula Wess, gagné par un mauvais pressentiment. Le pape d’Angleterre ? Ta sœur ?
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