Surtout pas lui , livre ebook

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2023

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Craquer pour l’un de ses élèves ? Mauvaise idée.



Céder à la tentation ? Très mauvaise idée.



Fraîchement débarquée de son sud natal, Clara, jeune femme de vingt-quatre ans, est mutée dans un lycée prestigieux de la capitale pour sa première année en tant qu’enseignante. Dès qu’elle fait la connaissance d’Adam, élève en terminale, elle sent qu’il faut qu’elle reste éloignée du jeune homme à tout prix. Craquer pour l’un de ses élèves est l’interdit à ne surtout pas franchir ! Aussi majeur soit-il !


Adam représente le lycéen que toutes les filles rêvent d’avoir. Aussi sexy que désinvolte, il ne cesse de se faire remarquer. Alors, craquer pour une professeure du lycée est loin d’être une bonne idée !


Et pourtant, l'un comme l'autre ne peut pas s'empêcher de s'approcher. Quitte à se brûler les ailes...




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Date de parution

18 janvier 2023

Nombre de lectures

56

EAN13

9782376527107

Langue

Français

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3Titre de l'édition originale : Surtout pas lui
Copyright © Butterfly Editions 2022

Couverture © Butterfly Editions - Depositphotos
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-710-7
Dépôt Légal : janvier 2023
28122022-1730-VF
Internet : www.butterfly-editions.com
contact@butterfly-editions.com
Eny Heli
Surtout pas lui


ISBN : 978-2-37652-710-7

À Farès, et à nos réveils « feel good ».
1. Bienvenue chez les riches


Mon réveil est écrasant, ce matin. Je me maudis, et surtout, je maudis Mary de m'avoir fait boire des vodkas-pomme la veille pour, je cite, "fêter mon dernier jour de liberté dignement."
En examinant la largeur de mes cernes, le gonflement de ma lèvre inférieure et l'état de mes cheveux, je cherche désespérément ce qu'il peut bien rester de digne en moi ce matin. Se rendre à son premier jour de travail sous le poids d'une gueule de bois carabinée, c'est très représentatif de mes – brillants – choix de vie.
Note pour moi-même : changer urgemment de meilleure amie.
J'essaye tout de même d'arranger la catastrophe. J'attrape la tignasse brune qui me sert de cheveux, la tire en un chignon le plus lisse et le plus sévère possible ; je souligne mes yeux noisette d'un trait de crayon noir, un gloss léger, et je ressemble – à peu près – à un être humain.
S'habiller pour un premier jour en tant que professeur, c'est peut-être plus dur qu'avoir le concours. N'être ni trop stricte, ni trop détendue, ni trop sexy, – dans mon cas, on reste à l'abri pour cette dernière option –, ni trop classique. J'opte pour un pantalon tailleur, une chemise blanche, et je suis prête.
Ma mallette en cuir à la main, celle que ma mère m'a offerte, bondée de fierté, quand j'ai obtenu le CAPES, je descends mes six étages sans ascenseur, et me lance dans les rues de Paris.
Le lycée où je viens d'être mutée est dans le sixième arrondissement, "chez les riches", m'a précisé Mary. Que je la maudisse pour les vodkas-pomme d'hier soir ne change rien à la bénédiction de sa présence dans la capitale. Nous venons, toutes les deux, d'une petite ville du Sud de la France. Elle s'est installée à Paris, il y a quatre ans, pour y faire du théâtre. Lorsque je l'ai appelée en lui annonçant ma mutation, j'ai perdu plusieurs points d'audition à l'oreille droite. C'est elle qui m'a aidée à trouver un logement abordable et qui m'a présenté Fares, que j'adore. Je me sens moins seule, grâce à eux deux.
Cependant, je ne m'habitue toujours pas à certaines contraintes. Comme le métro, terrible, puant et bondé. Et dire que je vais devoir faire quarante minutes de trajet à l'aller comme au retour, tous les jours, jusqu'en juillet...
Dès que j’arrive à destination, je me précipite hors de la rame et respire un grand coup. Je vais investir dans une trottinette, en urgence.
N’ayant vu que des photographies du lycée, je marque une pause, surprise, une fois devant le bâtiment. Il est bien plus grand que ce que j’avais envisagé. On ne peut pas voir la cour de la bâtisse extérieure, seulement admirer deux hautes portes en fer, plusieurs étages aux nombreuses fenêtres propres, et des murs entièrement en pierre. Comme les vieux et majestueux bâtiments cachés dans Paris qui rendent la ville si étonnante.
Je déglutis.
Ce n’est rien. Une simple réunion d'information. Je peux le faire. Je vais rencontrer de futurs collègues, visiter les lieux, me familiariser avec la cantine. Tout va bien.
Et s'ils s'étaient trompés ? Si ce n'était pas le bon lycée ? Et si je n'avais jamais eu ce concours et que c'était une erreur administrative ? «Madame Dolnoy ? Non, nous n'avons pas ce nom sur nos listes... Vous êtes bien certaine d’avoir obtenu le CAPES… ? »
Allez, Clara, un effort. Tu as tenu tête à Johanna Baryl en CM2, tu peux très bien assumer ta venue ici.
Cette histoire de Johanna, c'est mon mantra. Je conserve cette anecdote pour plus tard.
Je passe les portes. Me voilà donc au lycée Saint-Vincent, le troisième meilleur établissement du pays. "Le nid des élites", comme on l'appelle. Pour l'instant, ça ressemble à un lycée comme un autre. J’entre dans la cour où des dizaines de professeurs sont déjà présents, à l'air frais, devant un grand buffet garni de viennoiseries, de café fumant, de jus d'orange.
D’accord. Je ne m'attendais pas à ce genre de « réunion d’information ».
Au milieu de tous ces enseignants, que je ne connais pas, il y a une tête qui se dresse, plisse les yeux en me fixant, et sourit d'un coup. Je suppose que c’est Karima, la référente Lettres. Mon air perdu lui aura permis de me reconnaître parmi le corps enseignant.
Elle fend la foule et vient à ma rencontre, extatique :
— Clara ? s'exclame-t-elle. Bienvenue ! Je suis ta référente, on s'est eues au téléphone !
Elle a le visage de sa voix : chaleureux, rond, pétillant. Voilà une première chose positive.
— Je vais te faire visiter ! ajoute-t-elle, joyeusement.
Je la suis sans dire mot.
Pendant une heure, Karima me montre tout : bureau de la direction, des deux CPE, salle des professeurs, toilettes des professeurs et toilettes des élèves, bâtiment A, B, C et D, la cour des secondes et celle des premières et terminales, cantine, théâtre et salle de gym, terrain de basket. Ça en fait des lieux à retenir. Mais je suis sage ! Je note tout.
— Nos élèves sont un peu spéciaux, tu vas voir, me confie-t-elle en retournant au buffet avec moi.
— J’ai peu de comparatif, je sors de stage. C'est ma première année.
— Oh ! Bravo !
Elle nous sert deux cafés, sucre le sien, et continue :
— Moi, j'ai commencé en banlieue, tu as beaucoup de chance. Entre la banlieue et ici...
Elle grimace légèrement, puis se reprend :
— En tout cas, ils ne sont pas méchants, tu verras.
— Qu'est-ce que tu entends par "spéciaux" ?
Ma gueule de bois est terrible, et je rêve d'ajouter de l'aspirine à mon café, mais je me concentre tout de même sur les informations que l'on me donne. Savoir à quel public j'ai affaire me rassurerait un peu.
— Eh bien, ils...
Elle semble chercher les bons mots.
— Ils sont un peu exigeants. Ce sont...
— Ce sont des gosses de riche, déclare une voix grave à ma droite.
Je me tourne et découvre un homme, sans doute un surveillant, d'une vingtaine d'années, qui a les yeux les plus malicieux que j'ai jamais vus. Il est franchement beau, en plus de ça. Des cheveux bruns mal coiffés, un nez légèrement retroussé, il porte un simple pull noir sur un jean trop large. Son air profondément amusé et très intelligent provoque une légère torsion dans mon ventre. Bonne idée de flasher sur un pion le premier jour ! Je n’ai pas plus important à penser, moi ? Pour ponctuer sa phrase, il attrape une viennoiserie qu'il croque allègrement, en souriant à demi, et ajoute :
— Et des emmerdeurs. C'est ça qu'elle veut dire, par "exigeants".
Il me fait un clin d'œil et avale goulûment son reste de croissant. Cette façon qu'il a de regarder, avec un pétillement chaleureux dans les yeux, et un demi-sourire, je trouve ça dangereusement attirant pour un collègue à venir.
— Adam... réprimande alors Karima à ma gauche. Qu'est-ce que tu fais là ?
— Je ne pouvais pas tenir un seul jour de plus sans venir, madame Chitbi. Vous me connaissez, j'aime trop cet endroit.
— Tu l'aimes au point d'avoir redoublé, n'est-ce pas ?
Et là, je percute. Le surveillant malicieux, c'est un élève ?
Oh non, Clara, on ne fixe pas un élève de cette façon.
— Redoublé, redoublé... reprend-il toujours avec un demi-sourire au coin des lèvres. Disons que j'ai voulu satisfaire le corps enseignant. "Tu n'auras pas ton bac, Adam" "Adam, ce bac, tu l'oublies !" "Pas de bac pour toi, Adam, c'est certain." Voilà. Je n'ai voulu froisser personne.
Je ne peux pas m'empêcher de rire. Quand il le remarque, le pétillement dans ses yeux s'accroît. Et ma petite torsion dans le ventre aussi. Je détourne le regard, immédiatement.
Pas de complicité de ce genre avec un élève, quelle que soit son allure, les traits adultes de son visage, ou la sensualité de ses yeux.
Karima, de son côté, ne relève pas la plaisanterie, elle insiste :
— Tu ne m'as pas dit ce que tu faisais là.
— Le directeur veut me voir, avant la rentrée. Je le soupçonne d'avoir un petit faible pour moi.
Cette fois-ci, ma collègue ne s’empêche pas de sourire. Elle se reprend tout de même, et fait mine de balayer de l'air devant elle :
— Allez, file ! Et pas de détour jusqu'au bureau !
Il s'incline exagérément, comme s'il nous saluait avec un chapeau haut-de-forme, et m'offre un dernier regard, bizarrement profond et direct, avant de nous tourner le dos.
Malgré moi, je l'observe marcher jusqu'au bâtiment de la direction. En plus d'un visage d'adulte, il en a le corps. Il est très

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