#Swag
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Description


Ces pilotes ont du #swag...



La course est dans son ADN, l’argent et le pouvoir aussi.



Quand vous êtes la fille d’un des hommes les plus puissants du pays, vous devez travailler plus dur que quiconque pour réussir. Joey Gamble est une femme sur un circuit dominé par les hommes, et elle pourrait tout avoir grâce à l’argent de son père.



Mais elle ne veut rien... sauf mériter sa réputation.



La course est sa passion. Mais les ennuis le suivent partout, certains disent même qu’il les cherche.



Quand vous êtes dans le rétroviseur du meilleur pilote du nouveau NRR, il faut se battre et s’accrocher pour décrocher chaque victoire.



Ça n’a jamais été facile pour Lorhaven. Alors il ne joue pas selon les règles.



C’est un homme avec une sacrée rancœur contre le circuit de course professionnel.



Nous, à GearShark, nous voulons savoir pourquoi.



Nous avons également entendu des rumeurs... Alors, nous avons invité l’héritière des circuits et le pilote hors-piste pour une interview.



Nous nous attendions à des étincelles quand Joey et Lorhaven se sont croisés. Nous n’avons pas été déçus.



Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 juillet 2022
Nombre de lectures 47
EAN13 9782384402045
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Swag
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2016 Cambria Hebert
Titre original : Swag
© 2016 Cambria Hebert
Traduit de l’anglais par Lee Hanna
Relecture et correction par Anthony Meugnier, Miss Salsbury
 
Conception graphique : © Lucile Kos
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-204-5
Première édition française : juillet 2022
Première édition : juin 2016
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Remerciements particuliers à Adrienne Ambrose pour toutes les discussions sur les courses, le temps passé à lire et à réfléchir !
 
 
 
 
 
 
Avoir du swag n’est pas une question de ce que vous portez ou de votre coiffure, mais d’avoir confiance en vous.
Auteur inconnu .
 
 
#Swag
G ear S hark #3
 
 
 

 
 
 
Cambria Hebert
 

 
Chapitre 1

 
Joey
 
 
Mon père m’avait toujours dit que je pourrais être ce que je voulais quand je serai grande.
J’étais donc devenue une femme dans un monde d’hommes.
Il s’avérait que j’avais de plus grosses couilles que beaucoup d’hommes. Ils n’avaient pas pris ça très au sérieux. Si on ajoutait que j’étais aussi la fille de l’homme le plus puissant de tout l’État, disons que je ne gagnais pas les concours de popularité.
Mais je m’en fichais. Je n’étais pas ici pour devenir la reine du bal. J’étais ici pour le respect, que j’avais pensé pouvoir gagner plus facilement.
Le truc, c’était que si j’avais eu un pénis entre les jambes et beaucoup moins d’argent sur mon compte en banque, je serais probablement l’abruti le plus populaire de cette piste.
Mais je ne portais pas cette anatomie particulière (même si mon prénom suggérait le contraire) et mes poches n’étaient pas vides du tout.
Mais j’étais une abrutie. L’expérience m’avait appris ce trait. La survie l’avait mise en pratique. Être la seule femme pilote de course professionnelle de ce côté du pays demandait beaucoup d’endurance. Parfois, mon endurance se résumait à jurer et à refuser d’accepter les absurdités des autres.
Je m’étais donc contentée de l’acceptation à contrecœur de mes pairs et de la satisfaction de savoir que, quoi qu’on en pensait, je méritais d’être ici.
Je l’avais prouvé. Encore et encore.
C’était aussi une autre raison pour laquelle j’étais comme un morceau de viande coincé entre les dents de ces gars.
On pourrait penser qu’un groupe d’hommes machos, athlétiques et motivés seraient plus sûrs d’eux et qu’avoir une « fille » sur la piste avec eux ne serait pas un tel casse-tête.
Mais ça l’était.
J’avais suggéré une fois que c’était peut-être la longueur de ce qu’ils avaient dans leur pantalon qui les rendait si peu sûrs d’eux… Cela m’avait valu quelques propositions obscènes pour le vérifier par moi-même (beurk) et exactement zéro point pour le respect que je pensais mériter.
Peu importait.
J’avais appris longtemps auparavant qu’on n’avait pas toujours ce qu’on méritait.
Vous obteniez ce que vous gagniez.
J’avais gagné ma place sur la piste de course, et cela n’avait rien à voir avec l’argent de papa.
Fin de l’histoire.
Du moins, je l’aurais souhaité. La dure vérité était qu’il n’y aurait pas de fin à cette histoire jusqu’à ce que je raccroche mes clés de voiture, ce que je n’avais pas l’intention de faire dans un avenir proche.
Je devais me battre bec et ongles pour chaque victoire, chaque opportunité et chaque goutte de succès.
Malgré ce que la plupart des gens pensaient, j’étais déterminée à faire ma carrière sans profiter de l’influence de mon père. Peut-être que certains enfants de parents riches et prospères étaient heureux de prendre tout ce qu’on leur donnait. Bon sang, j’avais déjà vu des émissions de télé-réalité basées sur ce concept.
Je n’étais pas un de ces enfants.
Mon père avait voulu un garçon, ce qu’il n’avait jamais hésité à me faire savoir. La raison pour laquelle mon prénom Joséphine avait été raccourci en Joey dès ma naissance.
Peut-être que c’était une sorte de truc de successeur masculin. Vous savez, il voulait un homme à qui il pourrait confier les rênes de son empire un jour. Peut-être qu’il avait été marié suffisamment de fois pour savoir qu’il ne voulait pas avoir affaire à une fille (que Dieu l’en préserve, elle pourrait ressembler à l’une de ses trois ex-femmes !), parce qu’un enfant n’était pas quelqu’un dont il pouvait divorcer.
Ou peut-être, et c’était une pensée que je me permettais rarement d’avoir, il pensait simplement que les femmes étaient faibles.
Quelles qu’aient été ses raisons (je n’ai jamais demandé), il avait eu une fille. Son unique enfant. J’avais fini par lui ressembler beaucoup plus qu’on ne le pensait. C’était probablement la raison pour laquelle ma mère (ex-femme numéro trois) était partie avec un gros chèque de divorce, avait emménagé dans son appartement à Paris et ne m’avait jamais appelée ni rendu visite ni écrit.
C’était vraiment ironique, mon père ne voulait pas d’une fille parce que je risquais de devenir comme ma mère, et ma mère avait fini par partir parce que je ressemblais trop à mon père.
Un thérapeute s’amuserait beaucoup avec ma famille.
Je dirai une chose à propos de Ron Gamble. Il n’était pas parti quand les choses étaient devenues difficiles. En fait, il semblait s’épanouir dans un défi. Et il m’aimait. Je n’étais peut-être pas ce qu’il avait prévu à l’origine, mais contrairement à tous les autres hommes autour de moi, j’avais gagné son respect.
J’aimais à penser qu’après vingt-deux ans, si on le lui demandait, mon père dirait qu’il était content de m’avoir eu moi plutôt qu’un fils.
Peut-être que c’était ce qui m’avait rendue si incroyablement motivée.
Je voulais lui prouver que j’avais autant de valeur, sinon plus, qu’un fils.
Ou peut-être que j’étais juste têtue.
La défaite, à quelque niveau que ce soit, n’était pas une chose à laquelle je me soumettais. Mon père le savait, et pourtant, il essayait parfois. Eh bien, pas nécessairement de me vaincre. Plutôt de m’influencer. De me faire changer d’avis.
C’était rarement arrivé… que je change d’avis.
Cela n’allait pas arriver maintenant, avec ça. Je pouvais le garantir.
Pourtant, j’étais là. Assise dans le bureau de mon père après avoir été convoquée à ce que je savais être une énième tentative d’influencer ma décision.
Tenant en équilibre dans ma paume un verre transparent et arrondi, rempli de scotch haut de gamme, j’attendais que mon père termine son appel téléphonique. Le fauteuil club en cuir était doux et soutenait mon dos. Je me détendis et bus une gorgée du liquide ambré. J’aimais la trace chaude qu’il laissait en glissant dans ma gorge. C’était réconfortant en quelque sorte. Familier.
La plupart des gens seraient nerveux à l’idée d’être convoqué par Ron Gamble. Ils ne se détendraient certainement pas dans un fauteuil en le regardant avec un intérêt ouvert, à la limite de l’ennui, alors qu’il terminait un appel d’affaires banal, mais nécessaire.
J’étais sa fille, et le fauteuil sur lequel j’étais assise était dans cette pièce depuis ma naissance. L’homme assis derrière le bureau, certes intimidant, n’était pas seulement un homme puissant pour moi. C’était l’homme avec qui je passais tous les matins de Noël, à déballer des cadeaux et à boire du chocolat chaud.
Beaucoup de gens ne le savaient pas, mais Ron Gamble ne s’occupait pas que des affaires.
Il avait peut-être toujours voulu un fils, mais il ne m’avait jamais traitée avec dédain ou regret. Je savais qu’il m’aimait depuis le moment où j’étais née. Il n’avait jamais agi comme si j’étais une corvée ou même une gêne. C’était moi qui avais ressenti le besoin de prouver que j’étais digne de l’amour qu’il m’avait déjà donné.
Une autre gorgée de sc

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