The wrong prince, tome 1
207 pages
Français

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The wrong prince, tome 1 , livre ebook

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Description

Le destin de Cérès, étudiante à l'université de Rome, bascule lorsqu’elle apprend que toute son existence repose sur un mensonge.
Lesath, messager du royaume d’Herulya dont elle est originaire, débarque dans sa vie pour lui annoncer qu’elle est la future princesse de ce pays empreint de mystère et de magie.
Doté d’une aura aussi intimidante que magnétique, l'ambassadeur sulfureux réveille en elle une sensualité exacerbée qui va à l’encontre de son destin : épouser le prince héritier d’Herulya. On ne lui laisse pas le choix, son devoir prime sur son libre-arbitre, et tous les moyens sont bons pour l’obliger à plier devant l’inconcevable.
Jetée en pâture à une cour peuplée de créatures surnaturelles dont elle ne sait rien, Cérès doit faire face au mépris, aux complots et à la trahison.
Qui est ce prince ténébreux devant lequel tous semblent trembler ?
Sur qui peut-elle compter ? L’insaisissable et mystérieux Lesath ?
Entre devoir et sentiments, les enjeux dépassent de loin tout ce qu'elle pouvait imaginer, et l’heure des choix sera cruciale.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 novembre 2021
Nombre de lectures 13
EAN13 9782379932649
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

THE WRONG PRINCE
Tome 1
 
FARAH ANAH
 
 
L’auteur est représenté par Black Ink Éditions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : The wrong prince, tome 1
Auteur : Farah ANAH
Suivi éditorial : Sarah Berziou
 
© Black Ink Éditions
Dépôt légal novembre 2021
 
Couverture © Black Ink Éditions
Réalisation Juliette BERNAZ
Illustration: Farah ANAH
ISBN 978-2-37993-264-9
 
Black Ink Éditions
27 rue Vivonne - 17220 La Jarne
Numéro SIRET 840 658 587 00026
 
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com
 
Table des matières
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
LEXIQUE

Prologue
 
Je n’ai jamais vraiment su d’où je venais.
Il existe tant de mystères liés à ce monde, tant d’énigmes concernant l’autre bout du globe, et des interrogations à foison sur ces peuples inconnus dont je suis issue. À vrai dire, je n’ai que peu fouillé mon passé, profitant du présent et de tous ses avantages avec une gratitude infinie. Cependant, des changements s’opèrent. Depuis quelques jours, je ne reconnais plus mon corps, je ne maîtrise plus mes pensées ni mes désirs.
Aux premières irrégularités, j’étais loin d’en imaginer les raisons. C’est lorsque le regard des autres s’est mis à virer que j’ai compris que quelque chose ne tournait pas rond.
J’étais à des lieues de concevoir la réalité qui m’attendait, ce jour de printemps, dans la maison de mes parents adoptifs…
Ma réalité. Aussi cruelle soit-elle.
 
Chapitre 1
 
Cérès
 
Lorena s’agite, poings et mâchoires crispés, avant de manquer de trébucher sur ses talons aiguilles. Quelle idée de déambuler sur les pavés de Rome avec des échasses ! Elle fulmine, tandis que je reste assise au bord de la fontaine de Trevi, le regard dans le vague.
—   Je vais lui remettre les pendules en face des trous à cet énergumène de Gio ! Sérieux ! Un pari !
Je lui réponds d’un haussement d’épaules dépité.
Le fait que mon dernier et unique petit ami soit sorti avec moi en raison d’un pari ne m’indispose pas outre mesure. C’est par ailleurs inquiétant. Comme toute jeune adulte de vingt ans qui se respecte, j’aurais dû m’effondrer, j’aurais dû exploser de colère. Mais non. Je suis blasée. Je pourrais presque le comprendre, c’est dire !
Depuis le départ, je m’en doutais. Pourquoi un type de cet acabit s’encombrerait-il soudain du garçon manqué de troisième année ? Sa popularité lui a toujours valu les plus jolies filles du campus, draguer la sauvageonne de service m’avait surprise. Néanmoins, j’ai cédé à la pression de ma meilleure amie et me suis lancée. Pour essayer. Sortir un peu le nez de mes cours. Après un mois, notre relation platonique a dû le lasser, davantage quand j’ai pris mes distances, en réaction aux soudaines pulsions dans le creux de mon ventre.
—   Tu devrais le confronter et lui faire la tête au carré ! Tu ne peux pas fuir les problèmes éternellement, Cérès. Si tu veux, je me dévoue et me rends au front pour toi, mais il est hors de question que ce connard s’en sorte indemne.
J’exhale un soupir. Détourne le regard. Et me perds dans le reflet que me renvoie l’eau dans la fontaine. Je n’aime pas les gens, les interactions, les effusions et les disputes qui vont avec. M’extraire de ma coquille m’effraie, surtout quand j’ignore ce qui se terre à l’intérieur.
—   Laisse tomber, de toute façon, je n’étais pas à l’aise avec lui.
—   Tu plaisantes ? s’insurge-t-elle en se fichant devant moi, les poings sur les hanches.
Je roule des yeux derrière les mèches de ma tignasse couleur rouille. Un mois à me languir, à stresser, à prétendre… Oui, cette découverte injecte une pointe d’amertume dans mes veines. Un sentiment vite atténué par le soulagement.
—   Tout le monde n’a pas ton tempérament. Lui balancer ses quatre vérités me saoule rien que d’y penser.
Elle me retourne une moue sceptique.
Mon caractère a peu de secrets pour Lorena. En effet, il ne s’agit pas seulement d’énergie, je ne possède pas son assurance à toute épreuve ni sa grandiloquence. Lorena est une drama queen . Elle est exubérante, l’archétype de la bimbo décomplexée assumant ses kilos superflus. Ces derniers sont la raison pour laquelle nous nous sommes rapprochées au lycée. Cause de ses inhibitions, miroir des miennes, ils l’ont enfermée dans une réserve qui lui a valu d’être invisible aux yeux des autres. Nous nous sommes trouvées dans cette invisibilité, soutenues et épaulées. Jusqu’à ce que la fac de droit la dévergonde à l’extrême. Je suis, pour ma part, demeurée cette fille aux cheveux courts, hirsutes, à la corpulence normale dissimulée sous des couches informes aux couleurs inexistantes. Je me fiche de l’apparence. Du moins, j’en donne l’air. Je n’aime pas ça. L’importance que l’on accorde à celle des femmes. Le jugement qui en découle et le message souvent faussé que cet aspect envoie au monde extérieur. Je déteste ça.
Mon téléphone se met à vibrer dans la poche de mon jean. Soupir.
—   Mais réponds ! s’impatiente Lorena.
Elle aussi devine qu’il s’agit de Gio.
—   Puisque je n’aime pas la confrontation, l’indifférence sera ma meilleure arme. Voilà. Qu’il aille au diable.
—   Tu ne comptes pas rompre après ce que tu as appris ?
—   Nope . Il n’a qu’à appeler, s’arracher les cheveux parce que je ne me trouve toujours pas dans son lit, je ne décrocherai pas.
Un rire fier s’échappe de sa gorge.
—   Cérès Vitello en pleine bouderie ! C’est mignon. Mais pas assez tranchant. Donne-moi carte blanche, je vais te venger en bonne et due forme !
Je secoue la tête, tandis que mon mobile retentit de plus belle.
La blonde arque un sourcil, me tend la paume d’un geste implacable. Sa détermination ainsi que son instinct protecteur me font hausser les épaules.
OK, OK…
Ma main plonge dans ma poche, je m’empare de mon téléphone pour le lui donner. Bah, oui, son désir d’en découdre m’a eue.
—   Pronto ! 1 hurle-t-elle presque, saisissant quelques touristes autour de nous.
Il risque d’en avoir pour son grade, l’apollon de la fac de sciences biologiques.
Sous ses couches de fond de teint et bases en tout genre (en effet, le make up n’a plus de secret pour moi, à force de la côtoyer), son visage se décompose.
—   Oh, bonjour, Angela.
Mince, elle a beuglé sur ma mère !
Je me redresse en un bond et lui arrache l’appareil de la joue.
—   Mamma !
—   Ma chérie, tu n’es pas à la fac ?
—   Les cours sont terminés. Par contre, il est seize heures, toi, tu devrais encore être au zoo.
—   Je sais, mais une urgence m’a appelée à la maison.
L’intonation de sa voix m’interpelle. Quelque chose ne tourne pas rond.
—   Tout va bien ?
—   Ne te fais pas de souci, j’aimerais juste que tu rentres aussi vite que possible, ma puce.
—   J’arrive, rétorqué-je tout de go, avant de raccrocher, l’angoisse tenaillante.
—   Qu’est-ce qu’il se passe ? Tu fais une tête bizarre, remarque Lorena.
Une boule de plomb s’est formée dans mon abdomen. Un très très mauvais pressentiment me gagne. Une indéfinissable impression de fatalité, la concrétisation de ces récents changements brutaux dans mon organisme.
—   Non… Non, il faut que j’aille chez moi, m’agité-je en rangeant mon portable.
Accompagnée de Lorena, je traverse Rome en bus, ignorant désormais le musée à ciel ouvert que constitue ma ville. Cette cité de pierres, bondée de touristes, conservant pourtant son aspect authentique, m’émeut de moins en moins, malgré l’adoration que je lui voue. L’habitude, sans doute. J’y ai mis les pieds à un âge trop précoce pour m’en émerveiller. Dans mon esprit, les incessantes conspirations de ma copine contre mon ex-petit ami se confondent dans le brouhaha ambiant, sans parvenir à capter mon attention. Nous débarquons sur le boulevard de Trastevere, et mes baskets martèlent les pavés à toute allure. Mon amie me talonne, me prie de ralentir le pas. J’en suis incapable. Mon inquiétude engendre sa panique. Mon cœur s’envole dans une symphonie de percussions acharnées jusqu’à ce qu’enfin, j’atteigne la porte de la maison.
Mes doigts tremblent en cherchant la bonne clé.
—   Ça ne va pas. Ça ne va pas. Ça ne va pas…
Comme mes pensées franchissent mes lèvres, Lorena, à bout de souffle, m’arrache le trousseau des mains et s’occupe d’ouvrir à ma place.
—   Tu me fais peur, Cérès, murmure-t-elle avant de me laisser entrer.
—   J’ai un mauvais pressentiment.
Elle hoche la tête avant de pénétrer chez moi.
La maison est spacieuse, digne du statut des chercheurs émérites Angela et Aldo Vitello. Couple aussi soudé dans la vie que dans leur travail. Ma mère étant stérile, elle m’a prise sous son aile dans d’obscures conditions. J’entamais déjà ma septième année, toutefois, l’amour dont elle m’a abreuvée, la façon dont elle a choyé son unique enfant ont su gommer les souvenirs antérieurs de ma mémoire.
Mon amie et moi traversons le vaste vestibule en direction du salon.
—   Mamma ? Papà ? appelé-je, des trémolos plein la voix.
Son écho me paraît différent, aujourd’hui, comme si l’atmosphère était saturée, lourde et oppressante. Dès l’instant où je foule le sol du living, mes parents se lèvent de concert. Une expression affolée transforme leur visage blême, tandis que ma mère efface de sa manche les dernières traces de ses larmes.
Qu’est-il arrivé ?
Ma bouche s’ouvre pour les interroger, quand une silhouette de dos s

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