Un noël New-Yorkais
142 pages
Français

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Un noël New-Yorkais , livre ebook

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Description

Caleb, un artiste de Broadway, s’apprête à passer un Noël en célibataire, lorsqu’un accident lui fait rencontrer Damon, un pompier de New York. Entre eux, le courant passe et Caleb n’a qu’une envie : revoir son beau pompier, pour que cette année, son Noël soit un peu plus magique !


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 décembre 2021
Nombre de lectures 12
EAN13 9782382282274
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0026€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Un noël New-Yorkais
Copyright de l’édition © 2021 Juno Publishing
© 2021 Charlie Dark
Relecture et correction par MP, DD(L)NA, Miss Relect Addict
 
Conception graphique : © Francessca Webster pour Francessca's PR & Design
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38228-227-4
Première édition : décembre 2021
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Épilogue
Épilogue bis
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Let it Snow, Let it Snow, Let it Snow !
Je dédicace cette histoire à ceux et celles qui comment moi aiment Noël, l’Amour, new-yorkais, mais aussi les Comédies Musicales.
Je vous souhaite une délicieuse lecture, avec une tasse bien chaude, un joli plaid et une belle ambiance festive.
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Merci à toutes les personnes qui se sont impliquées dans mon histoire, qui m’ont encouragée durant l’écriture et qui m’ont fait rire avec leurs propositions.
Merci à Juno et la famille qui s’y trouve, parce que travailler avec vous est un réel bonheur et que je me sens véritablement chez moi avec vous.
Merci Alex pour tes bons mots, merci, Coco pour ton oreille attentive, merci Christelle pour les bons endroits à NYC, merci Manon parce que de l’autre côté du monde tu es là pour moi, merci JS et JL, parce que je ne peux pas clôturer un livre MM sans penser à vous qui m’inspirez si fort et merci à ma Muse.
 
Un noël
New-Yorkais
 
 
 
 

 
 
 
Charlie Dark
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Les rues de New York grouillent d’une activité singulière à l’approche des fêtes. Une sorte d’effervescence consumériste qui oblige les commençants à remplir leurs vitrines d’or, de rouge, de sapins en plastique et de lutins animés. Gamin, j’étais fasciné par les guirlandes, les gâteaux, les chansons, mais en grandissant, je me suis aperçu que derrière cette « magie », en réalité ce sont des parents qui achètent des cadeaux, de la nourriture pour remplir trois congélateurs et des décorations qui prennent la poussière onze mois sur douze dans le grenier. La magie de Noël, c’est avant tout l’enfance qui l’habille. Et on garde de ces Noël-là une douce nostalgie qui nous remplit le cœur et l’âme. J’ai beau essayer, chaque année, de retrouver cette saveur-là, malheureusement je sais qu’elle est perdue. Qu’importe, New York pendant les fêtes est belle, elle scintille, elle brille, elle vibre !
Avant d’aller bosser, je m’arrête sur Times Square. Je regarde les passants, les touristes, les travailleurs circuler sur cette grande place où se trouve l’escalier rouge qui cache la billetterie de Broadway.
Je peux faire le décompte mental avant de fêter Noël. Dans moins d’une semaine, je célébrerai cette fête, enfermé dans mon petit appartement du Bronx, en compagnie de mes amis et en célibataire. Quand on est comme moi, avec un choix de carrière tel que le mien, on se construit une nouvelle famille avec les gens de son milieu. Rentrer chez mes parents pour Noël serait stupide, ils vivent en Arizona, alors, autant dire qu’on ne se voit pas souvent ! Les Noëls de mon enfance n’avaient jamais de neige, mais depuis que je vis ici, je suis enchanté par ce manteau blanc qui recouvre la grisaille du paysage. L’année dernière, une tempête de glace venue du Nord avait même paralysé la Grosse Pomme, tout était coupé, et voir aux infos New York paralysé avait été impressionnant.
Le nez enfoui dans mon épaisse écharpe, je regarde une dernière fois les lumières vives de cette fin d’après-midi. Je marche rapidement pour gagner mon lieu de travail, le prestigieux théâtre de la 46 e  : Richard Rodgers. À cette heure-ci, personne n’est devant le bâtiment en pierre blanche pour faire la queue. Le spectacle ne commence qu’à sept heures du soir et même si la billetterie est déjà ouverte, seule une famille de touristes s’y rend pour connaître les prix.
Je longe le bâtiment et prends la porte des artistes en tapant un code sur le pavé numérique à l’extérieur. Une fois la porte passée, je suis accueilli à la fois par l’odeur caractéristique du lieu, mais également par sa température bien plus clémente que dehors. J’essuie mes boots sur l’épais paillasson, me débarrassant de la neige fondue qui a envahi les rues. J’ôte mon bonnet secouant mes cheveux d’une main, puis j’avance dans le couloir étroit qui mène aux coulisses. De là je peux voir la salle de spectacle, encore plongée dans le noir, la scène est vide, seul, trône au milieu, la lampe rouge qui garde les lieux lorsque personne n’est présent. J’aime cette tradition, elle donne une âme à la salle. Je ne m’attarde pas ici et je monte directement à l’étage, là où sont les loges des artistes, mais également la petite salle de danse qui nous sert pour nos échauffements. Je me dirige jusqu’à ma loge, que je partage avec quatre autres danseurs. Retirant mes habits, je suspends ma grosse veste à la patère, je me change pour enfiler une tenue confortable, j’attrape mes écouteurs et mon portable et avant que je ne croise qui que ce soit, je vais à la salle de répétition. C’est tout petit, à peine plus grand que mon appartement, mais ça me convient. Il y a trois murs avec de hauts miroirs fixés, des barres de danse, un parquet souple et une grosse sono. Pour ne pas déranger les techniciens que j’ai entendu discuter, je me contente de mettre ma musique sur mon téléphone. Je m’allonge sur le sol en bois. Je respire cette odeur qui est un mélange de parquets, de sueur et de travail acharné. Tout en écoutant le rythme de la chanson qui a été sélectionnée au hasard par mon application j’échauffe mon corps. J’étire mes muscles, je réveille ma souplesse, et mon énergie.
Être danseur professionnel n’a rien de glamour, car sous les paillettes que l’on porte sur scène, c’est surtout beaucoup de petites blessures au quotidien.
—  Eh ! s’exclame Tina, une des chanteuses du show en rentrant dans la salle. Je croyais que je serais seule, ajoute-t-elle avec un sourire amical.
Tout en poursuivant mon grand écart latéral, je lui fais signe de venir à moi, et elle m’embrasse la joue. Son parfum mentholé m’indique qu’elle vient de prendre un chewing-gum, Tina essaie d’arrêter de fumer et je crois qu’elle a tenté à peu près toutes les techniques ! Elle s’est même ruinée en hypnotiseur, mais ça n’a rien donné.
—  Tu as besoin de la salle ? lui demandé-je tandis que je travaille les muscles de mes cuisses.
—  Je voulais m’échauffer la voix, dit-elle en désignant le piano qui traîne dans le coin de la salle. Mais si ça ne te gêne pas d’entendre mes vocalises, tu peux rester, dit-elle avec ce même sourire qui lui a valu une nomination au Tony Awards l’année précédente.
Tina n’est pas seulement une membre importante de la troupe, elle est aussi une amie très proche.
—  Vas-y, j’adore t’écouter, dis-je avec sincérité.
Parce que, être le témoin des prouesses vocales de Tina Ling, c’est un privilège qui coûte quatre-vingts dollars la place !
Tina s’installe derrière le piano droit et je ne la vois plus qu’à travers son reflet dans l’angle du mur. Alors qu’elle commence à travailler ses gammes montantes et descendantes, je coupe ma musique et poursuivis mon échauffement. Tina possède une voix de malade, elle a quatre octaves à son actif et son jeu de scène est époustouflant, pourtant, c’est une fille simple. Dès qu’elle quitte la scène, elle est juste Tina, la petite dernière d’une famille de cinq enfants, timide, douce, souriante. C’est une des choses qui me fait aimer mon travail et qui m’aide à garder le cap lorsque je suis en plein doute existentiel : le théâtre, c’est une famille. Personne n’est au-dessus des autres, on se soutient tous, du chef d’orchestre à la couturière. On s’épaule les uns les autres, on s’aide. Bien sûr, parfois il y a des rivalités, ce serait absurde de le nier, pourtant… je n’échangerais pas mon job pour un travail de bureau, jamais, plutôt mourir !
Peu à peu, les autres membres de la troupe arrivent. C’est un plaisir de se retrouver. Nous avons joué le spectacle plus de trois cents fois, pourtant, nous sommes toujours aussi impatients de monter sur scène, de faire découvrir cette histoire au public. Certes, je ne trouve plus la

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