Comparaison plurielle : formation et développement
222 pages
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Comparaison plurielle : formation et développement , livre ebook

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Description

Comparaison plurielle : formation et développement est au carrefour de plusieurs continents. Son but est d'offrir à celles et ceux qui sont concernés par les questions vives de société un espace de découverte, d'échanges et d'informations, de mise en regard des expériences et des analyses porteuses de formation du jugement critique. Lieu de débats fondés sur des expériences tant pédagogiques que scientifiques, elle offre l'opportunité d'aller plus avant sur le chemin de la réflexion avec des membres de la communauté universitaire et scientifique soucieux de contribuer au progrès de la connaissance dans une perspective de comparaison plurielle tant en France qu'à l'étranger, et avec lesquels des liens durables ont été tissés au sein de différents réseaux thématiques. L'ambition des fondateurs de la revue est que les apports de ses contributeurs permettent non seulement de rendre compte de travaux à caractère scientifique, mais aussi d'études et de recherches empreintes, pour certaines d'entre elles, d'histoires personnelles, invitant ainsi le lecteur à un cheminement biographique réflexif internationalisé. L'intention est d'afficher un esprit d'ouverture intégrant confrontation des idées et incitation à la rencontre entre auteurs à l'aune de différentes orientations de recherche et à partir de divers lieux d'expérimentation, favorisant ainsi la formalisation, au moins en partie, de fondements théoriques et conceptuels. Ce second numéro de Comparaison plurielle est consacré à des questionnements relatifs à des phénomènes de mobilité et de migration. La mobilité des populations est le plus souvent appréhendée soit en tant que phénomène que l'on s'efforce de comprendre, soit en tant que contexte de développement des phénomènes qui y sont liés, la notion de mobilité étant relative à des situations ancrées dans des territoires et des modes de vie. Aussi, la migration internationale apparaît-elle sous les traits d'un phénomène humain de déplacement, de mouvement, de fuite ou d'avancement, qui traduit une dynamique empreinte de variations et de renversements de tendances en fonction des événements avec lesquels elle est aux prises, au croisement du social, du démographique, du politique et de l'économique. Mobilité et migration peuvent donc avoir à voir l'une avec l'autre, sans qu'il doive pour autant y avoir un quelconque systématisme, révélant, au-delà de la signification des mots, la complexité de leurs usages, parfois différents et parfois complémentaires. Ce sont là autant d'éclairages et de situations que les auteur(e) s de ce second numéro de la revue Comparaison plurielle : formation et développement s'efforcent de mettre en exergue à l'aune d'articles articulés autour de trois axes thématiques : « Mobilité et migration, un entre-deux ? », « Mobilité et migration à l'épreuve de la formation et du développement », « Mobilité et migration au risque du désenchantement ». Ces questionnements prennent un relief particulier dans la mesure où ils sont inscrits dans des contextes culturels et référés à des territoires et à des continents où les contrastes sont si forts qu'ils convoquent une mise en perspective anthropologique.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2017
Nombre de lectures 1
EAN13 9782342155488
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Comparaison plurielle : formation et développement
sous la direction de Pascal Lafont et Marcel Pariat
Connaissances & Savoirs

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Connaissances & Savoirs
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Comparaison plurielle : formation et développement
 
 
Fondateurs
Pascal LAFONT & Marcel PARIAT
 
Comité de rédaction
Pascal Lafont, Marcel Pariat, Sandrine Deulceux, Letitia Trifanescu, Boujemaa Allali, Véronique Hollinger, Camilo Madariaga, José Gonzalez Monteagudo, Ivana Padoan.
 
Comité de lecture
Marcel Pariat, Pascal Lafont, Carmen Cavaco, Cesar Moreno, Luz Estela Correa, Danielle Laport, Christine Delory Monberger, Cathal de Paor, Gabriela Motoï, Véronique Hollinger, Jacky Lumarque, Christine Fontanini.
 
Comité scientifique
Carmen Cavaco (Université de Lisbonne – Portugal) , Christine Delory-Momberger (Université Paris 13 – France) , Cédric Frétigné (Université Paris Est Créteil – UPEC – France) , Pascal Lafont (UPEC – France) , Danielle Laport (UPEC – France) , Marcel Pariat (UPEC – France) , Richard Wittorski (Université de Haute Normandie – France), Grazyna Prawelska-Skrzypek (Université de Cracovie – Pologne), Ivana Padoan (Université de Venise – Italie), Julietta Gwalker (Université Autonoma de Yucatan – Mexique), José Luis Ramos (Université Del Norte – Uninorte Barranquilla – Colombie), Jorge Palacio (Uninorte Barranquilla – Colombie), Camilo Madriaga (Uninorte Barranquilla – Colombie), José Montéagudo (Université de Séville – Espagne), Jacky Lumarque (Université Quisqueya – Haïti), Liette Goyer (Université Laval – Québec – Canada), Lucie Héon (Université Laval – Québec – Canada), Cathal de Paor (Université de Lemerick – Irlande), Dominique Groux (Université des Antilles et Association Française d’Éducation Comparée – AFDECE – France), Jean Foucart (Université de Louvain – Belgique), Rodrigo Matos (Université Fédérale de Bailla – Brésil), Carlos Delval (Université de la Frontera – Temuco – Chili), Juan Manuel Castillanos (Université de Caldas – Manizalès – Colombie), Cesar Moreno (Université de Caldas – Manizalès – Colombie), Jérôme Eneau (Université de Rennes 2 – France), Rémi Hess (Université Paris 8 – France), Richard Etienne (Université Montpellier 3 – France), Christine Fontanini (Université de Lorraine – France), Gabriela Motoï (Université de Craiova – Roumanie), Thérèse Pérez-Roux (Université de Montpellier 3 – France), Jean-Marie Barbier (Conservatioire National des Arts et Métiers – CNAM – Chaire Unesco – Paris – France), Etienne Bourgeois (Université de Genève – Suisse), Eric Hernandez (Université de La Havane – Cuba), Annette Insanally (Université West Indies – Jamaïque), Salvador Zermeño Méndez (université de Léon – Mexique), Louise Poirier (Université de Montréal – Québec – Canada), François Pierre Enocque (Université de la Région des Cayes – Haïti), Gordon Ade-Ojo (Université de Greenwich – Grande-Bretagne), Luz Estela Correa (Université Antioquia – Medellin – Colombie), Carmen Diaz (Université Catholique du Pérou – Lima), Emile Tanawa (Association Universitaire de la Francophonie – AUF – France), Mu-Kien Sang (Pontificiat Universidad Madre y Maestra – PUCAMMA – Institut d’Etudes caribéennes – République dominicaine), Carlos José Alba Vega (Colegio de México – Mexique), Raimundo Abello (Université Uninorte – Barranquilla – Colombie), Marianela denegri (Université La Frontera – Temuco – Chili), Brigitte marin (Ecole Supérieure de l’Éducation – ESPE – UPEC – France), Gilles Lelcerc (Université de Lille 1 – France), Nassira Hedjerassi (Université de Champagne Ardennes – Reims – France), Jean-François Marcel (Université Jean-Jaurès – Toulouse – France), Pascal Galvani (Université du Québec – Rimousky – Canada), Nadine Bernhard ( chaire de recherche pédagogique internationale de la Humboldt Universität à Berlin), Alex Guilherme (Université Pontificiale Catholique de Rio grande do Sul – Porto Alegre – Brésil).
Editorial. Pascal Lafont et Marcel Pariat
« Comparaison Plurielle : Formation et développement » : une inscription dans la durée !
Le second numéro de cette revue s’inscrit dans la ligne correspondant au défi que nous nous sommes lancés en tant qu’enseignants et chercheurs en sciences de l’éducation de la Faculté de sciences de l’éducation et sciences sociales et du Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche sur les Transformations des Pratiques Éducatives et des Pratiques sociales – LIRTES – Equipe d’accueil 7313 – de l’Université Paris Est Créteil (UPEC), mais aussi fondateurs du Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) sur l’Expérience, la Recherche, la Formation et le Développement. Membres du réseau international REDFORD (Réseau Éducation Formation Développement), dont la création remonte désormais à plus de vingt ans, de publier régulièrement une revue correspondant aux exigences que l’internationalisation de la formation et de la recherche imposent, tout en nous inscrivant dans une dynamique collective, empreinte d’objectifs pédagogiques et scientifiques de qualité.
 
La finalité et l’originalité de la revue «  Comparaison Plurielle  : Formation et Développement » résident non seulement dans un investissement thématique relatif à l’Expérience, la Recherche, la Formation et le Développement dans le champ des sciences de l’éducation et des sciences humaines et sociales, mais également dans la rencontre entre enseignants et chercheurs d’organisations et d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche d’Europe, d’Amérique Latine, Centrale, de la Caraïbe, du Canada, et d’Afrique. Elle est pensée comme un espace d’échanges et de débats fondés sur des expériences tant pédagogiques que scientifiques, qui offre l’opportunité d’aller plus avant sur le chemin de la réflexion avec des membres de la communauté universitaire et scientifique soucieux de contribuer au progrès de la connaissance dans une optique de comparaison plurielle tant en France qu’à l’étranger, et avec lesquels des liens durables ont été tissés au sein de différents réseaux thématiques.
 
Pour mémoire, il convient de rappeller que trois stratégies comparatives ont été évoquées par M. Maurice 1  : l’approche fonctionnaliste ou « cross national », particulièrement féconde dans les années 1950 et 1960, surtout en territoire anglo-saxon, l’approche culturaliste ou « cross cultural », et l’approche sociétale ou « inter nationale » qui s’efforce d’identifier des « cohérences nationales », permettant ainsi de mettre en exergue les ressemblances autant que les différences dans la mise en œuvre de tout dispositif ou action afin de rendre compte à la fois de tendances universelles et de la persistance de spécificités. Cette dernière stratégie apparaît la plus en phase avec nos objectifs lors de la création de cette nouvelle revue. Pour autant, il ne saurait être question de faire l’économie de la prise en compte de configurations sociétales, telles celles mobilisées par M. Lallement et J. Spurk 2 dans le champ du travail, de la formation et de l’éducation qui intègrent la dimension de l’interdépendance des acteurs et des institutions propres à des réalités territoriales tout en prenant appui sur la lecture de l’articulation entre les niveaux micro et macro de la société. Enfin, selon Nathalie Mons 3 , deux conceptions de la comparaison internationale des systèmes éducatifs coexistent :
- L’une dite « particulariste » qui se focalise sur l’étude des traits originaux de chacun des systèmes éducatifs et dégage des singularités des différents systèmes éducatifs reposant sur des données essentiellement qualitatives, utilise la comparaison pour saisir le caractère national et unique des organisations scolaires ; chaque critère est étudié en détail et les spécificités de chacun sont mises en évidence.
- L’autre « positiviste » de type universaliste qui vise à déterminer des relations invariantes et à mobiliser des lois générales en mettant en avant des régularités et des invariants dans le temps et dans l’espace reposant sur des données essentiellement quantitatives, qui transcendent les frontières ; celui-ci utilise la comparaison dans un but de généralisation.
 
Force est de constater que dans l’approche comparée des sociétés, « coexistent une discontinuité et une continuité fondée sur la comparabilité des totalités que constitue chaque ensemble sociétal particulier » 4 , rendant ainsi peu probable une stricte comparaison terme à terme. Mais, ce qui produit de la non-comparabilité convoque pour autant de possibles objets d’analyse. La mise en œuvre d’un dispositif, ou d’une action, est par exemple tout autant sollicitée par les individus au niveau local que par les institutions au niveau global, montrant ainsi que le pays ou la nation ne sont que des contextes locaux dans lesquels s’insèrent les phénomènes étudiés, le contexte national restant dans ce cas tout à fait hétérogène par rapport à ces phénomènes. Aussi, les phénomènes étudiés sont-ils supposés être fortement influencés par la culture nationale au point de « provoquer des discontinuités fortes, lorsqu’ils sont comparés d’un pays à l’autre, du fait de leur spécificité ou identité culturelles » 5 .
 
L’intérêt de l’approche sociétale consiste à mettre en regard autant les caractères universalistes sur les particularismes, tout en faisant apparaître la référence à des « questions de représentations, de sens, de valeurs ancrées dans l’histoire personnelle des individus » 6 et en s’inscrivant dans un processus de reconnaissance, identitaire ou autre, que ceux des institutions impliquées di

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