Voies des villes - voix des villes
244 pages
Français

Voies des villes - voix des villes , livre ebook

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244 pages
Français

Description

L'objectif de cet ouvrage est de conduire une réflexion par rapport à l'organisation sociale de l'espace urbain en situation de contact de différents codes symboliques. Il s'agit de préciser dans quelle mesure la diversité est issue des mouvements migratoires globalisés, et en quoi les phénomènes de contact représentent un contrecoup postcolonial.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 mars 2014
Nombre de lectures 3
EAN13 9782336339986
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Frank JABLONKA (Éd.)
Voies des villes – voix des villes Dimensions postcoloniales
Voies des villes – voix des villes.
Dimensions postcoloniales
Frank Jablonka (Éd.)
Voies des villes – voix des villes.
Dimensions postcoloniales
N° 8 – 2013Carnets d'Atelier de Sociolinguistique
UPJV  LESCLaP (CERCLLEA 4283)
CARNETSD’ATELIERDESOCIOLINGUISTIQUE[Nouvelle série]LesCARNETS DATELIERS DE SOCIOLINGUISTIQUE (CAS) sont une revue de sciences du langage copubliée par le laboratoireLinguistique Et Sociolinguistique : Contacts, Lexique, Appropriations, Politiques(LESCLAPCERCLL) de l’Université de Picardie Jules Verne et des éditions L’Harmattan. Les volumes imprimés sur papier sont accessibles gratuitement en version numérique après un délai commercial de deux ans. À l’origine, lesCAS– fondés en 2007 par JeanMichel Éloy et Isabelle Pierozak – avaient pour objectif de publier les réflexions menées dans le cadre des Ateliers du LESCLAP. Rapidement, la formule a permis de s’ouvrir aux travaux extérieurs à ceux du laboratoire amiénois. Dans sa nouvelle série, lesCASont choisi de pousser plus avant leur originalité dans le champ scientifique des sciences du langage. Devenus périodiques (à raison de deux livraisons par an, plus d’éventuels numéros horssérie) et jouant sur la double publication électronique et papier, lesCarnets ont désormais pour vocation prioritaire de publier les textes issus de colloques, d’ateliers et de journées d’études (ciaprès appelés « colloques ») à thématique au moins partiellement sociolinguistique, à commencer par ceux organisés par le LESCLAPCERCLL. LesCASaussi publient occasionnellement des textes hors thématiques dans une rubriquevariaque des ainsi comptes rendus d’ouvrages scientifiques. Tous les articles, y compris ceux écrits dans une langue autre que le français, doivent être accompagnés d’un résumé en français. I. Fonctionnement desCAS LesCASfinancés par le LESCLAPCERCLL et par les organisateurs du sont colloque. Concernant la sélection des articles, il existe plusieurs formules en fonction des situations : 1) Si le colloque est organisé par le LESCLAPCERCLL, le comité de lecture desCAS2) Si le colloqueest chargé de la sélection et de l’évaluation des textes. est organisé par une autre équipe et s’il dispose d’un comité scientifique, les textes soumis sont évalués conjointement par ce dernier et par le comité de lecture desCAS. 3) Si le colloque est organisé par une autre équipe et s’il ne dispose pas d’un comité scientifique, les textes soumis sont évalués par le comité de lecture desCAS. La soumission d’un article et son évaluation sont anonymes. Le comité de lecture desCASlargement ouvert audelà de la sociolinguistique. Les est CAS ont un comité éditorial dont les membres font partie du comité de lecture. Le comité éditorial a pour mission de coordonner la publication du volume, de l’appel à soumission à la publication finale (papier/en ligne). Il coordonne la phase d’évaluation des textes.
II. Politique éditoriale desCAS: linguistique ou sociolinguistique ? LesCarnetsse situent dans le champ élargi de ce qu’on appelle les sciences du langage. Nous considérons qu’il n’y a pas d’approche scientifique dans ce domaine sans une prise en compte multidimensionnelle ou multimodale des complexités langagières et linguistiques. Aussi, nous nous contenterons ici d’affirmer que s’il y a, au sein de la communauté des sociolinguistes, de nombreuses convergences, il y a aussi de multiples spécificités et des débats épistémologiques qui poussent les uns vers des questions linguistiques et les autres vers des considérations sociologiques. Le but desCAS n’est pas de fournir une redéfinition (forcément impossible parce qu’excessivement nivelante) dela sociolinguistique, mais d’ouvrir la porte aux débats d’idées, de méthodes et de postures épistémologiques et de donner un espace de publication et de visibilité à ces débats lorsqu’ils ont eu lieu dans des colloques, des journées d’étude, des rassemblements de jeunes chercheurs, des séminaires doctoraux, etc. Quant aux thématiques, lesCAS souhaitent en particulier contribuer au développement de problématiques contemporaines, telles que :  les constructions multidimensionnelles, complexes et transdisciplinaires des phénomènes langagiers, perceptibles entre autres dans les notions de contacts des langues, de pratiques, de représentations, de diversité, de variation, etc.  les questions liées aux positionnements du chercheur : réflexivité, épistémologie, contextualisation, historicité… Directeurs de la publication :J.M. Éloy et G. Forlot (U. Picardie Jules Verne) Comité éditorial :V. Bisconti, J.M. Éloy, G. Forlot, F. Jablonka, F. Martin, C. Mathieu, P. Prescod, C. Rey, Ph. Reynés, J.M. Robert (U. Picardie Jules Verne)Comité de lecture :N. Auger (U. Montpellier III), C. Canut (U. Paris V), P. Cappeau (U. Poitiers), C. Cuet (U. Nantes), V. Castellotti (U. Tours), F. Dervin (U. Helsinki, FIN), A. Duchêne (U. Fribourg, SUI), J. Erfurt (U. Goethe, Francfort, ALL), V. Feussi (U. Tours), V. Fillol (U. NouvelleCalédonie), M. GasquetCyrus (U. Provence), D. Hall (U. Newcastle, GB), P. Hambye (U. Louvain, BEL), C. JacquetPfau (Collège de France), M. Jones (U. Cambridge, GB), N. Labrie (U. Toronto, CAN), P. Lambert (IFÉ, ENS Lyon), F. Leconte (U. Rouen), E. Lee (U. Nationale de Pusan, COR), J.L. Léonard (U. Paris III), A. Mabrour (U. El Jadida, MAR), M. McLaughlin (U. Ottawa, CAN), L. Messaoudi (U. Ibn Tofaïl, Kénitra, MAR), D. Moore (U. Simon Fraser, Vancouver, CAN), C. Moïse (U. Grenoble III), P. Ottavi (U. Corse), J. Pruvost (U. CergyPontoise), M. Rispail (U. St Etienne), D. de Robillard (U. Tours), J. Verdegal (U. Jaume I, Castelló de la Plana, ESP), C. Trimaille (U. Grenoble III), ainsi que les membres du comité éditorial. Contact et soumission des manuscrits :  Articles (saufvaria) :jeanmichel.eloy@upicardie.fr &gilles.forlot@u picardie.fr Articles de la rubriquevaria:valentina.bisconti@upicardie.fr Comptes rendus et recensions d’ouvrages :cecile.mathieu@upicardie.fr
Adresse postaleUniversité de Picardie Jules Verne RevueCarnets d’Ateliers de SociolinguistiqueLESCLAP – UFR Lettres Chemin du Thil 80025 Amiens Comité de lecture du présent volume :  Frank Jablonka (U. Picardie Jules Verne) – coordination et  responsabilité scientifique  Denis Blot (U. Picardie Jules Verne)  Jean Copans (U. Paris V & EHESS)  JeanMichel Éloy (U. Picardie Jules Verne)  Gilles Forlot (U. Picardie Jules Verne)  Bertrand Masquelier (U. Picardie Jules Verne & LACITO  UMR 7107 CNRS)  Cécile Mathieu (U. Picardie Jules Verne)  Christophe Rey (U. Picardie Jules Verne)  Philippe Reynés (U. Picardie Jules Verne) *** Cette publication beneficie de l'aide de l'Universite de Picardie Jules Verne (Amiens).
Introduction : Voies des villes – voix des villes. Dimensions postcoloniales Frank Jablonka Université de Picardie Jules Verne, LESCLAP Le présent volume rassemble les contributions écrites au Colloque international homonyme qui a été organisé par le LESCLAP conjointement avec l’équipe HABITER à Amiens les 12 et 13 janvier 2012. Au centre de la thématique de ce colloque interdisciplinaire était la diversité sociocultu relle et linguistique en milieu urbain, en France et hors de France. Si nous nous intéressons aux dimensions postcoloniales, cette orientation concerne tant les anciennes colonies (plus protectorats) et les actuelles collectivités d’outremer que les métropoles des pays dits développés, c’estàdire les anciennes puissances coloniales et protectorales, ainsi que les interactions entre cellesci, notamment par voie migratoire dont le facteur urbain est prépondérant. Si l’une des visées du colloque était les Études postcolo niales, nous étions d’emblée conscients du caractère quelque peu provoca teur de ce choix. Car contrairement au monde anglosaxon, où les Études postcoloniales se sont constituées en paradigme de recherche transdisci plinaire de plus longue date, elles rencontrent le dédain de certains auteurs français, comme de Bayart (2010) qui les stigmatise avec l’étiquette du « carnavalesque ». Il est cependant aisé de réfuter ce verdict en soulignant la dimension subversive contrôlée qui est à l’origine du carnaval, puisqu’il revient à un renversement mythicosymbolique de l’ordre social (cf. Krem nitz, 1990 : 59). Les résistances académiques que rencontrent les Études postcoloniales en France, plus particulièrement en Sciences du langage, apparaissent plutôt comme le réflexe du jacobinisme linguistique, qui maintient l’idéal du monolinguisme en langue standard dans l’imaginaire ethnolinguistique français :
1 Carnets d’Atelier de Sociolinguistique 2013 n° 8
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