Enseigner : une aventure
311 pages
Français

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Enseigner : une aventure , livre ebook

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Description

Professeur de sciences naturelles, aujourd'hui retraité, l'auteur de cet ouvrage explique comment il enseignait sa discipline. Il évoque tout ce qui gravite autour de la fonction enseignante (administration, élèves, collègues, examens et concours...). André Darchis communique les joies immenses qu'il a connues dans ce métier, mais aussi les moments difficiles qui ont émaillé sa vie d'enseignant, période longue d'une cinquantaine d'années.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 novembre 2008
Nombre de lectures 268
EAN13 9782336260396
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

© L’Harmattan, 2008
5-7, rue de l’Ecole polytechnique; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296065635
EAN : 9782296065635
Sommaire
Page de Copyright Page de titre Dedicace PREFACE AVANT-PROPOS PREMIERE PARTIE - Le Noviciat
PREMIÈRE PÉRIODE AU LYCÉE DU PUY - L’installation Premiers contacts INTERMÈDE MILITAIRE SECONDE ET DERNIÈRE PÉRIODE AU LYCÉE DU PUY
SECONDE PARTIE - CHAMBÉRY 1955 – 1959 Je m’améliore, je crois….
QUELQUES PRÉCISIONS PRÉLIMINAIRES PREMIERS CONTACTS AVEC LES MATH. ELEM. UNE INSPECTION GENERALE EN CLASSE DE SCIENCES EXPERIMENTALES . DES NATURALISTES : LES 1ères M1. UN REMPLACEMENT DIFFICILE DEUX PHENOMENES DERNIERE SORTIE AU SQUARE DU VERNEY SOLENNITE ET FARCE AU COURS DE LA DISTRIBUTION DES PRIX
TROISIEME PARTIE - LE LYCEE JEAN-BAPTISTE SAY 1959 – 1960
UN MAUVAIS SOUVENIR : LA CLASSE DE MATH-ELEM
QUATRIEME PARTIE - LE LYCÉE HENRI-IV 1960 – 1962
LE PROVISEUR : UN GRAND MONSIEUR, DOUBLÉ D’UN INQUISITEUR TENACE LES ÉLÈVES DEUX INSPECTIONS BIEN DIFFERENTES.
CINQUIEME PARTIE - LE LYCEE FRANÇOIS I ER 1962 – 1963
QUELQUES PRECISIONS PRELIMINAIRES UNE GRANDE NOUVEAUTE : L’EXCURSION CHAMBERIENNE
SIXIEME PARTIE - LE LYCEE SAINT-LOUIS 1963 – 2005
UN LONG PREAMBULE LA CLASSE DE VETO 1964 – 1968 UNE ANNEE BIEN DIFFICILE 1969 – 1970 LES ANNEES MARCEL C. 1971 – 1995 CHAMBERY - PARADIS DES EXCURSIONS GEOLOGICO-BOTANIQUES. IL FALLAIT BIEN QUE CELA FINISSE, JUIN 1995.
SEPTIEME PARTIE - Après… 1995 - 2006
EN MATERNELLE. « L’ECOLE AUJOURD’HUI » « LIRE ET FAIRE LIRE ». 2001 – 2006 - L’école élémentaire Maurice Chevalier.
ÉPILOGUE - C’ est fini Remerciements Glossaire
Enseigner : une aventure

André Darchis
A TOUS MES ELEVES
PREFACE
Enseigner.
Depuis l’aube de l’humanité sans doute, l’être humain a voulu transmettre son savoir à ses descendants et cette préoccupation a pris de plus en plus d’importance au fur et à mesure que notre civilisation s’est développée. Elle a aussi changé de nature puisque à la transmission des connaissances on demande parfois aux enseignants d’aujourd’hui de suppléer aux parents dans la formation des futurs citoyens.
Chacun d’entre nous peut être, un jour ou l’autre, amené à faire connaître aux jeunes de son entourage une partie de son savoir, mais il est une catégorie de personnes qui font de cela leur activité professionnelle, les enseignants. Et ce désir d’enseigner, cette envie de vivre au milieu d’enfants ou d’adolescents – parfois même de jeunes adultes – apparaît comme une véritable vocation. Et alors le travail de tous les jours devient joie, facteur indéniable de réussite auprès des élèves.
Et si la vocation est très forte on se trouve désemparé quand le moment est venu de cesser son activité. Que faire alors ? Les choix ne manquent pas et il est possible de vraiment démarrer une « deuxième carrière », différente car l’activité a changé et le professeur est devenu un bénévole, mais tout aussi passionnante. Une deuxième carrière qui amène à connaître un autre public, de jeunes enfants de maternelle ou du primaire qui ne manqueront pas de vous surprendre.
C’est cette succession qu’André Darchis nous invite à découvrir. Après un premier ouvrage « Entre Tharonne et Beuvron » où il nous a fait partager les grands moments de son enfance solognote, nous le retrouvons ici à la descente du train, après sa première nomination. Il lui faut maintenant s’installer, dans une ville inconnue, prendre contact avec l’administration du lycée en attendant de se retrouver devant ses premiers élèves et enfin d’être, pour de nombreuses années, un professeur..
Bien sûr sa carrière s’étale sur une grande période – plus de 40 ans. Et beaucoup de choses ont changé pendant ces années. L’occasion nous est donnée de rencontrer des personnages dignes de romans, des professeurs imbus d’eux-mêmes qui dispensent leur cours du haut de leur chaire, sans voir les élèves qui sont devant eux. Ceux-là ne tiendraient pas longtemps dans nos actuels établissements à problèmes et ont certainement disparus. Alors, quand un jeune professeur plein d’ardeur efface les murs de la classe, sans doute bien tristes en ces années cinquante, pour vous parler du monde vivant, pour vous emmener le voir, l’étudier, au bord des ruisseaux, dans les champs ou dans des exploitations agricoles, il ne peut qu’enthousiasmer sa classe et faire progresser tout son petit monde.
Et les relations avec les parents ? Ils sont maintenant très actifs et présents dans les instances scolaires : certaines des mésaventures contées ici seraient sans doute suivies de très véhémentes protestations, à différents niveaux. Car le prestige de professeur, le respect qu’on lui doit ont aussi beaucoup perdu pendant la deuxième moitié du vingtième siècle Mais ici on ne trouvera pas trace des problèmes actuels : c’est un enseignant heureux, respecté, qui entraîne ses élèves dans la découverte de la nature.
Plus tard, quand sera venu le moment du bénévolat, il y aura changement d’activité, de matière mais le contact avec les élèves sera toujours là, toujours bon et la lecture des contes fournira l’occasion de leçons de français, de sciences naturelles aussi qui seront bien profitables à ces jeunes enfants parfois récemment arrivés dans notre pays. Et ce sera la découverte de l’école primaire, d’une école qui réussit à faire vivre ensemble, harmonieusement, des enfants venus d’horizons divers.
L’amour du métier, la maîtrise de sa discipline – avec tout ce que cela comporte pour se tenir au courant – une réelle affection pour ces jeunes dont on est un temps responsable sont des conditions nécessaires pour réussir dans ce métier devenu très difficile, suffisent – elles ? Ce n’est pas sûr.
Apprécions donc ce demi-siècle d’enseignement dans différentes régions de France, à différents niveaux de la scolarité qui nous ramène sur les bancs de l’école, loin des problèmes de notre société actuelle.
Marcel Choquet
AVANT-PROPOS
J’ai écrit puis publié en juin 2005 un livre intitulé
« Entre Tharonne et Beuvron – 1933-1945 – Une jeunesse solognote ».
J’y décrivais ma vie à la campagne alors que j’étais enfant puis préadolescent. Un enfant déboussolé, bousculé, meurtri dans ces temps de pré-guerre, de guerre qui se terminait enfin, sans toutefois trouver dans son achèvement toutes les satisfactions et les joies qu’on en espérait.
En fait j’y faisais quelques entorses à la période que je m’étais imposée.
Dans l’espace, assurément, puisque je quittais Neung-sur-Beuvron, mon village natal, pour effectuer mon entrée à l’internat du collège de Romorantin en 1942. J’y témoignais de mon désarroi face à la cruauté de cette situation nouvelle.
Privé brutalement des miens dans ce lieu sans âme et sans chaleur, livré à des inconnus pour lesquels j’étais incroyablement transparent, je perdais en un instant toute liberté.
La liberté d’errer sur les bords du Beuvron, d’y pêcher, d’y rêver en toute quiétude, par exemple…
Je m’y suis, dans l’immédiat, senti prisonnier. Irrémédiablement séquestré.
Je ne parlerai pas de mon passage dans ce collège où je fis des études banales parce que versé dans la « section moderne* » qui n’était en accord ni avec mes goûts ni avec mes possibilités.
Optant, après ma réussite à la première partie du baccalauréat, pour la classe de « philo-lettres* », je me privais de la possibilité d’effectuer des études supérieures d’ordre scientifique.
N’ayant pratiqué ni latin ni grec dans la section moderne dans laquelle on m’avait inscrit sans me consulter, toute éventualité littéraire était à l’évidence inaccessible.

Or j’avais très tôt manifesté un goût affirmé pour la carrière d’enseignant. Laquelle ? Ce n’était pas très clair dans ma tête. En un moment de mon adolescence je me serais bien vu instituteur. Mais alors pas en France métropolitaine. Enseigner dans le bled algérien ? Pourquoi pas.
Puis cela passa. Le bac de philoso

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