Ailleurs, la vie existe aussi

Alain Boulay

Description

Pour Antomax et son chien Plouf, les journées s’écoulent paisiblement, jusqu’au moment où ils découvrent, au cours d’une promenade, un objet inattendu. En rentrant de l’école, un second événement vient bouleverser le quotidien d’Antomax et perturber ses habitudes. Le garçon et son chien vont-ils réussir à surmonter les surprenantes et difficiles épreuves qui les attendent ?
Une histoire touchante et palpitante, en quatorze chapitres, où les sentiments et les péripéties prédominent. Des rebondissements à toutes les pages transportent le lecteur, jusqu’à la fin de l’histoire. À lire et à relire, sans modération.

Sujets

• Juvenile Nonfiction
• Jeunesse

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 30 avril 2019
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414335534
• Langue: Français

Extrait

Alain Boulay Ailleurs, la vie existe aussi

(La suite)

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Résumé de l’histoire précédente (Ailleurs, la vie existe aussi)

Une nuit, Antomax jeune garçon de dix ans, se lève pour se désaltérer. Lorsqu’il descend l’escalier pour se rendre à la cuisine, il assiste à un événement étrange. Le lendemain, à l’école et partout dans le village, chacun commente une étonnante nouvelle, révélée par les chaînes d’information. Comme à son habitude, Antomax se promène avec son chien Plouf, dans le bois situé derrière sa maison. Quelle n’est pas la surprise d’Antomax, de tomber nez à nez avec une extraterrestre. Cette rencontre avec un être d’une autre planète, venu volontairement chercher des graines de tournesol sur terre, va changer son quotidien. Antomax reprend confiance en lui, et les difficultés scolaires disparaissent. Mais voilà, Antomax ment pour aider Ciléa, cette jeune fille venue d’un autre monde. Les parents d’Antomax ne sont pas dupes, ils découvrent que leur fils cache un lourd secret. Epivan, son père gendarme, surprend son fils dans le bois en train de discuter avec l’extraterrestre. En démasquant cette étrange créature, il prend peur, et tire accidentellement avec son revolver de service, blessant gravement Plouf qui s’est interposé. Alors, Ciléa utilise ses pouvoirs et sauve le chien, en injectant une gelée verdâtre dans la plaie. Puis, elle monte dans son vaisseau, et quitte la terre. Elle emporte avec elle, des graines de tournesol, avec l’espoir, de sauver les habitants de sa planète.

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Chapitre n°1 Une nouvelle vie commence

Aujourd’hui, samedi, c’est le premier jour des vacances scolaires de la Toussaint. Une douce lumière automnale envahit Saint Florandard, jolie et paisible bourgade du centre de la France. Antomax, jeune garçon de dix ans se réveille. Après cette étrange rencontre de la semaine passée, désormais, plus rien ne sera jamais comme avant, songe-t-il en se frottant les yeux. Il s’extirpe rapidement de son lit, se dirige vers la fenêtre de sa chambre, puis ouvre les volets. Il se penche un peu et observe. Son regard scrute le ciel avec insistance et beaucoup d’attention. Pensif, il semble rechercher quelque chose… La tête levée, qu’espère-t-il déceler ? Un geai, au cacardement disgracieux en quête de glands, passant à vive allure au-dessus de la maison ? Un avion très haut dans le ciel, laissant derrière lui une traînée blanchâtre éphémère ? Non, ce n’est pas cela qu’il souhaitait percevoir. À la place de ces événements coutumiers et familiers, Antomax préférerait discerner le retour du vaisseau de Ciléa. Ils avaient

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encore tellement de choses à se dire et à apprendre l’un de l’autre. Après quelques jours sur Terre, elle était repartie, hier vers sa planète, trop précipitamment au goût d’Antomax. De toute manière, elle devait réussir ce qu’elle avait entrepris, sinon les téranusiens risquaient de disparaître. Ce matin, certaines questions lui traversent l’esprit. Ciléa, était-elle parvenue sans encombre sur Téranus ? Les graines de tournesol qu’elle avait emportées, pourraient- elles germer sur sa planète ? Comment allait-il savoir ? D’ailleurs, aurait-il de ses nouvelles, un jour… Mais, autre chose le préoccupe. Cette nuit, Antomax a mal dormi et s’est levé plusieurs fois pour surveiller le comportement de Plouf, son chien blessé. La plupart du temps, celui-ci dormait profondément et son état s’améliorait à chaque fois qu’il lui rendait visite. Il ne gémissait plus et souffrait de moins en moins. Antomax referme la fenêtre et s’empresse de rejoindre son fidèle compagnon sur le palier, en haut de l’escalier, tout proche de la porte de sa chambre. Ce matin, Plouf est allongé dans son panier, et à l’approche d’Antomax, redresse une oreille pour le regarder. Antomax remarque que la vilaine blessure de la veille sur son flanc, a pratiquement disparu. La cicatrisation est en bonne voie et cela le rassure. Aucun traitement ni pansement est nécessaire. La gelée verdâtre appliquée par Ciléa, juste avant son départ, pour cautériser et soigner la plaie, agit efficacement. Antomax constate que Plouf se met sur ses quatre pattes sans trop de difficulté. Après ce qui lui était arrivé, il paraissait plutôt en forme, et comme l’avait prédit Ciléa, un rétablissement rapide se confirmait. Antomax est ravi de voir Plouf dans cet état. Il lui sourit et le caresse avec précaution, mais pas trop près de sa blessure, pour ne pas lui déclencher des douleurs.

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– Je me sens beaucoup mieux, songe Plouf ! – Comme je suis heureux de t’entendre dire cela et de te voir ainsi. Tu vas presque aussi bien qu’avant ta blessure ! exulte Antomax. « Depuis hier, Antomax sait ce que pense son chien. Ainsi, il peut le comprendre et discuter avec lui. Ce fait nouveau, s’est produit peu de temps après le départ de Ciléa pour Téranus. Juste avant de quitter la terre, elle avait chuchoté quelque chose à l’oreille de Plouf. Mais, que lui avait-elle dit pour provoquer ce changement ? » – N’oublie pas conseille Plouf à Antomax, personne ne doit découvrir que tu entends, ce que je pense ! – Oui, c’est vrai ! Cela ne va pas être facile de ne pas converser avec toi, quand quelqu’un d’autre sera avec nous. Je vais essayer de faire attention et de garder le secret, lui répond-il à voix basse. Tout à coup, des bruits de pas marchant dans la chambre voisine font grincer le parquet. La porte s’ouvre. Les parents d’Antomax s’avancent vers eux et les rejoignent pour prendre des nouvelles de Plouf. – Comment va-t-il ce matin ? demande Solane, la maman d’Antomax. – Apparemment, il semble aller de mieux en mieux, il est déjà debout ! constate Epivan, le papa d’Antomax. J’ai eu tellement peur, je ne voulais pas lui faire de mal… – Et moi donc, j’ai eu une de ces trouilles, j’ai bien cru que j’allais mourir dans le bois, en prenant cette balle dans le bidon ! songe Plouf. – Il retrouve sa vitalité, Plouf est déjà presque rétabli, c’est miraculeux ! répond avec enthousiasme Antomax. Tu sais papa, tu n’as pas tiré sur lui volontairement et je ne t’en veux pas. Je comprends que tu aies pu être impressionné et

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effrayé par Ciléa ajoute-t-il. – Descendons dans la cuisine prendre le petit déjeuner ensemble, suggère Solane. Nous allons discuter de ce qui c’est passé hier dans le bois, avant que vous rentriez tous les trois. Comme papy et mamy étaient là, et qu’ils sont restés dîner, nous n’avons pas pu aborder le sujet, devant eux. Il n’était pas nécessaire de les effrayer en parlant d’extraterrestres et d’O.V.N.I. Ensuite, il était l’heure d’aller se coucher et trop tard pour dialoguer sérieusement, explique Solane. Pendant qu’Antomax dévore de la brioche et des tartines grillées, les questions fusent. Solane et Epivan veulent tout savoir et ont besoin d’explications. Comment leur fils a-t-il rencontré Ciléa ? Depuis combien de temps était-elle cachée dans le bois ? Où se trouve Téranus ? Pour quelle raison est-elle venue sur terre ? Pourquoi a-t-elle emporté de l’huile et des graines de tournesol ? Etc, etc. Antomax raconte tout ce qu’il sait concernant cette étrange rencontre avec Ciléa, mais s’excuse aussi, auprès de ses parents, d’avoir caché la vérité et menti. – Je souhaitais seulement l’aider et la protéger pour qu’elle puisse retourner sur sa planète. Et puis, elle semblait tellement sincère… – Nous ne t’en voulons pas. Tu as même été courageux de faire cela pour elle. La prochaine fois confie-toi ! lui conseille Solane. – Ne garde pas tout pour toi ! Nous sommes tes parents et nous avons besoin de savoir lorsque quelque chose d’inhabituel te préoccupe, renchérit Epivan. – Nous devons nous préparer et nous rendre, comme tous les ans, chez le vétérinaire. Nous ne sommes pas en avance et Plouf a rendez-vous dans une heure. Comme tu es

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en vacances, nous parlerons plus tard de l’entretien que nous avons eu hier, avec madame Trubert ton institutrice, précise Solane, en s’adressant à Antomax. – Oh là là le vétérinaire ! Je n’aime pas du tout aller chez lui, ça sent la piqûre de rappel, pense Plouf à moitié endormi. Amusé par la remarque de Plouf, Antomax se retourne et lance discrètement un clin d’œil à son chien.

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