Histoires pour les enfants
110 pages
Français

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Histoires pour les enfants , livre ebook

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Description

La plupart de ces histoires sont issues de spectacles de la troupe de l'association l'Enfance de l'Art sur la commune de Lecci, dans le sud de la Corse entre 2000 et 2011.
Les enfants de cette troupe ont tous joué ou dansé ou encore chanté.
Ils se sont bien amusés à présenter ces spectacles et le plaisir est aujourd’hui immense de pouvoir enfin transmettre et partager avec tous les autres enfants ces très beaux souvenirs. Ce livre rassemble ces belles histoires afin de faire connaître à ceux qui le liront, l'enthousiasme et les talents de ces petits acteurs, danseurs et chanteurs accompagnés de quelques adolescents et adultes de la troupe.
Lire Histoires aux enfants est donc un partage et une belle rencontre...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 mars 2014
Nombre de lectures 4
EAN13 9782332656476
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-65645-2

© Edilivre, 2015
Dédicaces


Coucou, les parents…
La plupart de ces belles histoires ont été jouées en spectacle au sein de l’association L’Enfance de l’Art sur les communes de Lecci, Porto-Vecchio et San-Gavinu-di-Carbini dans le sud de la Corse.
Je dédie donc ce livre à tous ces enfants qui ont participé à ces histoires de 2000 à 2010 et qui reconnaîtront peut-être leur spectacle, mais aussi à tous les enfants qui liront ce livre.
J’adresse une dédicace particulière à Francesca-Maria, Alicia, Anaïs et Nizar, petit garçon du Maroc dont s’est inspirée l’histoire du petit potier.
Théo et sa fleur

Théo, petit garçon de neuf ans, aimait les fleurs et dans le jardin de ses parents, il jouait, entouré de très beaux massifs fleuris.
Dans ce printemps déjà avancé, il aimait regarder les roses le matin encore gorgées de rosée comme si leurs robes empétalés avaient reçu une très légère pluie fine et brillante.
Le soleil les réchauffait doucement et Théo les regardait s’ouvrir à la chaleur car il allait très souvent faire ses devoirs d’école sur la table de céramique du jardin, entouré par ses amies les fleurs.
Sa grand-mère qui s’appelait Adèle lui racontait chaque jour de merveilleuses histoires.
Théo aimait surtout celle du Petit Prince de Saint-Exupéry car le petit garçon de cette histoire parlait avec une fleur.
Il s’imaginait être ce petit prince, disant au revoir à sa fleur préférée avant de partir faire un très long voyage autour de la terre, voyage que sa grand-mère racontait dans tous ses détails. Théo lui posait toutes sortes de questions sur les pays traversés et les gens rencontrés.
Toutes ces races et ses langues si différentes lui faisaient comprendre que la terre était vraiment comme une mère aimant toutes les différences de ses enfants, les aimant pareillement, sans aucune préférence, sachant reconnaître en eux tout ce qu’ils avaient de meilleur.
Par cette histoire que mamie Adèle racontait, Théo devenait plus confiant et la cour de récréation de l’école devenait une grande joie car il aimait partager ses jeux avec tous ses petits camarades, quelle que soit la couleur de leur peau ou quel que soit leur pays d’origine.
Ils écrivirent tous deux un poème :
Tombé du ciel, sorti tout droit de ses rêves,
Il marche dans le petit jour qui se lève.
Prince de l’amitié et prince de l’amour
Pour ne plus être muet, aveugle ou bien sourd.
Tu es le petit prince et tu as la vérité,
Tu parles d’amour quand tu viens me visiter.
Là, au fond de tes yeux et au fond de ton cœur,
Battent à l’unisson les doux instants du bonheur.
Rose, elle a vécu ce que peut vivre une fleur,
Offrant sa beauté sans mensonge ni leurre,
Un instant dans ma vie que j’emporte avec joie.
Partout où je vais, le soleil brille et rougeoie.

Théo aimait vraiment ce poème écrit avec sa grand-mère sur cette table devant la maison et il s’empressa de le lire à son amie la fleur. Dès qu’il était seul au jardin, il allait voir la rose et s’inventait un futur voyage en créant un véritable dialogue avec elle. Il sentait la tristesse de la rose quand il parlait de partir et de bien prendre soin d’elle. Il comprit que ce n’était pas si facile de partir en laissant derrière soi ceux que l’on aime vraiment.
Parfois, il travaillait tranquillement sur la table du jardin quand soudainement, il entendait la rose lui parler et le prier de ne pas la laisser loin de lui. Ceci le contrariait. Alors, il demanda à mamie Adèle si elle aussi, dans sa vie, elle avait dû partir en laissant quelqu’un qu’elle aimait et la réponse de sa grand-mère fut pour lui comme un coup de poignard dans son cœur d’enfant.
Adèle lui dit ;
– Tu sais, mon petit, dans la vie, il y a parfois des choix que l’on doit prendre, comme partir et laisser ceux qu’on aime derrière soi pour découvrir, apprendre comment est vraiment la vie, l’amour, la sagesse aussi et la connaissance de tout de qui nous entoure, certes, mais aussi, apprendre à mieux se connaître soi-même.
Théo partit d’un grand rire clair et sonore en lui répondant :
– Mais je me connais bien, moi, mamie !
Ce fut au tour de sa grand-mère de rire et elle lui confia un secret. Ce secret, c’était qu’un enfant avait toute sa vie pour apprendre à se connaître et que toutes les situations de vie ou les rencontres qu’il ferait plus tard ne devaient en aucune façon lui enlever sa liberté et donc l’empêcher de choisir de vivre comme il l’entendait, comme il le désirait vraiment, par exemple partir ou rester.
Le lendemain, il retourna se planter devant sa rose commençant à éclore sous les brillants rayons du soleil et lui dit :
– Bonjour ma jolie rose, tu vois aujourd’hui, je reste près de toi et je t’aime de tout mon cœur mais je vais grandir et un jour, peut-être, j’aurais envie de partir loin d’ici pour vivre d’autres choses et découvrir la terre et de nouvelles personnes et ce jour-là, si tu m’aimes comme je t’aime, tu comprendras et tu ne seras plus triste, car à mon retour, nous aurons plein de choses nouvelles à nous dire.
Alors, la rose se pencha vers lui et lui murmura à l’oreille :
– Mais pour l’instant, je te veux seulement pour moi car ma vie sera plus courte que la tienne et je ne peux attendre que tu aies grandi et que tu aies fait le tour de la terre, comprends-tu ?
Théo devint pensif et promit à sa fleur qu’il resterait là le temps de sa vie car il sentait son cœur se déchirer.
Le soir même, il demanda à mamie Adèle :
– Pourquoi la durée de la vie n’est pas la même pour tout le monde ?
Et il lui raconta l’exemple de sa rose préférée au jardin.
Adèle, avec patience et douceur, lui expliqua que chaque espèce – humaine, végétale ou animale – avait une durée de vie différente propre à chacune et que c’était ainsi sur cette terre ; qu’il fallait le savoir, l’accepter et ne pas en souffrir.
Alors, Théo sentit son cœur se desserrer et embrassa tendrement sa grand-mère en la remerciant de lui avoir appris cela.
Théo allait profiter de chaque instant présent avec sa fleur en sachant maintenant que la vie de la rose serait bien plus courte que la sienne et que seuls les beaux moments passés avec elle seraient le bonheur. Même après sa disparition de cette terre, ces moments de bonheur resteraient intacts dans son esprit comme dans son cœur et qu’il aurait toujours avec lui le souvenir bien présent de sa fleur du jardin de ses parents.
Théo grandirait alors avec ses beaux souvenirs et ne serait plus triste de cette séparation.
C’était une bonne leçon de vie que sa grand-mère Adèle lui avait transmise. Et chaque fois qu’il irait au jardin parler à sa rose, il saurait profiter de chaque instant avec elle.
Souris-moi ou les aventures de Gus

Au pays de « Souris-gris », monsieur Souris, appelé Gus passait pour un râleur. Il est vrai qu’il râlait très souvent et semblait ne jamais être content.
Dans ce pays de Souris-gris, tout était forcément gris.
Le ciel était gris et les pensées des habitants étaient aussi grises que le ciel de ce pays. Les petites souris grises voyaient la vie en gris et les voisines de Gus l’apercevaient chaque matin ouvrant ses volets et buvant son café, le museau dans sa tasse qui lui donnait un air d’être toujours contrarié, même de bon matin.
Puis, il partait pour ses affaires, perdu dans ses grises pensées et ses soucis d’hier, d’aujourd’hui et peut-être même dans ses soucis de demain.
Ses voisines le voyaient partir chaque matin bien pensif et bien triste mais Gus pensait que la vie devait être ainsi et que ses affaires et ses soucis devaient régler sa vie.
Gus filait le matin de sa maison comme le vent, la tête baissée et les mains dans les poches, n’entendant pas les rires de dame Souris sa compagne et de ses voisines et ne regardant jamais le soleil briller dans le ciel.
Le soir très tard, il rentrait chez lui, toujours la tête baissée, n’admirant jamais les jolis clairs de lune.
Et tous les jours se passaient ainsi pour monsieur Souris, de son réveil à son coucher.
Dès qu’une difficulté apparaissait dans sa vie, Gus grognait contre lui-même, contre ses employés et même sa famille ou ses amis.
Dame Souris était bien différente, très douce de nature, elle aimait rire avec ses amies et ses voisines et rêvait d’aller habiter au pays de « Souris-gaie » où les habitants étaient tout sourire malgré leurs soucis quotidiens. Ses amis l’avaient surnommée : « Risette » car elle était très souriante et les invitait souvent chez elle à déguster de bons gâteaux et de délicieuses glaces qu’elle confectionnait...

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