Le grand livre des héros
196 pages
Français

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Description

Un livre qui fait comprendre qu'il faut vraiment de tout pour faire un monde! Le grand livre des héros raconte l’aventure des hommes et des femmes qui ont changé le cours de l’Histoire et fait avancer l’humanité. Inventeurs révolutionnaires, explorateurs intrépides, artistes visionnaires, humanistes extraordinaires : 100 héros aux vies passionnantes comme des romans.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 décembre 2013
Nombre de lectures 221
EAN13 9782215121572
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le grand livre des héros
Le destin fabuleux de 100 personnages qui ont fait avancer l’humanité
P asteur et son vaccin contre la rage, Christophe Colomb et sa découverte de l’Amérique, Léonard de Vinci et sa Joconde, Martin Luther King et son combat contre le racisme, Mère Teresa qui a mis toute sa vie au service des pauvres… Des années, parfois des siècles après leur mort, on se souvient encore de leur nom ou de leur invention. Tous sont des héros qui ont fait grandir l’humanité.
Qui aurait dit, à leur naissance, qu’ils deviendraient des inventeurs révolutionnaires, des explorateurs intrépides, des artistes visionnaires, des humanistes extraordinaires ?
Alors, pourquoi pas toi, pourquoi pas tes amis ? Maintenant, c’est à vous, filles et garçons du XXIe siècle, de continuer la grande histoire des héros de l’humanité.

Le premier chef-d’œuvre de l’humanité


D ordogne, 12 septembre 1940.
« Va chercher, Max ! Allez, mon chien ! » Marcel, campé sur la rive de la Vézère, lance son bâton en direction de la colline. Le chien part comme une flèche… puis disparaît.
« Max, où es-tu ? »
Un aboiement plaintif lui répond. Marcel court en direction du cri… et s’arrête net devant un trou. Il se penche, écarquille les yeux. Les jappements du chien lui parviennent de loin. Derrière Marcel, trois autres garçons ont accouru. Tous tendent le cou au-dessus du trou.
« Ce doit être l’entrée d’une grotte, déclare Marcel. Il y a de l’écho.
– S’il y avait une grotte ici, on la connaîtrait.
– Mais non, regarde. Le trou était bouché par ce pin. La foudre a dû le faire tomber. C’est une grotte inconnue !
– Je vais chercher Max, décide Marcel. Tu as ta lampe de poche et ta corde ? »
Dans cette région calcaire, tous les adolescents sont équipés de matériel pour explorer les grottes des collines. Marcel entame alors sa péril- leuse descente. Les minutes passent.
« Marcel, ça va ? » s’inquiète Simon.
Pas de réponse.
« Marcel ? »
Et puis soudain, un cri, répercuté par les parois : « Les amis, venez vite ! C’est fantastique ! »
À 30 mètres sous terre, la lampe de Marcel vient d’éclairer un étonnant bestiaire : des chevaux, des aurochs, des cerfs, des panthères et même un ours et un rhinocéros, incroyables peintures aux couleurs fauves…
Le soir même, les quatre garçons préviennent leur instituteur, qui fait appel au préhistorien Henri Breuil. Après plusieurs mois de recherche, celui-ci date les peintures de la grotte : elles remontent au paléolithique, bien avant l’invention de l’écriture.
Il y a 19 000 ans, des hommes ont gravé et peint près de 2 000 représentations de bêtes sauvages, des motifs géométriques et une figure humaine… Pour couvrir les murs et les plafonds de cette grotte de 7 mètres, ils ont construit des échafaudages. Baptisée « chapelle Sixtine de l’art pariétal », la grotte de Lascaux est le premier chef-d’œuvre de l’humanité. Classée au Patrimoine mondial de l’Unesco en 1979, elle témoigne du génie et du talent méconnus de ces hommes « préhistoriques » qui accomplissaient des merveilles…

La première pyramide


M emphis, vers 2610 av. J.-C. Sur la rive gauche du Nil, le chantier bat son plein. Des centaines d’hommes s’activent, torse nu, maillet à la main, sous le soleil brûlant du désert égyptien. Derrière les nuages de poussière, une immense construction de pierre, en forme de rectangle, surgit peu à peu du sable. Debout, un peu à l’écart du chantier, le roi Djeser, grand pharaon d’Égypte, observe l’avancée des travaux. À côté de lui se tient un vieillard au regard vif et perçant : c’est Imhotep, son fidèle vizir, prêtre, médecin et architecte.
« Imhotep, je te félicite ! déclare le pharaon. Ce mastaba est parfaitement réussi. Je pense qu’aucun pharaon n’a jamais eu droit à plus beau tombeau !
– Je l’espère, Altesse, répond Imhotep. En tout cas, ce sera le plus solide car nous n’avons pas utilisé de la terre cuite comme d’habitude, mais de la pierre…
– Oui, c’est la première fois que je vois un monument en pierre ! C’est magnifique !
– Magnifique… je ne sais pas.
– Comment cela ?
– Si je peux me permettre, Altesse, je trouve que ce bâtiment manque un peu… d’élégance.
– D’élégance ? Mais c’est un tombeau. Un mastaba a toujours eu cette forme de rectangle un peu trapu. Comment l’imaginer autrement ?
– Pharaon, j’ai eu une idée. J’ai toujours trouvé que les mastabas manquaient de hauteur. Pourquoi ne pas ajouter, au-dessus de ce premier mastaba, un autre, plus petit ? Puis un autre par-dessus, encore plus petit, et ainsi de suite… Cela formerait comme un escalier gigantesque qui monte vers le ciel. Ce serait nettement plus beau, plus majestueux… à votre image.
– Tu as vraiment des idées bizarres ! Es-tu sûr que ce soit réalisable ?
– Oui. J’ai fait des calculs. C’est tout à fait possible…
– J’ai confiance en toi, Imhotep. Réalise pour moi le tombeau que tu as en tête. »
C’est ainsi que la première pyramide de l’histoire apparut au-dessus des sables de Memphis. Le chef-d’œuvre d’Imhotep, aujourd’hui connu sous le nom de complexe de Saqqarah, est toujours debout, bravant le temps et défiant l’avenir. Il reste, à ce jour, le plus vieux monument en pierre connu de l’humanité.
Le père des croyants


L e vieil Abraham chemine depuis trois jours sous un soleil brûlant. Derrière lui trotte son jeune fils, Isaac. Quelle différence d’âge entre les deux marcheurs ! Abraham et sa femme, Sarah, ont cru toute leur vie qu’ils ne pourraient pas avoir d’enfant ; pourtant, dans sa vieillesse, Sarah est devenue mère.
Aujourd’hui, une vraie tempête agite le cœur d’Abraham. Il a reçu un ordre de Dieu : il doit offrir Isaac en sacrifice ! Abraham ne comprend plus rien. Ce fils, c’est Dieu qui le lui a donné comme une heureuse surprise, alors qu’il ne l’attendait plus. Et Dieu veut maintenant qu’Abraham le tue ?
Le vieil homme songe à la promesse que Dieu lui a faite :
« Tu auras une descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel. »
Quelle étrange promesse, puisqu’Il lui réclame maintenant la vie de son fils unique !
Pourtant, Abraham a confiance en Dieu, comme toujours. À soixante-quinze ans, il a quitté sa ville natale d’Ur, en Chaldée, l’actuel Irak, pour répondre à l’appel de Dieu. Il a voyagé à travers les montagnes et le désert, franchi le fleuve Euphrate et atteint le pays de Canaan, terre fertile promise par Dieu. Et c’est là qu’il vit désormais.
Mais le voilà arrivé avec Isaac sur la montagne où doit avoir lieu le sacrifice. L’enfant aide son père à dresser le bûcher… Puis le vieil Abraham ligote son fils sur les branchages, saisit son couteau et s’apprête à tuer l’enfant. C’est alors que Dieu interrompt son geste. Abraham et Isaac aperçoivent un bélier dont les cornes se sont prises dans un buisson. Voilà la victime du sacrifice. Abraham comprend que cet ordre était une mise à l’épreuve. Dieu lui indique ainsi qu’Il refuse les sacrifices humains auxquels se livrent les contemporains d’Abraham, qui honorent leurs dieux par des pratiques cruelles.
Ces mises à mort sont désormais interdites chez tous ceux qui s’inspirent du modèle d’Abraham. Et ces croyants sont infiniment nombreux, aussi nombreux que les étoiles du ciel ! Les trois grandes religions monothéistes d’aujourd’hui, qui croient en l’existence d’un Dieu unique (judaïsme, christianisme, islam), reconnaissent en Abraham leur père. C’est pourquoi l’on appelle ce vieil homme à la foi inébranlable le « père des croyants ».
Un roi juste et humain


U n soleil de plomb écrase le palais de Babylone. Le vieux roi Hammourabi a revêtu son costume d’apparat, coiffé sa tiare et saisi son sceptre. Dans cette tenue, la chaleur est difficile à supporter, et des gouttes de sueur coulent le long de sa barbe royale… Mais il n’est pas question pour Hammourabi de se dérober à son devoir ! Aujourd’hui, il a consacré sa journée à rendre des jugements, sous les auspices de Shamash, dieu du Soleil et de la Justice qu’adorent les habitants du royaume de Babylone.
Un homme vêtu d’un pagne d’esclave s’avance jusqu’au roi et se prosterne à ses pieds. Il explique son cas en pleurant. Son maître a pris une décision : il veut vendre sa femme et ses enfants, le séparant ainsi de sa famille à jamais !
Hammourabi fait s’avancer le maître de l’esclave pour qu’il parle 

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